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Divine Marilyn Monroe

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19 octobre 2010

Cosmopolitan March 1959

mag_cos_1959_couvLe magazine américain Cosmopolitan de mars 1959, offrait sa Une à Marilyn Monroe (représentée en dessin) pour la sortie de "Some like it Hot", film de Billy Wilder. Avec un article intérieur de trois pages et demie intitulé "The New Marilyn" écrit par Jon Whitcomb (qui fit aussi les illustrations).
(Scan source: site Immortal Marilyn) 

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18 octobre 2010

Livre - Marilyn Monroe, une vie en morceaux

Livre - Marilyn Monroe, une vie en morceaux

Article publié le 07/10/10
par
Stéphane Haïk
en ligne sur francesoir.fr

Fragments, qui réunit extraits de journaux intimes, lettres et poèmes, écrits de 1943 à la veille de sa mort, en 1962, révèle la vraie Marilyn, bien loin de l’icône.

Couverture_Marilyn_Fragments_0
Couverture du livre
"Marilyn Monroe, Fragments"
 

A mille lieues de l’image de la pin-up détachée de tout questionnement existentiel, les écrits de Marilyn la montrent douée d’un vrai sens de la réflexion. Et pétrie d’une angoisse névrotique. En témoigne l’effroi qui perce en filigrane dans une bonne partie de sa correspondance, telle cette lettre écrite en 1961. A son insu, son psychiatre l’avait fait interner dans une cellule spécialisée d’une clinique new-yorkaise, tandis qu’elle croyait y entrer pour une cure de repos : « Enfermée avec tous ces pauvres fous, je me sens comme dans une prison pour un crime que je n’ai pas commis. S’il vous plaît, aidez-moi. » Destinataire de la missive : Lee Strasberg, qui forma Marlon Brando et James Dean dans son école de l’Actors Studio. Marilyn, assurément trop fragile, trop dépressive, pour assumer le poids de l’apprentissage et les contraintes d’un métier aux contours si incertains. D’autant que celle qui se nommait encore Norma Jeane Mortenson et exerçait la profession de mannequin devint comédienne par hasard, après avoir été repérée par un cadre de la 20th Century Fox.

Son ascension fulgurante, à laquelle elle ne fut mentalement pas préparée, ne fit qu’accentuer un mal-être développé depuis l’enfance. D’ailleurs, qui fut son père ? Le barde norvégien Martin Edward Mortenson ? Ou celui que sa mère lui montra un jour en photo et qui affichait d’étranges ressemblances avec Clark Gable ? Le sort psychologique de la future Marilyn fut alors scellé.

Prison intérieure

La maturité venue, l’actrice tenta en vain de combattre ses démons intérieurs dans les bras des hommes – amants, dont le plus fameux demeura le président Kennedy, et maris successifs. « Je ressens une souffrance lourde d’un sentiment de rejet et de blessure face à la destruction et à la perte d’une sorte d’image idéalisée de l’amour vrai », nota-t-elle après sa séparation d’avec son premier époux, Jim Dougherty, en 1946. Et ses mariages avec le joueur de base-ball Joe DiMaggio et le dramaturge Arthur Miller, auprès duquel elle espéra enfin trouver l’amour idéal tel qu’elle se le figurait, ne lui firent pas plus entrevoir l’horizon d’une possible délivrance.

De cette vie chaotique emplie de doutes sur elle, sur les hommes, sur son travail, elle s’échappa par intermittence. En écrivant des poèmes. Sans grand intérêt. Et en lisant. Frénétiquement. Jusqu’à se constituer une bibliothèque de quelque 400 ouvrages où voisinèrent Camus, Proust, Beckett, Hemingway, Joyce. Réussit-elle pour autant à en saisir toute la portée littéraire ? On peut en douter. Une chose est certaine : elle fut soucieuse d’ouvrir les portes d’un univers auquel son éducation ne l’avait pas prédestinée. Et d’y chercher un havre de paix au cœur d’une prison intérieure dans laquelle sa psyché l’avait enfermée à perpétuité.

Marilyn Monroe, Fragments,
270 p., éd. Le Seuil, 29,80 €.

François Forestier : “Elle eut autant de rigueur qu’une méduse”

« Elle fut non seulement malade, mais fortement toxique », explique à France-Soir le journaliste du Nouvel Observateur François Forestier, auteur en 2008 de Marilyn et JFK (éd. Albin Michel). « Son comportement sur les plateaux devint à ce point désastreux que la 20th Century Fox décida de rompre son contrat. Ce qui, dans toute l’histoire du cinéma, ne s’était jamais produit pour une star qui rapportait autant d’argent. » Et François Forestier de penser que, si le destin lui avait prêté vie après 1962, elle eût sans doute terminé sa carrière en Europe dans des productions insignifiantes. « Elle eut autant de rigueur qu’une méduse. Certaines séquences nécessitèrent parfois jusqu’à 30 ou 40 prises, rendant les choses ingérables pour les équipes techniques. » Parce qu’elle fut mauvaise comédienne ? « Non, parce que sa grave dépression, qui s’était mue en une forme de schizophrénie, jusqu’à ne plus supporter l’image que lui renvoyaient ses propres rôles de composition, l’avait rendue inapte au travail. »

Marilyn telle qu’en elle-même

Des lettres, des billets, des poèmes, des notes à foison. La lecture minutieuse de ces écrits se révèle passionnante, en ce qu’elle permet de mieux appréhender la vraie nature de Marilyn : les ratures, nombreuses, la graphie, maladroite, le déroulement de la pensée, « accidenté ». Tout trahit, dans le fond comme dans la forme, un personnage désabusé, instable, mais la tête emplie de rêves. Seul regret : l’iconographie, que l’on eût préférée plus riche, plus révélatrice d’une femme aux multiples visages

18 octobre 2010

Version Femina 13/10/2010

femina868462867_LLe magazine hebdo Version Femina de la semaine du 13 octobre 2010, n°446, consacre un article sur Marilyn Monroe et le livre Fragments.

femine18oct2010_num446

16 octobre 2010

Marilyn Monroe a encore des secrets à dévoiler

Marilyn Monroe a encore des secrets à dévoiler

Article en ligne sur feminin.com

Marilyn Monroe fait son come-back
aufeminin1Après un été où l'on a vu ressurgir Brigitte Bardot, sac Lancel oblige, c’est une autre blonde aux initiales doubles qui vient clôturer l'année avec une actu plus intello : Marilyn Monroe.
La star que l'on a trop souvent classée dans la catégorie des pin-up décérébrées revient sur le devant de la scène. Livres, films et écrits inédits nous révèlent une tout autre femme derrière l'icône de la blondeur made in Hollywood...
De cette icône, tout a été dit, analysé et pourtant on ne se lasse pas de décortiquer sa vie. Alors que deux livres événements sur le mythe sortent ce mois-ci, deux longs métrages sont également en préparation. 48 ans après sa mort, Norma Jeane Baker la mystérieuse reste au cœur de l’actualité.

Journal intime
aufeminin2Les éditeurs américains sont verts de jalousie, pourquoi ? Parce que c'est un éditeur français, le Seuil, qui a obtenu l'exclu de la sortie du livre événement signé Marilyn : Fragments.
Avec ce livre, on pénètre pour la première fois dans l'intimité de la star. Morceaux choisis de journal intime, lettres, poèmes, extraits de ses agendas... nous révèlent la face sombre de Marilyn, bien loin de l'image que l'industrie du cinéma américain avait voulu donner d'elle.
Après des bios aussi réussies que Marilyn, Dernières séances ou l'excellent Blonde, Fragments offre une nouvelle approche de la star. Ce recueil de documents personnels met en lumière non seulement la douleur et les angoisses de la femme, mais aussi son vif intérêt pour les arts et lettres.
"Oh comme j’aimerais être morte– absolument non existante- partie loin d’ici ", confesse Marilyn.
Fragments, par Marilyn Monroe - éditions du Seuil, 29,80 €

7 jours avec un mythe
aufeminin3Le mythe Monroe va aussi revivre en images. My week with Marilyn, réalisé par Simon Curtis, reviendra sur les coulisses du tournage du film Le prince et la danseuse et l’histoire de Colin Clark, engagé comme assistant et à qui l’actrice avait fait du gringue.
A l’époque, prise pour une imbécile par son partenaire et traitée de capricieuse par Arthur Miller (son mari), le sex symbol avait tenté de dissiper son mal-être dans les bras du jeune homme. Cette histoire vraie verra le jour sur nos écrans courant 2011.
Dans le rôle de Marilyn, on retrouvera la douce Michelle Williams. Emma Watson interprétera le rôle de l'assistante de la costumière maltraitée par la starlette. Viendront compléter ce jolie casting : Kenneth Branagh, Dominic Cooper et Judi Dench.

Marilyn en coulisses
aufeminin4Durant l’été 1953, John Vachon, photographe pour Look Magazine, part dans les Rocheuses canadiennes pour couvrir les plateaux de trois films. Marilyn, alors au Canada pour tourner les scènes extérieures de La rivière sans retour, croisera l’objectif du photographe.
Marilyn, August 1953 -  The Lost Look Photos regroupe une centaine de clichés de la blonde, jamais montrés jusqu'alors.
Les images intimes de la star au bord de la piscine, sur un télésiège ou avec ses partenaires font de ce livre un objet unique, que tout fan de Marilyn Monroe qui se respecte se doit de posséder.
Le petit plus ? Des copies de lettres manuscrites de John Vachon et quelques essais de textes.
Marilyn, August 1953 The Lost Look Photos, Calla éditions, 22,18 €

Dans la peau de Marilyn
aufeminin5Qui mieux que l'Australienne Naomi Watts pour interpréter la douce Norma Jeane ?
Dans Blonde, adapté de la biographie romancée de Joyce Carol Oates, l’actrice jouera Marilyn sous un angle semi-fictif donc.
Le réalisateur, Andrew Dominik, coutumier des biopics, a expliqué au site Screendaily sa propre vision de Marilyn : "Elle est l’objet du désir sexuel pour les hommes et, pour les femmes, la représentation de toutes les injustices qu’elles subissent."
Naomi Watts, habituée à jouer des femmes fortes et douces à la fois, trouve ici un rôle à sa mesure. Côté physique, la ressemblance entre les deux femmes est un plus. Toutes deux icônes blondes, beautés classiques et classieuses, stars dans la vie comme sur papier glacé.
Blonde sortira fin 2011.

16 octobre 2010

art - Influential Picture

Peinture monumentale par les artistes Dai Dudu, Li Tiezi et Zhang en 2006 représentant les personnages historiques les plus influents. On y retrouve bien sûr Marilyn Monroe, mais aussi Bruce Lee, Audrey Hepburn, Shirley Temple, Charlie Chaplin, Einstein, Dante, Freud, Nietsche, Ramses II, Elizabeth II, Confucius, Lincoln, Michelangelo, De Vinci, Aristote, Rousseau, Bush, Jules Cesar etc...

InfluentialPicture

Zoom Marilyn:
InfluentialPicture

>> source:
mettez votre souris sur les personnages sur le site frizou.org
 

16 octobre 2010

BloG - Sous la couverture avec Marilyn

/!/ --- BLOG FERME --- /!/ 

Sous la couverture avec Marilyn

Monroe Covers - en français

Monroe Covers
Clik sur la bannière ci-dessus pour aller sur le site

 Un petit nouveau sur la toile: ce Blog répertorie les couvertures de magazines avec Marilyn Monroe, le tout classé par thèmes: par années et par pays.

13 octobre 2010

10/07/1962 Marilyn in Black Dress and Blond Hair par Bert Stern

The Last Sitting
day 2 
 

Le 10 juillet 1962, deuxième séance photos avec Bert Stern, dans le bungalow 96, l'une des plus grande suite du Bel Air Hotel de Los Angeles. Shooting de photos de mode où Marilyn Monroe porte une robe noire classique du créateur Norman Norell tenant une paire de gants dans ses mains et jouant parfois avec un chapeau noir.

**** Marilyn in Black Dress and Blond Hair ****

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1962_07_10_by_bert_stern_BlackDressBlondHair_010_09 1962_07_10_by_bert_stern_BlackDressBlondHair_010_10 1962_07_10_by_bert_stern_BlackDressBlondHair_030_02
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>> Planches Contact (en intégralité)
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12 octobre 2010

Vanity Fair novembre 2010

vanityfair_2010_novLe magazine américain Vanity Fair de novembre 2010 consacre sa couverture à Marilyn Monroe et un dossier spécial Marilyn en pages intérieures (16 pages) intitulé "Marilyn and her Monsters". [lire le sommaire du magazine sur leur site]. Prix: 8,99 €  

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12 octobre 2010

Marilyn Monroe, entre ratures et poésie

Marilyn Monroe, entre ratures et poésie

Article publié le 7 octobre 2010
en ligne sur lexpress.fr

Fragments, poèmes, écrits intimes, lettres signés de Monroe paraissent ce jeudi au Seuil. On aurait tort de crier au génie.

 fragments6148 ans après sa mort, la blonde fait toujours vendre: il y a quelque mois, une radio de ses poumons a été mise aux enchères. Alors, on publie tout, y compris les fonds de tiroir. En l'occurrence, des carnets intimes, qui sortent avec fracas dans 10 pays ce jeudi. Il s'agit de textes presque tous inédits, écrits entre 1943 et 1962. Présentés en ordre chronologique, ces fragments -le mot est juste- n'ont jamais été destinés à la publication. 

Désordonnés, gribouillés, sans queue ni tête, ils constituent pourtant le coeur de ce recueil de 270 pages. On y trouve d'autres documents, comme des lettres à ses docteurs. Chaque page de gauche présente les fac-similés des carnets de Marilyn, face à leur transcription, en français et en anglais, à droite. La moitié du bouquin, donc, est composée de l'écriture illisible de Marilyn. Les adorateurs de la blonde trouveront cela émouvant, ceux qui pensaient qu'elle n'était qu'une ravissante idiote découvriront un esprit sensible au mot juste, qui raturait beaucoup. Les autres se lasseront vite du processus. 

Sensibilité poétique 

Si le recueil confirme l'intelligence de Marilyn, il serait excessif d'affirmer que la star ait un talent particulier pour l'écriture. Hormis quelques pépites, les éditeurs présentent un grand nombre de brouillons dont l'intérêt est variable: les "notes de cuisine", n'en n'ont aucun. Visiblement passionnés par leur sujet, ils n'ont pas assez trié. Ils consacrent ainsi une double page à ce seul gribouillis: "Tu sais que j'aurais 25 ans en juin", une réplique de Certains l'aiment chaud. La mise en scène pompeuse du moindre aphorisme dessert le fond, parfois très léger, du livre. 

La quatrième de couverture promet de dévoiler "l'autre face de l'icône". Certes, ces notes nous plongent au plus profond de l'intimité de la star. On la "découvre" angoissée, mal à l'aise sur les tournages, sensible, stressée, triste et peu sûre d'elle. Rien qu'on ne sache depuis des années, en somme. 

On retiendra pourtant la sensibilité poétique qui baigne l'ensemble des écrits. Loin d'être abouties, certaines notes dévoilent une fragilité qui rend Marilyn infiniment touchante. "Et moi, ma détresse implacable/ devant la souffrance de sa nostalgie- lorsqu'il regarde une autre et qu'il l'aime/ comme une insatisfaction ressentie depuis/ le jour de sa naissance/ nous devons l'endurer/ moi encore plus tristement car je ne puis ressentir aucune joie."(p 133) Un livre à réserver aux fétichistes, aux collectionneurs, aux adorateurs. 

Fragments, poèmes, écrits intimes, lettres, édité par Stanley Buchthal et Bernard Comment.
Seuil, 270pp, 29,80 euros.

12 octobre 2010

Marilyn Monroe à fleur de peau

Marilyn Monroe à fleur de peau

Article publié le 6 octobre 2010
par Sabine Audrerie
en ligne
sur cyberpresse.ca

Publiés simultanément dans plusieurs pays, les écrits intimes de Marilyn Monroe dévoilent une femme complexe éprise des mots, loin de l’icône sotte et sexy à laquelle elle fut longtemps résumé

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Cette photo de Marilyn Monroe en 1956 était la préférée de l'actrice.
Ambassador Hotel, New York, 1956
(photo Cecil Beaton/Camera Press/ Rapho-Gamma).

Fragments Poèmes, écrits intimes, lettres de Marilyn Monroe
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Tiphaine Samoyault, Seuil, 270 p., 29,80 €


Elle était la « fille américaine », « l’Actrice blonde », « la déesse américaine de l’amour sur la grille du métro de New York », « la Fille Sans Nom », « la Fille de Vos Rêves », elle était « Marilyn Monroe », égrène Joyce Carol Oates au long de son extraordinaire roman, Blonde .

Pourtant, l’écrivain n’incarne vraiment son personnage que sous un seul nom : Norma Jean, prénom de baptême de la petite fille éperdue d’amour que Marilyn ne cessa jamais d’être. Elle ne s’appelait pas Marilyn, elle n’était pas idiote, elle n’était même pas blonde. La recherche de sa propre identité fut au centre de toute sa vie heurtée.

Depuis sa mort, le public a fait le même chemin à rebours, comprenant peu à peu que l’image de la pin up peroxydée forgée dans les années cinquante était chimérique.

De Marilyn Monroe, il a connu les films, les photographies, encore placardées aujourd’hui sur tant de murs, de vitrines, de magazines, les innombrables biographies qui lui furent consacrées, tissées d’informations plus ou moins exactes, ses éclats de rire, sa dépression, ses retards sur les tournages racontés par Billy Wilder ou John Huston, la merveilleuse actrice qui n’arrivait pas à retenir ses répliques, la chanteuse à la voix sensuelle, la maîtresse du président Kennedy… mais que savait-il des émotions de cette femme disparue en août 1962, à l’âge de 36 ans ?

Une femme d’esprit à la recherche de connaissance

Marilyn elle-même s’employa à brouiller les pistes, se cachant derrière l’écran protecteur de l’icône sexuelle. « Pour moi, il s’agit d’une beauté entièrement fabriquée par le studio, la publicité, les médias, et de cette image elle est devenue prisonnière », souligne l’historien du cinéma Jean-Pierre Coursodon (1).

C’est cette image, tronquée et réductrice, que s’est employée à équilibrer depuis des années Anna Strasberg, la femme de Lee Strasberg, ami cher de Marilyn et son professeur à l’Actors Studio à New York, détentrice du droit moral de l’actrice. À coups de procès – gagnés – contre l’utilisation marketing de photographies ou de son nom, et par une communication choisie sur la star, Anna Strasberg va faire éclore la femme intelligente et cultivée derrière la ravissante idiote.

La publication, jeudi 7 octobre, simultanément dans plusieurs pays, des écrits personnels de l’actrice, conservés par elle depuis la mort de son mari, participe de ce mouvement, dévoilant une Marilyn non seulement sensible et fragile, désemparée et appelant à l’aide, mais aussi une femme d’esprit à la recherche de connaissance et de reconnaissance intellectuelle.

« Ce qui frappe à la lecture de ces documents, remarque l’éditeur Bernard Comment, qui a coordonné les publications, c’est l’intensité de son rapport poétique au monde. » Issus de plusieurs carnets et de feuillets épars (tous reproduits en fac-similé en regard de la belle traduction de Tiphaine Samoyault), ces écrits intimes sont émouvants.

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Fac-similé de Marilyn Monroe
(extrait de Fragments Poèmes, écrits intimes, lettres de Marilyn Monroe, publié au Seuil)

Ils projettent le lecteur dans les pensées et les émotions de Marilyn, confirment sa fragilité mais aussi son extraordinaire prescience, sur elle-même, sur le monde. Elle tâtonne, semble emplie d’un grand appétit de vivre contrarié par une mélancolie inhibante. Avec, encore et toujours, son physique comme rempart à des tourments plus profonds.

« Je pense que je suis très seule – mon esprit bat la campagne. Je me vois dans la glace à présent, le sourcil en bataille – si je me mets très près je verrai ce que je ne peux pas y voir – la tension, la tristesse, la déception, mes yeux ternes, les joues rougies par des petits vaisseaux qui paraissent comme des rivières sur une carte – les cheveux qui tombent comme des serpents. C’est la bouche qui me rend le plus triste, près de mes yeux presque morts. Il y a une ligne sombre entre les lèvres comme les contours de nombreuses vagues soulevées par un violent orage – qui dit ne m’embrasse pas, ne me ridiculise pas, je suis une danseuse qui ne sait pas danser. »

Marilyn livre aussi dans ces fragments ses réflexions sur son métier. Son application, sa créativité, son talent de femme d’affaires, ou celui de femme d’intérieur, avec là aussi comme seul ressort l’envie d’être aimée. Surtout s’en dégage un sentiment tenace d’insécurité, et, plus que le désir de plaire, la volonté de ne pas décevoir.

Marilyn a l’intuition que le bonheur passera par cette équation piégée : si je ne déçois pas, on m’aimera. Poignante, cette scène où Marilyn dit son chagrin après avoir compris que son mari, l’adulé, l’admiré Arthur Miller, a honte d’elle et doute de leur amour. L’actrice crie sa solitude, se réfugie tout entière dans son travail, dans l’attente de la perfection qu’elle fait peser sur elle, et dans ce qu’elle sait le mieux faire : jouer. « Je sais que je ne serai jamais heureuse, mais je peux être gaie ! ».

"Les mots étaient pour elle la seule et grande question"

Ce recueil richement illustré n’est pas que le récit d’un mal-être, c’est aussi une confession totale, et une recherche obstinée. « Elle ne se protégeait pas, explique Bernard Comment. Elle donnait, elle donnait tout. On ressent à la lire l’incroyable sincérité de cette femme, son absence totale de cynisme et son extrême fragilité. C’est peut-être pour cela qu’elle reste autant dans l’imaginaire collectif, c’est un phénomène étrange. »

« Je pense que c’est une bonne chose de remettre Marilyn à la place d’une femme qui, sans être une intellectuelle, était éprise du langage dans toutes ses formes, et notamment sa forme poétique », poursuit Michel Schneider, écrivain et psychanalyste, qui a montré un visage complexe de l’actrice dans son roman Marilyn dernières séances (2).

« Les mots étaient pour elle la seule et grande question. Elle avait beaucoup de difficultés à parler, et les photos furent un moyen d’expression plus facile. » Mais insatisfaisant. La poésie, les confessions intimes, l’auto-analyse deviennent un refuge et un langage.

« Elle était un poète au coin de la rue essayant de réciter ses vers à une foule qui lui arrache ses vêtements », disait Norman Mailer. C’est à ce poète empêché de marcher par un corps dévorant que rend grâce ce livre. Les vers de Marilyn ne sont pas ceux d’un écrivain mais ceux d’une femme qui donne une forme à sa demande affective. Ils touchent, telle cette phrase d’un fol espoir et d’une incapacité mêlés : « À partir de demain je vais prendre soin de moi. »

(1) coauteur, avec Bertrand Tavernier, de Cinquante ans de cinéma américain, Éd. Omnibus.
(2) Marilyn dernières séances, Grasset et Folio.

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