02/09/1953, Los Angeles - Nude par Milton Greene
Séance "Nue"
Nude Sitting
Séance qui appartient à la série de photos prises au studio du magazine Look à Los Angeles le 2 septembre 1953, où Milton H Greene photographie pour la première fois Marilyn Monroe. Cette séance appelée "Nude" a été prise après le départ de l'équipe du magazine, Marilyn étant nue sous le manteau qui appartient à Amy Greene, la femme du photographe.
Marilyn reste au sol, à genoux, en tailleur ou allongée, suite à l'entorse à la cheville qu'elle s'est faite sur le tournage de "La rivière sans retour" au Canada. On remarque d'ailleurs la trace du bandage sur sa cheville gauche sur certains clichés.
Les photos étant considérées comme étant trop osées pour une star, seules les prises de vues où Marilyn est assise en tailleur, manteau bien fermée, seront publiées dans l'édition de Look. Ce n'est qu'en 1997 que la photographie de Marilyn à genoux sera publiée en Une du magazine Playboy.
Sitting that belongs to the series of photos taken at the Look magazine studio in Los Angeles on September 2, 1953, where Milton H Greene photographes for the first time Marilyn Monroe. This session called "Nude" was taken after the left of the magazine team, Marilyn being naked under the sweater coat that belongs to Amy Greene, the wife of the photographer.
Marilyn remains on the floor, on her knees, cross-legged or lying, following the sprained ankle she made on the set of "River of no return" in Canada. Note also the trace of the bandage on his left ankle on some shots.
The photos being considered too daring for a star, only the shots of Marilyn sits cross-legged, coat well closed, will be published in the edition of Look. It's only in 1997 that the photograph of Marilyn on her knees will be published in cover of Playboy magazine.
- "NU": "Nude" -
- planches contact -
contact sheets
- article paru dans LOOK, 17 novembre 1953 -
All photos are copyright and protected by their respective owners.
copyright text by GinieLand.
Les désaxés vu par il était une fois le cinéma
Critique de Les Désaxés
Article publié par Kamel Bouknadel
en ligne sur iletaitunefoislecinema.com
Les Désaxés (The Misfits - John Huston, 1961)
Cadeau d'adieu d'Arthur Miller à Marylin, troublant écho à la réalité (décès des trois stars du film), Les Désaxés est le film maudit par excellence, un chant du cygne qui annonce la fin de l'âge d'or d'Hollywood.
Reno, capitale américaine du divorce, se situe aux antipodes de sa flamboyante voisine Las Vegas : un point de non-retour où tout s’achève, où l’on abandonne les alliances dans une rivière à moitié asséchée, où l’on se saoule dans des bars miteux avant de se jeter dans l’arène du rodéo pour y trouver l’oubli d’une mort symbolique ou regagner son amour-propre. Reno est aussi la capitale de la mort : celle, symbolique de la glorieuse épopée de l’Ouest américain des années 60. Ceux qui s’y raccrochent sont des cow-boys désabusés, témoins d’un autre temps, incapables de s’adapter aux restes de leur nostalgie et de leur liberté passée.
La femme de Guido (Eli Wallach) est morte ; lui vit dans le souvenir de son expérience de soldat pendant la guerre. Perce (Montgomery Clift) a perdu son père ; ne parvenant pas à renouer avec sa mère, remariée, il traîne son corps endolori et son visage défiguré de rodéo en rodéo. Gay (Clark Gable), cow-boy grisonnant, homme à femmes, n’a plus de contact avec ses deux enfants et comme beaucoup de son âge, ne comprend pas le monde qui change autour de lui. Roslyn (Marilyn) arrive comme un boomerang dans leur vie : au contact de cette femme aimante et idéaliste, les traumatismes de ces hommes perdus vont se cristalliser et éclater au grand jour.
Ambiances nocturnes, rodéo cheap, déserts arides et infinis, maison inachevée, silhouettes humaines sans émotion – comme ce grand-père qui traîne un jeune enfant déguisé en cow-boy de bar en bar, refusant de voir qu’il n’y est pas à sa place, le décor concentre les enjeux du film. Les désaxés ne savent pas où aller, ni avec qui : tout juste divorcée, Roslyn suit les premiers venus sur son chemin avec cette confiance aveugle de la femme seule qui cherche une famille, qui veut arrêter d’errer. Les errements pourtant ne sont pas terminés, car Roslyn s’attache à ceux qui lui ressemblent, donne son affection caressante à ceux qui sont encore plus meurtris qu’elle, dans un élan maternel qui ne sert qu’à dissimuler sa propre solitude. Sans autre but dans la vie que de trouver une échappatoire à leur vie brisée, les désaxés tentent d’aller toujours plus loin, pour s’apercevoir qu’ils ne font que tourner en rond.
Au-delà du fait que les thématiques portées par Arthur Miller correspondent parfaitement à l’univers de Huston et se retrouvent dans cette mise en scène impeccable et sans fioritures, Les Désaxés tire sa force du total abandon de ses interprètes. On sait que ce fut le dernier film des trois acteurs principaux : Clark Gable décéda d’une crise cardiaque avant la sortie, ayant épuisé ses dernières ressources dans les dangereuses cascades qu’il tint à effectuer lui-même ; Montgomery Clift disparut quelques années plus tard, sa vie ne tenant déjà plus qu’à un fil après l’accident de voiture qui l’avait défiguré ; Marilyn, elle, mourut dans la solitude et le désespoir en 1962. Le mythe des Désaxés tient à aussi à sa valeur de chant du cygne prémonitoire. Il y a à l’évidence une atmosphère mortifère dans le jeu fantomatique de Montgomery Clift, qui n’est plus que l’ombre de lui-même ; comme dans cette scène magistrale où il tente de faire croire que les traces de son visage ravagé ont disparu. En voulant exécuter lui-même la scène où le cow-boy Gay s’accroche à la corde attachée au cheval qu’il veut maîtriser, et se laisse ainsi traîner sur plusieurs mètres, Clark Gable cherchait aussi à s’accrocher à son image de mythe hollywoodien. Mais la lutte était aussi inégale que celle menée par son personnage.
Les Désaxés sort sur les écrans américains le 1er février 1961, annoncé par le producteur Frank Taylor comme « un chef-d’œuvre absolu, le film hollywoodien ultime » qui s’attend à de considérables retombées financières vu le nombre de stars des deux côtés de la caméra. Hélas, le film surprend par sa modernité et n’attire pas réellement le public – 4,1 millions d’euros,soit à peine davantage que le budget du film – mais se voit récompensé par une bonne partie de la critique qui voit dans le film l’avenir d’Hollywood. Marylin obtient un Golden Globe en 61, quelques mois avant sa mort tandis que John Huston est sélectionné au titre du meilleur réalisateur par ses pairs.
C’est au fil des années que Les Désaxés accède au statut d’œuvre culte, du film maudit dans lesquels les échecs collectifs et les drames individuels s’entrecroisent (dettes de jeu de John Huston, décès de Clark Gable deux mois après la sortie du film, suicide de Marilyn Monroe et disparition de Montgomery Clift). Écrit au départ pour Marylin, The Misfits devait être le cadeau d’adieu de Miller à sa femme ; il devient celui d’une icône voire d’une génération de l’ancien Hollywood à son public et reste certainement l’œuvre la plus atypique et la plus déroutante de son réalisateur avec ses héros vulnérables, fragiles et profondément "désaxés".
Gentlemen Prefer Blondes caps 14
14ème partie des captures du film
Les hommes préfèrent les blondes
>> source captures sur fanpop.com
LIFE 22/06/1962
Il s'agit de la dernière fois que Marilyn Monroe fait la couverture du magazine américain Life de son vivant: ce numéro, daté du 22 juin 1962 consacrait un article intérieur de 5 pages, sur les coulisses du film Something's got to give, en publiant en exclusivité les photos de Marilyn nue, sortant de la piscine. Marilyn venait d'être virée de la Fox: sur 32 jours de tournage, elle ne fut présente que 12 jours, est-il indiqué dans l'article, parce qu'elle était malade. La Fox la poursuit en justice, lui réclamant plus de 750 000 Dollars, mais Marilyn peut compter sur le soutien de son partenaire dans le film, Dean Martin qui refuse de reprendre le film sans Marilyn. La Fox avait en effet déjà choisi une remplaçante à Marilyn: l'actrice Lee Remick.
J comme Jasgur
Joseph Jasgur
(1919 - 2009)
photographe américain
Né le 23 mars 1919, il restera connu pour avoir photographié la jeune Marilyn Monroe en 1946.
Il passa une grande partie de sa vie à tenter de regagner les droits de ses photos: celles de Marilyn, mais aussi celles de la cantine à Hollywood pendant la 2ème Guerre Mondiale, un endroit mondain fréquenté par les stars de l'époque.
Il photographia l'âge d'or d'Hollywood: Lauren Bacall, Humphrey Bogart, Betty Grable, Ronald Reagan et Jane Russell ont tous été photographiés par son objectif.
Le photographe a aussi pris de nombreux clichés de scènes de crimes, servant d'investigations pour la police. Ses photos les plus célèbres de scènes de crimes sont celles du corps dépecé et sectionné de la jeune femme surnommé "Le Dahlia noire", un meurtre abominable qui reste encore aujourd'hui irrésolu.
Joseph Jasgur et Marilyn Monroe
Dans les années 1990, il emménage en Floride où il décédera le 21 mars 2009, à Orlando, des suites d'une longue maladie. Il allait fêter ses 90 ans.
Joseph Jasgur rencontre pour la première fois Norma Jeane le 6 mars 1946, après avoir reçu un coup de téléphone d'Emmeline Snively qui était alors la directrice de l'agence "Blue Book Model Agency" à Hollywood. Marilyn signe son contrat avec Jasgur le 18 mars (reproduction ci-dessous). Il prend ainsi plusieurs séries de clichés de la future Marilyn Monroe durant le mois de mars 1946, à Zuma Beach, une plage de Malibu. En 1990, il édite un livre regroupant plusieurs de ces clichés, intitulé "The Birth of Marilyn ", dans lequel il prétend que Marilyn avait 6 doigts de pieds à son pied gauche, ce qui reste une rumeur infondée !
> lettre de Jasgur qui raconte
sa rencontre avec Norma Jeane
>> Une interview du photographe
>> Voir les photos de Marilyn par Joe Jasgur
>> sources web:
News du site latimes.com
Sur le blog article Décès de Joseph Jasgur
Gentlemen Prefer Blondes caps 15
15ème partie des captures du film
Les hommes préfèrent les blondes
>> source captures sur fanpop.com
When love goes wrong
Vidéo et Paroles
de la chanson When love goes wrong
interprétée en duo par Marilyn Monroe et Jane Russell
en 1952 pour le film Gentlemen Prefer Blonds
When love goes wrong
Nothing goes right
This one thing I know
When love goes wrong
A man takes flight
And women get uppity-oh
The sun don't beam
The moon don't shine
The tide don't ebb and flow
A clock won't strike
A match won't light
When love goes wrong
Nothing goes right
The blues all gather round you
And day is dark as night
A man ain't fit to live with
And a woman's sorry sight
When love goes wrong
Nothing goes right
When love goes wrong
Nothing goes right
When love goes wrong
Nothing goes, nothing goes right
When love goes wrong
Nothing goes right
The bees don't buzz
The fish don't bite
Clock won't strike
Match won't light
When love goes wrong
Nothing goes right
A woman's a fright, a terrible sight
A man goes out, gets high as a kite
Love is something you just can't fight
You can't fight it, honey
You can't fight it
When love goes wrong, nothin'
No bows, honey, just cigat bars and off
Nothing goes right
Crazy, Crazy oui, oui
lt's like we said
You're better off dead
When love has lost its glow
So take this down
in black and white
When love goes wrong nothing goes right
When love goes wrong nothing goes right
Nothing goes right
Traduction
Quand l'amour s'en va
Quand l'amour s'en va
Plus rien ne va
Ca je le sais bien
Quand l'amour s'en va
l'homme prend la fuite
Et les femmes gardent un maigre espoir
Le soleil est terne
La lune reste noire
Et même les marées cessent
Les horloges s'arrêtent
Les allumettes ne s'allument plus
Quand l'amour s'en va
plus rien ne va
La mélancolie vous entoure
Et le jour est une nuit noire
Un homme est à prendre
Et la femme fait peine à voir
Les abeilles ne bourdonnent pas
Les poissons ne mordent pas
Les horloges s'arrêtent
Les allumettes ne s'allument plus
La femme fait peine, est triste à voir
L'homme sort sur un petit nuage
On ne peut rien contre l'amour
Tu n'y peux rien chérie,
Tu n'y peux rien
Quand l'amour s'en va, plus rien
Pas de limites, mon cœur, attend et laisse passer
Plus rien ne va
C'est comme on te dit
Tu n'as plus de vie
Quand l'amour n'est plus beau
Alors note bien ceci
en noir sur blanc
Quand l'amour s'en va, plus rien ne va
Fiche Chanson avec paroles et traduction
> source fiche: blog sugarkane