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Divine Marilyn Monroe
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Marilyn Monroe
1926 - 1962

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2 août 2012

Le Nouvel Observateur 2/08/2012

lenouvelobs_coverLe magazine français Le Nouvel Observateur n°2491, paru le 2 août 2012 consacre un article de 4 pages à Marilyn Monroe (chapitre 4, par François Forestier).
 prix: 3,50  


Marilyn Monroe, ange et démon
Par François Forestier
en ligne
sur nouvelobs.com  

Avec "Le Prince et la Danseuse", le conte de fées de Marilyn Monroe, dont on commémore le 50e anniversaire de la mort, tourne au cauchemar.

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Une collection unique de près de 4.000 photographies de Marilyn Monroe, dont certaines jusqu'à présent non publiées, sera exposée en août en Pologne avant d'être mise aux enchères, a indiqué vendredi le quotidien Gazeta Wyborcza. (c) Afp

Marilyn, vêtue d'une robe sombre en velours, le cou orné d'une rangée de perles, descend l'escalier de marbre blanc. C'est une apparition magique. Laurence Olivier la prend par le bras, la mène vers son fauteuil. La conférence de presse pour annoncer le tournage du "Prince et la Danseuse" est prometteuse : Laurence Olivier, le plus grand acteur du monde, et Marilyn Monroe, la femme la plus célèbre du cosmos. Merveilleux casting.
Les journalistes, hypnotisés, demandent à Marilyn : "Vous allez continuer avec l'Actor Studios ?" Elle bat des cils, sa gorge palpite. Elle répond : "Je voudrais me développer de toutes les façons possibles." Silence. Laurence Olivier prend la parole : "Miss Monroe a un talent... Mmm... Extraordinaire pour vous faire croire une minute qu'elle est une petite chose coquine et, la minute suivante, vous convaincre qu'elle est une ravissante idiote", dit-il. Les photographes shootent au niveau du genou, espérant prouver que Marilyn ne porte rien sous sa culotte. L'atmosphère est électrique. Soudain, la bretelle de la robe de Marilyn cède. La salle devient dingue. Marilyn se rajuste, gênée, innocente, rougissante. Une assistante apporte une épingle de nourrice. Marilyn la lui a remise juste avant l'"accident".

"Fais comme si tu étais une bouteille de ketchup"

Depuis qu'elle est tombée sous de l'empire de Lee Strasberg, le gourou de l'Actor Studio, Marilyn s'emploie à devenir une tragédienne. Elle répète Eschyle, martèle Shakespeare, énonce James Joyce. L'épouse de Lee, Paula Strasberg, une sorte de sorcière adipeuse en djellaba noire et éternellement coiffée d'un chapeau de paille, cornaque Marilyn tout le temps, à prix d'or - 1 500 dollars la semaine. Les metteurs en scène deviennent fous, de voir cette ombre sinistre souffler des âneries à l'oreille de la blonde. "Fais comme si tu étais une bouteille de ketchup" ou "imagine une brosse à dents très sale", voilà les indications scéniques de la Strasberg.

Le précédent réalisateur de Marilyn, Joshua Logan, a failli verser dans la rage baveuse, pendant le tournage de "Bus Stop". Maintenant que la star est sa propre productrice, personne ne peut plus la contredire. Elle navigue entre son psy et son médecin, et fait des efforts pathétiques pour plaire à son nouveau mari, Arthur Miller, auteur dramatique en vogue. Lequel est empêtré dans ses déclarations devant la Commission des Activités anti-américaines. Soupçonné d'être communiste, il est invité à balancer des noms, comme son ex-ami Elia Kazan. Il ne le fera pas. Il finaude, se dérobe, a signé une pièce anti-McCarthy, "Les Sorcières de Salem". Cet intellectuel avec cette blonde ? C'est l'union de la Belle et de la Bête, daube la presse.

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  Laurence Olivier à Marilyn : « Soyez sexy. » Catastrophe : c'est exactement ce qu'elle ne veut pas entendre. © DR  

Quand Marilyn et Miller sont arrivés en Angleterre pour « Le Prince et la Danseuse », ils ont été accueillis comme des seigneurs. Flanqués de quatre motards, ils ont été déposés à Parkside House, un manoir géorgien qui jouxte le palais de Windsor. Onze chambres à coucher, un parc privé, une armée de valets, thé à tous les étages. Mais la réception fastueuse masque le mépris de Laurence Olivier pour le maigre talent de dramaturge de Miller. De plus, Olivier est noyé dans les problèmes que lui pose son épouse, la sublime Vivien Leigh, qui le cocufle allégrement avec un autre acteur, Peter Finch, avant de s'offrir, nue sous un manteau de fourrure, au premier passant venu. C'est que lady Olivier a sombré dans une schizophrénie agressive. Sir Laurence, qui doit interpréter le rôle principal et mettre en scène le film, compte sur Marilyn pour redorer son blason. Il est sous le charme, absolument.

Tandis que Miller se met à écrire une adaptation de l'une de ses pièces, Marilyn se rend à l'essayage. Elle est dans son état non-Marilyn : blême, le cheveu gras, le regard égaré. Laurence Olivier est stupéfait. Derrière elle, à trois pas, Paula Strasberg. La magie s'effrite instantanément. On débarbouille l'actrice, on la maquille, on l'éclaire. Ouf, c'est réparé. Le conte de fées entre le grand-duc Charles de Carpathie et la danseuse Elsie, surnommée The Coconut Girl, peut commencer. Mince histoire d'amour, dans la tradition des pâtisseries viennoises - tout repose sur la légèreté, la drôlerie, la vivacité. C'est ce que Laurence Olivier essaie d'expliquer à Marilyn. Celle-ci le regarde comme une huître morte. Paula Strasberg murmure à l'oreille de l'actrice. Sir Laurence se contient pour ne pas faire expulser cette Carabosse. Le 30 juillet 1956, le tournage débute. Marilyn arrive une heure en retard. Le deuxième jour, deux heures. Le troisième… Les acteurs anglais sont ponctuels, connaissent leur texte, n'ont pas besoin de se chauffer comme les derviches de l'Actors Studio. Laurence Olivier se consume de colère. Marilyn, elle, pense qu'au contact de ce shakespearien renommé un peu de son éclat va déteindre sur elle. C'est son obsession. Le soir, avec Arthur Miller, elle ne songe qu'à sortir de son rôle de bimbo. Son mari l'observe avec dépit : il a épousé la plus belle créature du monde, il se retrouve avec une névrosée bourrée de pilules, torturée par son image, dévorée d'angoisse, agressive, agaçante. Il espérait être avec Marilyn, il est avec la Poison.

Laurence Olivier, costumé en aristocrate d'opérette, se tourne vers Marilyn et, juste avant que la caméra ne se mette en marche, lui dit : « Soyez sexy. » Catastrophe : c'est exactement ce qu'elle ne veut pas entendre. Elle est donc utilisée, une fois de plus, pour sa sensualité ? Pas pour son talent ? Elle fuit, s'enferme dans sa loge, appelle Lee Strasberg à New York, pleure la nuit, tempête dans les onze chambres à coucher, rage. On s'est moqué d'elle. Miller se cache la tête sous l'oreiller. Elle ouvre le carnet de notes de son mari, lit : « J'ai pensé avoir épousé un ange, je me suis trompé. » Là, Marilyn craque complètement. Elle a déjà été abandonnée par son père, par sa mère, par son producteur, par ses deux premiers maris. On la laisse tomber une fois de plus ? Miller repart aux Etats-Unis, pour apparaître devant les inquisiteurs. Marilyn avale des poignées d'anxiolytiques et boit du champagne. Puis elle couche avec le gentil assistant, Colin Clark, qui fera de cette aventure un livre - non, deux. En attendant, Laurence Olivier se retrouve avec deux folles : sa femme, qui vient de faire une fausse couche, et son actrice, qui est camée. Quand Arthur Miller revient, il fait grand cas de se montrer à la première londonienne de sa pièce « Vu du pont ». Il demande sa carte de membre du Comedy Club, devant les photographes. Pour ce faire, il doit certifier qu'il est éligible et que sa femme n'est pas « indésirable ». Il certifie énormément.

Lee Strasberg arrive au studio. Il lui est interdit d'entrer, il reste à la grille. Sa femme, qu'Olivier surnomme « The Beast », tempête. Marilyn plonge dans un marécage opiacé. Son look se détériore. Elle ne se souvient plus de son texte. Le directeur photo, Jack Cardiff, qui a travaillé avec Huston sur « African Queen » et avec le tandem Michael Powell-Emeric Pressburger, fait tout pour camoufler les dégâts. Par moments, Marilyn retrouve son éclat, sa vivacité, sa fraîcheur. Puis elle retombe dans une aboulie pâteuse, et déserte le plateau le lendemain. Ravie, elle écoute Lee Strasberg lui expliquer qu'elle est géniale, que Laurence Olivier est un acteur surestimé, qu'elle n'est pas jugée à sa vraie valeur. Son mari pense qu'elle est une « pute emmerdante », dit-elle à Strasberg. Arthur Miller rétorque que c'est faux, et que les Strasberg sont des serpents venimeux. L'ambiance est bien pourrie. Pour alléger, Miller emmène Marilyn à Stratford-upon-Avon, visiter le lieu de naissance de Shakespeare. La presse anglaise note que le couple fait chambre à part, désormais. Un adolescent enamouré campe devant le manoir, jour après jour, une fleur à la main. Finalement, Marilyn sort, lui adresse quelques mots et le remercie pour la belle rose. Puis elle l'embrasse sur la bouche. Un demi-siècle plus tard, le vieil homme est encore émerveillé.

De fable charmante, « le Prince et la Danseuse » vire au cauchemar. Quand Laurence Olivier demande à Marilyn de se déplacer pour être dans l'axe de la caméra, celle-ci rétorque : « Vous ne me voyez pas. Pas la peine d'être ici, alors », et elle s'en va. Milton Greene, l'associé de Marilyn, ex-photographe devenu producteur, s'alarme de la note de téléphone (la psychanalyse longue distance, c'est cher), des retards, du budget qui explose. Un jour que Marilyn attend avec Paula dans sa loge, l'assistant fait savoir au metteur en scène que la star est prête. Il entend Laurence Olivier, gentleman exquis, pair du royaume, dire  : « Qu'elle aille se faire foutre. » Et Marilyn recommence ses caprices : alors que l'équipe attend, elle commande des robes, des chaussures, des ensembles. Le 29 octobre, elle est officiellement présentée à la reine, devant laquelle elle fait une jolie révérence, en robe lamée or, bretelles de topazes. Sur les clichés, Sa Majesté regarde avec curiosité le décolleté très ajusté de sa voisine de palier. Mais peut-être jauge-t-elle les topazes…

Le tournage s'achève en novembre, avec onze jours de retard. Avant de rentrer aux Etats-Unis, où Arthur Miller a finalement été très légèrement condamné pour avoir « manifesté du mépris pour la cour » et non pour ses opinions de gauche, le couple se rend à une soirée, pour rencontrer deux acteurs français : Simone Signoret et Yves Montand. Deux ans plus tard, Marilyn tournera « Le Milliardaire » avec ce dernier. Le 13 juin 1957, « le Prince et la Danseuse » sort au Radio City Music Hall, l'une des plus belles salles de New York. A cette occasion, Marilyn, apparemment heureuse, décrit à la presse la petite maison au bord de la mer où elle passe ses vacances avec son mari, « juste assez grande pour nous et des enfants », et, au détour d'une interview, dit : « La seule chose dont j'aie peur, c'est de moi-même. » Elle a raison : sa consommation de pilules s'accroît, ses absences aussi. Bientôt, elle sera internée. Mais, pendant le tournage du « Prince et la Danseuse », un événement mondain a eu lieu : Grace Kelly est devenue princesse de Monaco. Or, il y a un an, c'est Marilyn qui a été approchée pour être l'élue. Elle a simplement répondu : « Monaco ? C'est où, ça ? » Elle a failli vivre l'histoire du « Prince et la Danseuse », en vrai. Bientôt, le destin va lui offrir une deuxième chance, un deuxième prince : JFK. Elle rêvera de devenir première dame. A l'époque, pas question d'être la « first girl-friend ».

Le plus étonnant, c'est que le film de Laurence Olivier, s'il est fade et mou, n'existe que par la présence de Marilyn. Les orages, les angoisses, l'amertume, rien ne transparaît : Marilyn est lumineuse, parfois un peu rêveuse, mais si sexy, si touchante, on ne voit qu'elle. Le « plus grand acteur du monde », à côté, est aussi sensuel qu'un ravier à margarine. Il a de la prestance, de l'allure, du style, mais il est déplacé. Il voudrait être Cary Grant, il n'est que l'ombre de sa manchette. Marilyn va bientôt tourner son chef-d'oeuvre absolu : « Certains l'aiment chaud ». C'est là que Tony Curtis, exaspéré, déclarera : « Embrasser Marilyn, c'est comme embrasser Hitler », comparaison discutable mais pittoresque. Surtout, l'espoir de fonder un foyer va fondre comme un glacier sous réchauffement climatique. Déjà, Arthur Miller s'éloigne. Le jour de leur mariage, il a offert à sa fiancée un bracelet en or. Avec ces mots : « A à M, juin 1956. Maintenant et à jamais. »

Le bonheur ? Jamais.

Lire l'intégralité de l'article de François Forestier, "Marilyn, ange et démon", dans "le Nouvel Observateur" du 2 août 2012.
sur le site  cinema.nouvelobs.com   


Marilyn : « Merci de m'aider à sauver ma vie »
le 4/08/2012
Par Bernard Comment
en ligne
sur cinema.nouvelobs.com

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 © KOBAL-AFP-© DR  

Chaque semaine, l'éditeur des écrits et dessins de la star - mandaté par la famille Strasberg - nous offre un document rare. Aujourd'hui, une lettre inédite à Lee Strasberg

Durant les premiers mois de 1956, Marilyn Monroe, désormais new-yorkaise, quitte sa nouvelle ville d'adoption pour se rendre sur le tournage de « Bus Stop ». Elle rentre d'abord à Hollywood, après plus d'un an d'absence, puis se rend à Phoenix (Arizona) et à Sun Valley (Idaho), avant de revenir à Los Angeles où elle réside au luxueux hôtel Chateau Marmont, sur Sunset Boulevard (elle y retrouve Arthur Miller, pour des amours encore clandestines à ce moment-là). Le réalisateur de « Bus Stop », Joshua Logan, était incertain au départ sur le choix de Marilyn et s'était renseigné auprès de Lee Strasberg, qui l'avait chaleureusement recommandée, convaincu de l'énorme talent d'actrice de celle que les studios de Hollywood s'efforçaient d'enfermer dans un rôle de blonde sexy et superficielle. Elle tenait ainsi l'occasion de démontrer son talent, avec un beau rôle complexe, dirigée par un cinéaste de talent.

Quatorze mois plus tôt, en décembre 1954, alors que le monde du cinéma la reconnaissait enfin comme une star en l'honorant d'un grand dîner de gala après les énormes succès, coup sur coup, de « Niagara », « Les hommes préfèrent les blondes » et « Comment épouser un millionnaire », elle avait quitté la Côte Ouest pour se rendre à New York, à la fois pour y fonder une société de production cinématographique (avec le photographe Milton Greene) et pour suivre les cours de Lee Strasberg à l'Actors Studio. La décision de ce déplacement est vertigineuse, et exceptionnelle : aucune star n'a jamais renoncé à l'éclat de la gloire pour aller se perfectionner sur les bancs d'une école, fût-elle hautement prestigieuse.

Ce choix, au demeurant, ne manque pas de cohérence. En effet, la formation de Marilyn au métier de comédienne s'est toujours faite sous les auspices du grand maître russe, Stanislavski. Ce choix est dû au départ à un certain hasard, lorsque la Columbia donne comme coach à sa starlette Natasha Lytess, formée à cette tendance de l'art dramatique. Cela relève ensuite d'une vraie décision, quand Marilyn va suivre l'enseignement de Michael Tchekhov, le neveu d'Anton, lui aussi apôtre de Stanislavski. Et c'est donc en bonne logique que Marilyn se rend à New York auprès de Lee Strasberg, un des fondateurs de l'Actors Studio, dont la « méthode » consiste à se fondre totalement dans le personnage, à s'imprégner de ses goûts, de ses réflexes, de sa façon de vivre et de sentir (en complément, Lee Strasberg encourageait ses étudiants à entreprendre une psychanalyse, ce que fit Marilyn dès les premiers mois de 1955). De fait, le génie de Marilyn tenait à ce qu'elle ne jouait pas, mais qu'elle était - à l'écran comme sur les photos. Dans son livre « Tu vois, je n'ai pas oublié », Montand ne dit pas autre chose : « Marilyn était un être d'exception dans la mesure où c'était sa lumière intérieure qui lapropulsait à l'avant-scène, devant les projecteurs. Si tu crois en Dieu, tu peux dire que c'est Dieu seul qui produit une lumière pareille, une lumière que ne maîtrise pas celui qu'elle habite… Marilyn soufrait de ne pas être une actrice reconnue, mais ce n'était pas véritablement une actrice : elle se situait bien au-delà du jeu. »

Dans les coulisses de « Bus Stop » se joue un petit drame. Natasha Lytess n'est plus là, elle a été évincée par Paula Strasberg, la femme de Lee, qui sera le coach de studio de Marilyn jusqu'à la fin, au grand dam parfois de célèbres réalisateurs (George Cukor, John Huston) supportant mal cette double commande où le commentaire sur les scènes tournées et la nécessité de les refaire ou non appartenait davantage à Paula qu'à eux-mêmes.

Ce qui est sûr, c'est que Lee Strasberg a joué un rôle déterminant dans la vie et la carrière de Marilyn. Il a d'emblée cru en elle, qu'il considérait comme une nouvelle Duse, promise à une étincelante carrière sur les planches. Il avait compris que ses peurs et sa fragilité devaient devenir sa force, et que seules la technique et la discipline pourraient lui permettre d'exprimer son fragile équilibre au bord de l'abîme. Marilyn se sentait enfin comprise.

Ce brouillon de lettre sur papier à en-tête du Chateau Marmont aurait dû figurer dans « Fragments ». Il se trouve simplement qu'il était classé par erreur dans les courriers reçus par Marilyn (des archives qui feront l'objet d'un gros volume à paraître en automne 2013 aux éditions du Seuil), et n'a été découvert que quelques mois après la publication des écrits intimes. Il m'a paru qu'en cette date anniversaire il était légitime de faire paraître le texte dans « le Nouvel Observateur », qui avait consacré sa couverture à Marilyn lors de la sortie de « Fragments », en octobre 2010, ce qui permettra à chacun de glisser les deux pages ici présentes dans le livre, comme un précieux complément. Je suis, à titre personnel, évidemment touché par cette lettre où Marilyn se compare à « un poisson hors de l'eau » (ce qu'elle était en effet, perdue parmi la foule des cyniques), le titre d'un de mes romans…

La lettre de Marilyn à Lee Strasberg

Cher Lee,

Si je n'avais pas trouvé le moyen de me mettre au travail je serais (comme je l'ai toujours été depuis que j'ai une conscience) un poisson hors de l'eau - agitée et rêvant (à des choses impalpables auxquelles je n'ai pas accès) et cent fois plus nerveuse, et totalement désespérée. Je reste mal organisée - mais j'entrevois même légèrement mes responsabilités pour moi-même et pour les autres qui m'ont aidée et même ceux qui m'ont abîmée et qui sont tous mes autres moi-même, dans ce que j'endure, ce que par miracle je parviens à faire. Mais Lee, pourquoi est-ce que ça doit être si douloureux ? sauf que j'éprouve plus fortement que jamais à quel point l'être humain est dans la survie.

J'essaye d'être même plus sociable que je l'ai jamais été mais les gens semblent prendre cela à tort pour une sorte de [mot manquant] et pour une faiblesse revendiquée qui et comme les poulets - qui donnent des coups de bec à ceux qui sont malades et s'affaiblissent - jusqu'à ce que je sente que je vais tout lâcher et mourir - par leur faute et surtout par la mienne - je suis certaine que tout ceci semble absurde - mais je vous remercie de votre patience. Et de laisser Paula à mes côtés - elle m'aide - même parfois elle a la bonne idée - ainsi je peux parler avec elle et parfois avoir l'espoir de m'identifier à sa présence féminine et chaleureuse alors que toutes les autres personnes avec qui je parle se mettent à penser que je débloque et leur grande inquiétude - semble me terrifier - la crainte qu'ils aient raison avec leur inquiétude.

Merci, merci, merci de m'aider à sauver ma vie.

Peut-être que je ne serai jamais capable de faire ce que je veux faire - mais au moins j'ai de l'espoir. Je ne sais pas comment je joue - je sais juste que je peux rester concentrée, au moins une partie du temps - et que les exercices que j'ai appris en cours peuvent toujours marcher à condition que je les convoque franchement.

Merci.

Amitié

M

Mon amitié à Suzie et Johnnie

(*)Susan et John, les deux enfants de Lee et Paula Strasberg.

16 août 2011

12/12/1955 Première de The Rose Tattoo

Le 12 décembre 1955, Marilyn Monroe se rend à la première du film de Daniel Mann The Rose Tattoo (La Rose Tatouée) à l'Astor Theatre de New York, avec dans les rôles principaux, Anna Magnani et Burt Lancaster, pourtant absents à cette première new-yorkaise. Marilyn, resplendissante dans une robe noire assortie de longs gants noirs et d'un fourreau blanc, portant de longues boucles d'oreilles, pose avec malice et glamour devant les photographes et les caméramen venus spécialement filmer l'arrivée des stars.

On December 12, 1955, Marilyn Monroe goes to the premiere of Daniel Mann's movie The Rose Tattoo at the Astor Theater in New York, with Anna Magnani and Burt Lancaster in the main roles, not present at this premiere. Marilyn, resplendent in a black dress matched with long black gloves and a white sheath, wearing long earrings, poses with mischief and glamor in front of the photographers and the cameramen who came specially to film the arrival of the celebrities.

 


  L'arrivée de Marilyn

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 Photographie de Peter Haas
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 Photographie de Paul Slade
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  video de l'arrivée de Marilyn


 Captures
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 Dans le hall du cinéma

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- de la collection de Frieda Hull, une fan des Monroe Six
-from the personal collection of Frieda Hull, one of the 'Monroe Six'
 


Après la projection du film, les célébrités se rendent à une soirée tenue au Sheraton Astor Hotel, dans le but de récolter des fonds pour l'Actors Studio (100 000 dollars seront obtenus), lors d'un dîner et d'une soirée dansante où les reporters sont nombreux. Marilyn est escortée par Marlon Brando, avec qui elle vit alors une aventure amoureusement secrète à cette période. Parmi les invités, se trouvent Lee, Paula et Susan Strasberg, le couple Rosten, Arthur Jacobs, Jayne Mansfield et Arthur Miller, qui sera photographiée publiquement pour la première fois au côté de Marilyn.

After the screening of the film, the celebrities go to a party held at the Sheraton Astor Hotel, with the aim of raising funds for the Actors Studio (100,000 dollars will be obtained), with a dinner and a dance party where reporters are numerous. Marilyn is escorted by Marlon Brando, with whom she then lives a lovingly secret adventure during this period. Among the guests are Lee, Paula and Susan Strasberg, the Rosten couple, Arthur Jacobs, Jayne Mansfield and Arthur Miller, who will be pictured publicly for the first time alongside Marilyn.

 Marilyn & Marlon Brando

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  Marilyn et Marlon Brando en interview pour la BBC

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-photographie de Nate Cutler >>
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-photographie de Sid Caesar >>
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- L'interview -


 >> Marilyn au dîner
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 >> Marilyn avec l'écrivain Bill Denby et sa soeur Dorothy Denby
photographie de Max Peter Haas

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 >> Marilyn avec les Strasberg
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  >> Marilyn avec Susan Strasberg et Jayne Mansfield
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> Helen Hayes et Joan Crawford
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  >> Marilyn danse dans les bras de Marlon Brando
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>> Photos de Roy Schatt: Marilyn et Arthur Miller
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>> Photo de Phil Stern 
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Séance "Actors Studio"
- Milton H Greene -

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 dans la presse

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13 avril 2011

Docu TV - Marilyn in Manhattan

Marilyn in Manhattan

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Année: 1998
Produit par Sarah M. Chereskin
Pays: USA
Durée: 55 minutes

Documentaire sur le lien entre Marilyn Monroe et la ville de New York; avec de nombreuses images d'archives de Marilyn Monroe et des interviews de: Amy Greene (veuve du photographe Milton Greene), Ben Gazzara (acteur), Donald Spoto (biographe), Jay Kanter (agent de Marilyn à New York), Susan Strasberg (fille de Lee Strasberg), Joshua Greene (fils de Amy et Milton Greene), James Bacon (reporter), Phil Schaap (historien de jazz), Lee Strasberg, Ellen Burnstyn (actrice), Floyd Mc Swane (employé de l'hôtel Fontainebleau), John Springer (publiciste de Marilyn à NY).
>> Fiche du docu sur imdb  

>> Captures:
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 > Vidéo -Docu en 6 parties- partie 1

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13 février 2011

03/01/1957 - Départ de New-York pour la Jamaïque

Le 3 janvier 1957, Marilyn Monroe et Arthur Miller quittent New York et s'envolent pour la Jamaïque par un avion de la Avancia Airlines pris à l'aéroport d'Idlewild (trajet New York - Montego Bay), pour y célébrer leur lune de miel qui avait été reportée à cause du tournage du film Le prince et la danseuseLee Strasberg a accompagné le couple jusqu'à l'aéroport. Marilyn et Arthur partent avec Morton Miller (le cousin d'Arthur) et sa femme Florence.
Les reporters présents en profitent pour demander au couple s'ils comptent avoir un enfant, ce à quoi Arthur leur répond: "Nous avons décidé de ne faire aucun commentaire sur ce sujet."

 On January 3, 1957, Marilyn Monroe and Arthur Miller left New York and flew to Jamaica by an Avancia Airlines plane taken at Idlewild airport (New York - Montego Bay), to celebrate their honeymoon which has been postponed due to the filming of The Prince and the Showgirl. Lee Strasberg accompanied the couple to the airport. Marilyn and Arthur leave with Morton Miller (Arthur's cousin) and his wife Florence.
The reporters present take the opportunity to ask the couple if they plan to have a child, to which Arthur replies: "We resolved to make no comment on that."


- Au départ de New York, aéroport d'Idlewild -
- Leaving from New York, Idlewild airport -

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- Marilyn & Morton Miller -
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- Dans le salon d'attente: Marilyn et Morton Miller -
-In the airport lounge: Marilyn and Morton Miller -
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- photographie de Bruce Hopkins 

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A leur arrivée à l'aéroport de Palisadoes de Kingston à 7 heures, un verre de bienvenue (un punch de rhum) leur est offert. Marilyn et Arthur prennent le temps de répondre aux journalistes présents :
- Arthur Miller déclare qu'il écrit une pièce pour Marilyn, qui "n'a pas encore de titre. Elle portera sur la vie contemporaine."; il est très fatigué, déclarant "Après l'avion, je ne supporte presque plus rien.";
- A un journliaste qui demande: "Miss Monroe, si vous deviez choisir entre votre mari et votre carrière, laquelle choisiriez-vous ?", Marilyn répond: "Je n'ai pas à choisir, mais si je devais le faire, mon mari."
Puis pendant que l'ensemble des bagages sont chargés dans la voiture, Marilyn salue la foule et signe quelques autographes, tout en se laissant prendre en photos.
Ils prennent ensuite la voiture et font la route pendant 2 heures et demie pour aller à Ocho Rios.

At their arrival at Kingston, Palisadoes Airport, at 7:00 am, they are offered a welcome drink (a rum punch). Marilyn and Arthur take the time to answer to the journalists who are present:
- Arthur Miller declares that he write a play for Marilyn that "isn't titled yet. It will be about contemporary life.”; he is very tired, saying that " After the plane, I can hardly bear anything.";
- At a journlist who demands "Miss Monroe, if you had to choose between your husband and your career, which would you pick?", Marilyn answers: "I don't have to choose, but if I had to, my husband."
Then while all the luggage is loaded into the car, Marilyn greets the crowd and signs some autographs, while letting her pictures be taken.
They then take the car and drive for 2.5 hours to go to Ocho Rios.

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- Photos signées -
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- dans la presse -

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Stars and Stripes, 08/01/1957 - USA  

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The Daily Gleaner , 04/01/1957 

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Boone News Republican , 10/01/1957


source:
- Coupures de presse du Forum Everlasting Star (thanks to the forum for the press clippings)
- article "Marilyn Munroe arrives for a two-week visit" sur Jamaica Gleaner (en anglais)


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31 mai 2010

Docu TV - The Legend of Marilyn Monroe

The Legend of
Marilyn Monroe

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Année: 1966
Réalisé par Terry Sanders
Raconté par John Huston
Ecrit par Theodore Strauss et Terry Sanders
Durée: 53 minutes
Diffusé aux USA le 30 novembre 1966

docuthelegenddvdDocumentaire biographique sur la vie de Marilyn Monroe avec des extraits d'archives et des interviews de ses proches. Les intervenants: Albert et Ida Bolender (parents d'adoption), Mable Ellen Campbell (professeur de science), James Dougherty (premier mari), Milton H. Greene, Tom Kelley, Harry Lipton (agent), Robert Mitchum, Eunice Murray (gouvernante), Emmeline Snively (son premier agent de la Blue Book), Lee et Paula Strasberg, Shelley Winters..
Le documentaire a été édité en DVD en 2001
> le commander sur amazon 
>> Fiche du docu sur imdb 

> partie 1

> partie 2

> partie 3

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12 juin 2009

21/01/1961 Retour à New York

Après avoir divorcé d'avec Arthur Miller au Mexique (où la procédure de divorce y était plus rapide), Marilyn Monroe est de retour à New York le 21 janvier 1961, avec son avocat Aaron Frosch et où elle retrouve Lee Strasberg

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> Photographie de Terry Arden
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7 juin 2009

13/03/1961 Roseland Ball

Le 13 mars 1961, à New York, Marilyn Monroe participe au gala de charité The Roseland Dance Hall organisé par les Strasberg. Parmi les invités: Lee Strasberg et sa femme Paula Strasberg, l'actrice Vivien Leigh et le réalisateur du film "Arrêt D'autobus", Joshua Logan. Marilyn est arrivée accompagnée de John Springer.
Marilyn légua un manteau de fourrure en vison qui fut vendu aux enchères dont les profits allèrent à l' Actor's Studio Benefit.

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La journaliste Danièle Georget et le photographe Caude Azoulay, qui travaillent pour Paris Match, étaient présents. Il se souviennent:
Claude Azoulay: "Il y avait une soirée à New York, pour le bal de l'Actors Studio. Elle était là, à cette soirée de gala, elle n'était pas très gaie. elle était nostalgique. Et à un moment, on appelle Marilyn au micro pour aller sur scène. Elle avait cette robe moulée magnifique. Alors, je la suis, elle quitte sa table, elle va et monte sur l'estrade, il y avait trois marches à monter. Et en montant les marches, 'crack', la robe se déchire juste derrière. Elle n'avait rien en-dessous! Bon, elle monte et là, panique ou réflexe de Marilyn Monroe, devant toute la salle, alors qu'elle est sur scène, elle se retourne et fait "Ouuuhhh" comme dans "Certains l'aiment chaud"; avec un grand sourire. On lui a amené son vison qu'elle a mis autour de sa taille. Et puis elle a fait son petit speech, c'était magnifique comme scène !"
Danièle Georget: "A la fin de la soirée, elle appuyait sa tête sur sa main. On voit qu'elle a trop picolé et qu'elle est d'une tristesse. Et là, c'est le contraire de la photo de star."

>> photos de Claude Azoulay
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>> photos de Peter Basch
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>> articles presse magazines:
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>> sources web:
* commentaires d'Azoulay et Georget dans le docu tv  Match, l'album des français 2    

2 février 2008

6/02/1962 Marilyn au théâtre

Marilyn Monroe à une représentation de la pièce MacBeth le 6 février 1962 avec Lee Strasberg et sa femme Paula au Old Vic Theater de New York.
Marilyn Monroe at the Theatre, at a representation of the play "MacBeth", in February, 6, 1962, with Lee Strasberg and his wife Paula, at the Old Vic Theatre, NYC.

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2 février 2008

8/08/1962 L'enterrement de Marilyn

Marilyn Monroe est inhumée le 8 août 1962 au Westwood Memorial Cemetary de Los Angeles. C'est son ex-mari et ami fidèle Joe DiMaggio, épaulé par Berniece Miracle la demie-soeur de Marilyn, qui se chargèrent d'organiser les funérailles - une petite cérémonie privée à 13h00 où aucune star d'Hollywood - Frank Sinatra, les Lawford, et même Dean Martin, qui épaula Marilyn lors de ses démêlés avec la Fox - ne furent conviés, malgré leurs protestations. Joe DiMaggio a écarté le tout Hollywood, qu'il rendait responsable de la disparition de Marilyn. On raconte que Frank Sinatra serait venu restant derrière les portes du cimetière; quand à Peter Lawford, il déclare: "Je suis choquée. Pat est venue par avion lundi soir en provenance de Hyannis Port, où elle était en vacances avec les enfants, pour assister aux funérailles de Marilyn. Mais nous n'avions pas été invités. Je ne sais pas qui en est responsable mais tout ça a été mal géré." Et Arthur Jacobs, responsable de la publicité de Marilyn, de déclarer que si Marilyn aurait elle-même établi la liste des invités, la moitié des personnes présentes n'aurait pas été sur sa liste et beaucoup de ses amis y auraient été inclus.
Allan Abbott et Ron Hast, qui étaient dans les porteurs du cercueil, ont aidé Joe DiMaggio pour l'organisation des funérailles: le corbillard, les fleurs, et d'autres services.
Parmi les 25 invités, se trouvent l'entourage professionnel de Marilyn, certains pourtant fraîchement remerciés: Pat Newcomb, Eunice Murray, Ralph Greenson en famille, et des amis de toujours comme Anne Karger et les Strasberg.
Whitney Snyder, son maquilleur de toujours, l'a maquillée pour la dernière fois (après avoir bu du whisky), et on lui a passé la robe verte de chez Pucci qu'elle aimait tant porter. A cause des dommages créés par l'autopsie, la coiffeuse de Marilyn, Agnes Flanagan, lui fixa une perruque, reproduisant la coiffure de la star lors de son dernier film Something's Got to Give. L'éloge funèbre fut prononcée par Lee Strasberg. Bouleversé, Joe DiMaggio se pencha pour un dernier hommage sur le cerceuil de bronze et murmura à trois reprises: "Je t'aime." La cérémonie prit fin avec l'un des airs préférés de Marilyn: "Over the Rainbow" interprété par Judy Garland.

Marilyn Monroe is buried in August 8, 1962 in Westwood Memorial Cemetery in Los Angeles. This is her ex-husband Joe DiMaggio, supported by Berniece Miracle -the half-sister of Marilyn-, who took charge of the funeral arrangements - a small private ceremony at 1 am where no Hollywood celebrities - Frank Sinatra, the Lawford, and even Dean Martin, who helped Marilyn with her involvements with the Fox - were not invited, despite their protests. Joe DiMaggio dismissed the Hollywood middle, that he made responsible for the disappearance of Marilyn. It is said that Frank Sinatra would have come and stayed back the door of the Westwood Memorial Park; and Peter Lawford said: "I am shocked. Pat flew in monday night from Hyannis Port where she had been vacationning with the kids, to just attend the Marilyn's funeral. But we were not invited. I don't know who's responsible but the whole thing was badly handled." And Arthur Jacobs declaring that if Marilyn had herself established the guest list, half of those who were present would not have been on her list and many of her friends have been included on it.
Allan Abbott et Ron Hast, who were the pallbearers, helped Joe DiMaggio to organize the funerals: hearses, flowers, and other services.

Among the 25 guests, are the professional circle of Marilyn, some freshly yet thanked: Pat Newcomb, Eunice Murray, Ralph Greenson family, and friends always like Karger and Anne Strasberg. Whitney Snyder, her makeup artist from always has makeup her for the last time (after drinking whiskey), and Marilyn wore the green Pucci dress she loved. Because of the damage created by the autopsy, the hairdresser Marilyn, Agnes Flanagan, fixed her a wig, replicating the hairstyle of the star during her last movie "Something's Got to Give". The eulogy was given by Lee Strasberg. Affected, Joe DiMaggio leaned for a final tribute to the bronze casket and whispered three times: "I love you." The ceremony ended with a favorite tunes Marilyn: "Over the Rainbow" sung by Judy Garland.

> Avant l'enterrement, Inez Melson se rend au cimetière
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> Avant l'enterrement, préparation du service de sécurité
 
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> La foule assiste de loin aux funérailles
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> Arrivée du corbillard
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> Placement du cercueil
les "porteurs" du cercueil sont:
Allan 'Whitey' Snyder, Allen Abbott, Sidney Guilaroff, Ronald Hast, Leonard Krisminsky et Clarence Pierce
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> Joe Di Maggio, son fils Joe Jr, Inez Melson
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> La cérémonie
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> Berniece Miracle (demie-soeur de Marilyn)
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> Joe Di Maggio
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> Georges Barris (photographe)
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> Enid & Sam Kindelkamp (famille d'acceuil d'enfance)
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> Inez Melson et Joe
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> May Reis
 
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> La famille Greenson 
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> Lee et Paula Strasberg
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> Les Strasbergs et Agnes Flanagan
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 > Départ de Joe
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> photographies de Lawrence Schiller
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> photographies de Gene Anthony 
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> photographies de Leigh Wiener 
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> la foule photographiée par Manfred Kreiner 
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 Les invités à la cérémonie (et liens avec Marilyn)
Joe DiMaggio (ex-mari et fidèle ami de Marilyn)
Joe DiMaggio Jr (le fils aîné de Joe)
Berniece Miracle (demie-soeur)
Lee Strasberg
(son prof mentor de l'Actors Studio)   
Paula Strasberg (la femme de Lee et sa coach)
Sidney Guilaroff (coiffeur)
Whitney Snyder (maquilleur)
Anne Karger (amie, mère de Fred Karger ex-amour de Marilyn)
Masry Karger (amie)
George Solataire (ami)
Ralph Roberts (ami)
Patricia Newcomb (attachée de presse)
Eunice Murray (gouvernante et infirmière) 
Ralph Greenson & sa femme (médecin psy)
Rudy Kadensky ( ??)
Inez Melson (manager)
Pat Melson (fille du manager)
Agnes Flanagan (coiffeuse)
Florence Thomas (amie)
Enid & Sam Kindelkamp (famille d'acceuil d'enfance)
Aaron Frosch (avocat New York)
Milton Rudin (avocat Los Angeles)
May Reiss (ancienne attachée de presse)

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Allocution prononcée par LEE STRASBERG:
Marilyn Monroe était un mythe. Elle fut la vivante incarnation de ce dont est capable une femme pauvre issue d'un milieu déshérité et, pour tous, le symbole de l'éternel féminin. Mais les mots me manquent pour décrire le mythe et la légende; cette Marilyn Monroe, je ne l'ai pas connue.
Pour nous, qui sommes aujourd'hui rassemblés, Marilyn était un être vibrant, hardi et timide à la fois, sensible, craignant toujours d'être rejeté, mais également avide de vivre, sans cesse préoccupée de s'accomplir. Je m'en voudrais de heurter ce que le souvenir que vous conservez d'elle peut avoir d'intime et de personnel --elle même recherchait et appréciait cette intimité-- en m'efforçant de raconter à vous qui la connaissiez celle que vous avez connue. Non seulement comme une ombre sur un écran mais aussi comme une brillante individualité, elle se survit dans nos mémoires. Pour nous, Marilyn était une amie dévouée et fidèle, une collègue qui s'efforçait toujours de mieux faire; nous partagions ses angoisses, ses difficultés et certaines de ses joies. Elle faisait partie de notre famille. Que cet effroyable accident ait mis un terme à son appétit de vivre est à peine croyable.
Les succès et le triomphe qu'elle avait remportés sur l'écran ne l'empêchaient pas de caresser des projets d'avenir; elle envisageait de participer aux milles choses passionnantes dont elle rêvait. Car, pour elle comme pour moi, sa carrière ne faisait que débuter et le rêve du talent qu'enfant elle nourrissait n'avait rien d'illusoire. La première fois qu'elle vint me voir, son étonnante sensibilité, demeurée vibrante et intacte, qui
cherchait à s'extérioriser en dépit des conditions de vie auxquelles elle avait été astreinte, me stupéfia. D'autres femmes étaient aussi belles mais il y avait apparemment chez elle un élément de plus, que le public décelait et percevait dans ses interprétations. Quelque chose dans laquelle il se reconnaissait. Elle possédait le don étonnant --à base de désir silencieux, de rayonnement et d'ambition-- de garder ses distances et, en même temps, de faire en sorte que chacun veuille partager ce sentiment, cette candeur enfantine, mélange de timidité et de ferveur. Ce don était plus évident encore lorsque Marilyn était sur scène. Du fond du cœur je regrette que le public qui l'aimait n'ait pu la voir, comme nous l'avons vue, interpréter des rôles qui laissaient pressentir ce qu'elle serait devenue. Elle aurait été, j'en suis persuadé, une grande actrice. Désormais c'en est fait. J'espère que sa disparition contribuera à faire mieux aimer et comprendre une artiste sensible et une femme qui fut pour tous une source de joie et de plaisir esthétiques.
Je ne lui dirai pas adieu, Marilyn détestait les adieux, mais, comme elle qui savait retourner les choses pour qu'elles concordent avec la réalité, je lui dirai au revoir. Car, nous aussi, nous rejoindrons, un jour, le pays pour lequel elle nous a quittés.
 


> video 1

> video 2
 

> video 3 (narré par John Huston)


> Photos agence de presse
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 > New York Mirror du 9 août 1962 - (source: marilyncollector)
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> Daily News
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> New York Mirror
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> Fleurissement de la tombe 
- le 13 août 1962 -
1962-08-13-Death

-le 1er juin 1963-
1963-06-01-memorial 

-en août 1963-
1963-08-01-Death  1963-08-05-crypt 

-en août 1964 (Inez Melson)
1964-08-05-Death  1964-clusc_8_1_00167931a_j 


>> Sur le web:
- infos sur page
cemetaryguide (en anglais)
- infos sur site
marilynmonroe.ca (en anglais)
- des photos sur
thinesclaude (en français)
- photos & infos sur
abbott & hast publications (en anglais)


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20 octobre 2007

1955, Broadway - Pause café pour Marilyn & Lee Strasberg

Marilyn Monroe en compagnie de Lee Strasberg (qui dirige l'Actors Studio) et des amis de l'Actors Studio, dans un café à Broadway, New York, en 1955 juste après avoir assisté à la représentation de la pièce A Hatful of Rain.
Marilyn Monroe with Lee Strasberg (director of the Actors Studio) and friends from the Actors Studio, in a Broadway cafe in 1955 just after they attend the play A Hatful of Rain.

1955_new_york_actors_studio_coffee_with_Lee_Strasberg_1  1955_new_york_actors_studio_coffee_with_Lee_Strasberg_2 
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> de gauche à droite / from left to right:
Frank Corsaro, Michael Gazzo, Marilyn Monroe et Lee Strasberg.
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