Au matin du 25 février 1956, une limousine vient chercher Marilyn Monroe à son appartement new-yorkais au 2 Sutton Place South pour l'amener à l'aéroport. Elle est attendue à Hollywood dans deux jours pour commencer la pré-production de son premier film pour la Fox signé de son nouveau contrat: "Arrêt d'Autobus", l'adaptation cinématographique d'une pièce à succès. Les Marilyn Monroe Productions et la Fox venaient d'arriver à un compromis, et Marilyn rentre triomphante, après un long exil d'une année à New York. Les reporters de la presse et de la télévision guettent son avion au terminal d'American Airlines à Los Angeles. Un accueil tumultueux l'attend: des centaines de journalistes se sont rués sur le tarmac, et il y a une telle foule autour de l'aéroport que Marilyn est la dernière passagère à descendre, elle ne peut sortir qu'au bout de deux heures.
On the morning of February 25, 1956 , a limousine takes Marilyn Monroe at her New York apartment at 2 Sutton Place South to bring her to the airport. She is expected in Hollywood in two days to begin the pre-production of her first film for Fox signed with her new contract: "Bus Stop", the cinematographic adaptation of a successful play. The 'Marilyn Monroe Productions' and Fox has just arrived at a compromise and Marilyn returns triumphant after a long exile of one year in New York. Reporters of the press and television await her plane at the American Airlines terminal in Los Angeles. A tumultuous welcome awaits her: hundreds of journalists rush to the tarmac, and there is such a crowd around the airport that Marilyn is the last passenger to alight, she can get out only after two hours.
> photographie de Leigh Wiener
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Marilyn embrasse Roy Craft, du département publicitaire des studios, et rejoint la salle d'attente de l'aéroport pour la conférence de presse. Milton Greene l'accompagne. Elle répond aux questions: "Oui", elle est un peu fatiguée; "Non", elle n'est pas amoureuse pour le moment "mais je n'y ai pas renoncé"; "Non" Milton Greene ne prend pas toutes les décisions la concernant, Marilyn est la présidente des MM Prod. et Greene le vice-président. Marilyn ne souhaite pas être tournée en ridicule: elle a passé de longs mois à New York pour se perfectionner en tant qu'actrice, fréquentant les cours de l'Actors Studio; de plus, son partenariat avec Greene est moqué dans la pièce de Broadway "Will Success Spoil Rock hunter ?" (qui deviendra un film en 1957 avec Jayne Mansfield: "La Blonde Explosive"). Pour son retour à Hollywood, beaucoup pensent retrouver une "nouvelle Marilyn", qui apparaît en tailleur et cravate noirs et s'exprime d'une manière plus posée:
Déclarations: "Je suis heureuse d'être de retour". "J'éspère avoir grandi un peu, et je sais que je suis bien plus heureuse que lorsque je suis partie". A la question "Etes-vous une nouvelle Marilyn ?" elle répond "Je suis la même. C'est juste l'habillement qui est différent !". "Je préfère dire que j'ai l'approbation de mon réalisateur, car c'est vrai. C'est très important pour moi."
Marilyn hugs Roy Craft, from advertising department of studios, and joins the waiting room of the airport for the press conference. Milton Greene is with her. She answers to the questions: "Yes", she is a little tired; "No", she is not in love for the moment, "but I don"t give up"; "No" Milton Greene doesn't take all decisions concerning her, Marilyn is the president of MM Prod . and Greene the vice president. Marilyn doesn't want to be ridiculed: she spends several months in New York to perfect her as an actress, going to the Actors' Studio; Moreover, its partnership with Greene is laughed at the broadway play "Will Success Spoil Rock Hunter ?" (which will become a movie in 1957 with Jayne Mansfield). For hers return to Hollywood, many think finding a "new Marilyn ", who appears in a black suit and tie and speaks in a more sedate manner :
Statements: "I'm happy to be back". "I like to think I've grown up a little, and I know I'm much happier than when I left". To the question "Is this a new Marilyn ?" she answers "I'm the same person. It's just a different suit !". "I'd rather to say that I have the approval from mydirector, because it's true. It is veryimportant to me."
> Conférence de presse
> photographies de Leigh Wiener
> Conférence de presse - avec la journaliste Kendis Rochlen
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> Conférence de presse - avec Milton Greene
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> dans la presse
> video (couleur - au bas de l'avion) surgettyimages
> video 1 (couleur - au bas de l'avion)
> video 2 -Fox Movietone (descente de l'avion, entrée aéroport)
> video 3 -Fox Movietone (muette - conférence de presse)
> video 4 -Fox Movietone (avec son - conférence de presse)
> video 5 - (avec son - extrait de la conférence de presse)
> video 6 - Informations USA (avec son - extrait interview)
>> sources: Marilyn Monroe, Les inédits, de Marie Clayton. Les vies secrètes de Marilyn Monroe, d'Anthony Summers Marilyn Monroe, de Barbara Leaming
Le matin du 9 février 1956, une conférence de presse se tient au Plaza Hotel de New York, où Marilyn Monroe et Laurence Olivier annoncent leur intention de tourner une version cinématographique de la pièce de Terence Rattigan "The Sleeping Prince". Le film se tournera en Angleterre, où Olivier avait obtenu un succès avec la pièce originale, dans laquelle il jouait avec sa femme Vivien Leigh. Marilyn a acheté les droits du film 125 000 Dollars et paie Rattigan pour qu'il en écrive le scénario. C'est le premier projet concret de sa société Marilyn Monroe Productions: Greeneen est leproducteur exécutif,Olivierleréalisateur et producteur, et la Warner Bros en est le distributeur. Environ 150 journalistes sont présents: photographes et reporters de la presse écrite et de la télévision. Comme à son habitude, Marilyn est en retard et tout le monde l'attend.
At the morning in February 9, 1956, a press conferenceis held at thePlazaHotel in NewYork,whereMarilynMonroeandLaurenceOlivierannounce their intention toshoot afilm version ofTerence Rattigan's play "The Sleeping Prince". The filmwill be turnin England, whereOlivierhadachieved successwiththe original play, in whichhe played withhis wifeVivienLeigh.Marilyn has boughtthe film rights125,000dollars andpaysRattigan for he writes the screenplay. This is thefirst projectof its companyMarilynMonroeProductions:Greeneis theexecutive producer, Olivier the director and producer, and Warner Bros.is thedistributor. About 150journalistsare present:photographers andreporters fromprint andtelevision. As usually, Marilyn is late andeveryoneis waiting for her. Finally,she appears,on the balcony,withLaurenceOlivier, TerenceRattiganandMiltonGreene.
> photographies deMilton Greene
Elle apparaît enfin, au balcon, avec Laurence Olivier, Terence Rattigan et Milton Greene. Puis, Marilyn et Olivier restent un moment au balcon, laissant les photographes les prendre en photos, avant de descendre les escaliers. Then,MarilynandOlivier stay a while to the balcony, letting photographerstaking pictures, before going down the stairs.
> photographies de Eve Arnold
> photographies deMilton Greene
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Marilyn et Olivier rejoignent la table de conférence de presse. Déclarations: M.M.: "J'aimerais continuer à grandir de toutes les façons possibles." L.O.: "Marilyn est une brillante comédienne et, par conséquent, une très bonne actrice."
MarilynandOlivierjoined the tablepress conference. Statements: M.M.:"I wouldcontinue to growin all possibleways." L.O.:"Marilynis abrilliantactressand, therefore, a very good actress."
> photographies de Eve Arnold
> photographies de Milton Greene
> photographies de Leo Friedman
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> photographies de Eve Arnold
> photographies deMilton Greene
Un événement, sans doute orchestrée par Marilyn, va se produire: la bretelle de sa robe noire John Moore va craquer. Olivier restera d'ailleurs convaincue qu'elle le fit exprès pour monopoliser l'attention. Lorsque la bretelle a cédé, la journaliste Judith Crist du 'New York Herald Tribune' est aux premières loges: "J'étaisjuste derrière elle, pousséecontre elle parla cohuelargement masculinedejournalistes. Il y a les toilettes des dames à droite, j'ai une épingle de secours". La bretelle va être raccomodée rapidement, mais elle cédera à nouveau lors du shooting photos de Marilyn en haut des escaliers. L'incident va s'étaler dans tous les journaux et constituera une excellente publicité. Olivier, qui, en public, ne tarit pas d'éloges sur Marilyn, est inquiet dans l'intimité. Après la conférence, il dit au producteur Saul Colin dans la limousine qui les ramène: "Saul, je me demande si je n'ai pas fait une erreur."
An event,probably prepared byMarilyn,will happen:thestrap of herblack John Moore dresswill break. Olivierremainsconvinced thatthepurposeof Marilyn wasto monopolizeattention.Whenthe dress strap has broken, thejournalistJudithCristof the'NewYorkHeraldTribune' is next to Marilyn: "I was directly behind her, pushed against her by the largely male crush of reporters. There’s a ladies’ room to the right. I have a safety pin." The strap is repaired quickly, butitwill break again during thephoto shootofMarilynupstairs. The incidentwill be spreadin all the newspapersandprovide an excellentadvertising. Olivier,who, in public,notraves aboutMarilyn, is worriedin private.After the conference,he saiys tothe producerSaulColin,in the limothat brings them back:"Saul, I wonder ifI have notmade a mistake."
> photographies deMilton Greene
> photographies deMilton Greene
> photographie de Eve Arnold
Souvenir de la photographe Eve Arnold: "Son attaché de presse de la côte Est, Lois Smith, me téléphona pour m'inviter à assister à une conférence de presse organisée au Waldorf, au cours de laquelle Laurence Olivier -devenu Sir Laurence Olivier- et Miss Monroe allaient parler du nouveau film qu'ils se préparaient à tourner en Angleterre. J'arrivai un peu en avance de manière à rendre visite à Marilyn dans sa loge avant le début de la conférence. Marilyn avait toujours eu du mal à amorcer les choses. (...) Consciente qu'elle aurait à galvaniser les journalistes, à rendre l'instant magique, à frapper leur imagination, elle hésitait à entrer en scène. Les minutes passaient, on l'attendait et on s'impatientait. Le temps jouait en sa défaveur, mais elle semblait paralysée et incapable d'y remédier, alors que son souhait le plus cher était de ne décevoir personne. (...) Il était onze heures du matin et elle portait une robe de velours noir aux bretelles à peine plus large qu'un spaghetti. Elle était éblouissante, le noir de sa robe faisait ressortir sa peau blanche et sa chevelure blonde. Lorsque je le lui dis, elle me fit un clin d'oeil dans le miroir et me répondit simplement: "Regarde bien". Je n'étais restée qu'une minute dans sa loge, le temps de lui dire bonjour. Elle était déjà en retard. A l'extérieur s'impatientaient Laurence Olivier et le scénriste du film Terence Rattigan, qui me fusillèrent du regard. (...) Marilyn apparut à un balcon en compagnie de Laurence Olivier, Terence Rattigan et Milton Greene. Lentement, Marilyn et Olivier descendirent l'escalier et furent engloutis par une foule de professionnels bien intentionnés; il leur fut difficile de se frayer un chemin. Ils atteignirent enfin la table de conférence et les questions commencèrent. Au début, Laurence Olivier répondait avec beaucoup de sérieux. Puis Marilyn se mit à son aise. Elle retira son manteau mais, en se penchant en avant, elle fit craquer une des fines bretelles de sa robe. L'atmosphère changea d'un coup: elle l'avait détendue en faisant rire son public; on lui proposa une épingle de sûreté. (...) Elle avait réussi à transformer cette réunion pesante, monotone et sans surprise en un véritable événement. Les centaines de journalistes étaient sous le charme. Ils appréciaient la classe avec laquelle l'actrice avait réagi lorsque sa bretelle s'était rompue. En temps normal, jamais je ne serais allée photographier une conférence de presse (...) mais depuis notre voyage dans l'Illinois, j'étais accro à Marilyn."
> video 1
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> dans la presse
>> sources: Marilyn Monroe, Les inédits, de Marie Clayton. Marilyn Monroe et les caméras, Georges Belmont Les vies secrètes de Marilyn Monroe, d'Anthony Summers Marilyn Monroe, de Eve Arnold article "The Prince, the Showgirl, and the Stray Strap" sur nytimes.com
Le matin du vendredi 22 juin 1956, Marilyn Monroe parvient à se faufiler par une sortie de service de son appartement de Sutton Place à New York, et ainsi échapper aux journalistes, pour se rendre à son rendez-vous avec son psychanalyste le Dr. Hohenberg. Ceux qui l'apercoivent ce matin là, découvrent une Marilyn défaite, portant des lunettes de soleil masquant à peine son visage bouffi, non maquillée, les cheveux emmêlés et non lavés; certains disent qu'elle ne s'est même pas lavée alors qu'il fait déjà chaud à New York ce matin là. Il semble qu'elle ait passé une mauvaise nuit. Quand les photographes l'accostent, elle leur répond: "Laissez-moi tranquille les gars. Je ne suis pas très bien." D'ordinaire, les photographes l'auraient laissée tranquille, surtout avec une star habituellement aussi coopérative que Marilyn, mais pas ce jour là. Ils la photographient, elle se cache le visage avec sa main, s'énerve et se précipite à l'intérieur jusqu'à l'ascenceur. On the morning of Friday, June 22, 1956 , Marilyn Monroe managed to sneak out in a service entrance of her apartment in Sutton Place in New York, and thus avoids journalists, in order to go at her appointment with her psychoanalyst Dr. Hohenberg. People who see her that morning, discover a bedraggled Marilyn, wearing sunglasses not conceal her puffy face, with no makeup, hair tangled and unwashed; some people say she hasn't bathed while the day is already hot in New York this morning. It seems she has passed a bad night. When photographers accost her, she answers "Leave me alone, boys, I'm a mess". Usually , photographers would have left her alone, especially with a star usually as cooperative as Marilyn, but not that day. They photograph her, she hides her face with her hand, gets upset and rushes inside to the service elevator.
> Marilyn photographiée le matin du 22 juin
> photos de presse
Arthur Miller, arrivé depuis la veille au soir de Washington, découvre les gros titres de la presse: le New York Times écrit "Arthur Miller admet aider des groupes communistes dans les années 1940s", le New York Daily News: "Miller admet aider les Rouges, au mépris des risques" et le Chicago Tribune de titrer "Le fiancé de Marilyn admet aider les Rouges". Ni la presse, ni l'opinion publique ne semble apprécier Miller, qui, par ses déclarations, se montre suffisant, présomptueux et égocentrique: "Je vous mentirai si je dis que je ne pense pas qu'un artiste appartient, dans un certain degré, à une catégorie de classe spéciale". Entre-temps, Francis Walter, président de l'HUAC (Commission des Activités Anti-Américaines), change d'avis sur Miller: "Je suis certain que le comité va discuter sur l'opportunité de le faire comparaître pour outrage très prochainement(...) cet homme sera traité comme tout à chacun qui apparaît devant le comité". "Je ne pensepas qu'il y aitbeaucoup d'endroits dansce paysoù il ne pourrait pas profiter d'unelune de miel de miel avec Marilyn Monroe. Et sans son passeport". ArthurMiller, who arrived the night before from Washington,discovers theheadlines in thepress: The New YorkTimeswrote "Arthur MillerAdmitsHelpingCommunist-Front Groupsin'40s", theNewYork DailyNews:"Miller AdmitsAidingReds, Risks Contempt", and theChicagoTribune'sheadline "Marilyn's Fiancé AdmitsAiding Reds." Neither thepress northe publicseems toappreciateMiller, who, by his statements, proves he's sufficient, arrogantand self-centered: "I would be lying to youif I said that I didn't think the artist was, to acertain degree,in aspecial class." Meanwhile, Francis Walter, president of HUAC (House Un-American Activities Committee) changes his mind about Miller: "I am quite certain the committee will discuss the advisability of citing him for contempt very shortly. (...) this man will dealt with just as everybody else who appears before this committee." "I don't suppose there are too many places in this country where he wouldn't enjoy a honeymoon with Marilyn Monroe. Without passport."
Des rumeurs courent sur un imminent mariage de Miller et Monroe, planifié avant le 13 juillet et la journaliste à potins Hedda Hooper de réveler que la cérémonie aura lieu à la maison de Spyros Skouras. Après cette matinée difficile autant pour Marilyn que pour Arthur, le couple décide d'organiser une conférence de presse dans l'après-midi, à 16h30, devant l'immeuble de Sutton Place où vit Marilyn, leur permettant ainsi de donner une meilleure image d'eux dans la presse qui paraîtra le lendemain. C'est Marilyn qui, en fin de matinée, a fait contacter toutes les salles de rédaction. There are rumorsofan upcomingmarriageof Miller andMonroe, planned before July 13,andgossip columnistHeddaHopperreveals thattheceremony will take placeat the home ofSpyrosSkouras. Aftera difficultmorningfor the both -MarilynandArthur- the couple decides to holda press conferencein theafternoonat 4:30 p.m., beforethe buildingofSutton PlacewhereMarilynlives, allowing togive a better vision ofthemin the pressto be publishedthe next day. This isMarilyn, who, in the late morning, makes contact all the newsrooms.
En début d'après-midi, des reporters, photographes, journalistes de la presse et de la télévision, des caméramen, et de nombreux passants, dont une cinquantaine d'enfants, et des fans forment une foule devant l'immeuble de Sutton Place. Les locataires de Sutton Place, furieux, empêchent les reporters d'accéder à l'immeuble. Il y a tellement de monde, que les forces de l'ordre envoient douze policiers pour mantenir l'ordre et régler la circulation. La chaleur est oppressante. Un marchand de glaces ambulant vient s'installer au coin de la 57ème Rue et fait ainsi de bonnes affaires. Les habitants des immeubles voisins sont pendus à leur fenêtre. Tout le monde attend Marilyn. Plus d'une heure et quinze minutes après, la police envoie un émissaire la chercher car la circulation de la rue est bloquée, et les locataires se plaignent du tumulte. A 18 heures, Marilyn arrive enfin, au bras d' Arthur Miller. Elle ôte une paire de gants, la même qu'elle portait lors de son annonce de divorce d'avec Joe DiMaggio. Marilyn se montre très affectueuse envers Miller, le serrant fort dans ses bras, levant la tête et lui portant un regard d'admiration et d'amoureuse transit. En fait, elle le protège, et montre au monde entier un Miller que personne n'a jamais vu. Elle l'embrasse si fort qu'il lui demande d'arrêter sous peine de s'évanouir. En réponse aux déclarations de Francis Walter sur la lune de miel, Arthur Miller répond: "Ce sera plutôt compliqué d'être en lune de miel ici, puisque Miss Monroe part en Angleterre". Et Marilyn d'ajouter: "Je ne serais pas aux Etats-Unis. Je dois y aller qu'il puisse venir ou non. J'éspère qu'il viendra avec moi." Marilyn est en effet attendue en Angleterre pour le tournage du "Prince et la Danseuse". Ils concluent la conférence de presse par un baiser.
Quelques déclarations de Marilyn: > "Je n'ai jamais été autant heureuse de ma vie". > "Nous avons tellement de choses en commun. C'est la première fois que j'aime vraiment. Arthur est un homme sérieux mais il a aussi un merveilleux sens de l'humour. Nous rions et plaisantons beaucoup. Je suis folle de lui." Quelques déclarations de Miller: > " C'estune bonne chosequenous allons nous marier qu'une fois.C'est tout ce queje peux vous dire".
In earlyafternoon, reporters, photographers, journalists of press andtelevision,cameramen, andmany people, including fifty children and fans,form acrowd in front ofthe building ofSuttonPlace. The tenants of SuttonPlace,furious,preventreporters to access the building. There areso many peoplethat thepolicesendtwelvepolicemen tomantainorder and regulating the flow.The heat isoppressive.An ice-creamwagonjustsitat the corner of Est 57thStreet andthus does brisk business.The neighbors are hanging out of windows. Everybody wait Marilyn. Over an hourand fifteen minuteslater, the policesends an emissarytosearch her because thetrafficon the street isblocked and tenantscomplain about the uproar.At6 p.m.,Marilynfinally arrives, on the arms of Arthur Miller. She takes off her pair of gloves, the same she wore the day she announced her divorce with Joe DiMaggio.Marilynis verylovingtowardsMiller,shaking strongly him in her arms, liftingher head andwearing him with alook of admirationandlovetransit. In fact, she protects him and shows to theworldaMillerthat nobodyhas never seen before. Sheembraces him so muchthat heasked her to stopor he is going to fall over. Answering to Francis Walter's statement about the honeymoon, Arthur Miller answers: "It would be rather difficult to honeymoon here, since Miss Monroe is going to England" and Marilyn adds: "I won't be in the U.S. I've got to go whether he can or not. I hope he'll go with me".Marilynis indeed expected inEnglandfor the filming of"The Princeand the Showgirl". They concludethe press conferencebya kiss.
Some Marilyn's statements: > "I've never been happier in my life". > "Wehave so muchin common.This isthe first time thatI really love.Arthuris a seriousman, but healso hasa wonderful senseof humor.We laughandjokea lot.I'm crazy about him." Some Miller's statements: > "It's a good thing that we'll only be getting married once. That's all I can tell you."
> snapshots de James Haspiel
> photographies de Paul Slade
> photographies de Herb Scharfman
> photographies de Sam Schulman
> photos de presse
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>> sources: Marilyn Monroe, Les inédits, de Marie Clayton. Marilyn Monroe, biographie de Barbara Leaming Marilyn Monroe et les caméras, Georges Belmont Paris Match, n°378, du 7 juillet 1956
Après avoir annoncé leur projet de mariage, Marilyn Monroe et Arthur Miller comprennent que la presse ne leur laisserait pas de répit. C'est pourquoi ils ont décidé de quitter New York le 24 juin pour s'installer dans la propriété de Miller à Roxbury, dans le Connecticut. Mais les journalistes retrouvent leurs traces et des photographes les traquent. Quand Marilyn se réveille le matin du lundi 25 juin 1956, elle entend la clameur des journalistes du monde entier provenant de l'extérieur, cachés derrière la grande haie et même un hélicopter survole la propriété. Ce matin là, Arthur se prépare pour se rendre à Manhattan, New York, afin de s'entretenir avec son avocat Lloyd Garrison. Mais avant de partir, pour satisfaire les médias, Marilyn et Arthur leur accordent une séance photos dans le jardin de la propriété. Ils apparaissent dans des tenues décontractées, souriants, avec Hugo, le chien de Miller. Ils affirment que le mariage n'aura pas lieu avant plusieurs jours, Miller de préciser "il n'y aura pas de mariage cette semaine" sans communiquer le lieu, puis Miller demandera aux photographes et journalistes de se retirer pour permettre à Marilyn de se reposer. Il promet une nouvelle annonce dans les jours suivants. Puis Marilyn retourne dans la chambre à l'étage se reposer. Pendant que les enfants d'Arthur jouent dehors, Augusta Miller -la mère d'Arthur- annonce que Marilyn est épuisée et qu'elle a besoin de repos. Les journalistes vont alors en ville, dans le centre de Roxbury, pour peaufiner leur travail avec l'envoi de courrier, et pour prendre leur repas. Les résidents ne leur font pas un bon accueil, et ressentent leur présence comme une invasion.
After announcingtheirwedding plans, Marilyn MonroeandArthurMillerunderstand thatthe presswould not letthemrest.That is the reason whythey decide toleave NewYorkon June 24to move intothe property ofMillerin Roxbury, Connecticut. But reportersfoundtheir tracksandphotographersstalk them. When Marilyn awakes on the morning of Monday, June 25, 1956, she hears the clamor of reporters of the worldwide outside, hidden beside the big hedge and even a helicopter flies over the property. This morning, Arthur has to go in Manhattan to confer with his lawyer Lloyd Garrison. But before to leave, to satisfy the reporters, Marilyn andArthuraccept a photo shootin the gardenof the property.They appear incasual wear, smiling, withHugo,the Miller's dog.They argue that themarriagewill not take placefor several days, Millerspecify"there will be no weddingthis week,"without specifyingthe location, and then, Millerasksphotographers andjournaliststo retire to allow Marilyn to rest.He promisesa newstatement inthe following days. Then, Marilyn goes back to the upstairs bedroom. While the Arthur's children play outside, Augusta Miller -Arthur's mother- announce that Marilyn is badly run down and needs rest. So reporters go in town, in Roxbury's center, to finish their works, send mails, and take their lunch. The residents don't get them a warm welcome and feel their presence as an invasion. Photographies de Charles Carson et de Seymour Wally (pour 'NY Daily News').
> photos de presse
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L'après-midi, Arthur Miller se rend au bureau de ses avocats Lloyd Garrison et Joseph L. Rauh sur Madison Avenue à Manhattan. Rauh, qui était à Washington, a préparé durant le week end des documents à faire signer à Miller, dont une déclaration sous serment contenant des extraits de ses oeuvres littéraires et des entretiens prouvant sa croyance à la démocratie. Garrison a quand à lui écrit une lettre au Président de la commission Walter demandant un délai de 10 jours pour préparer une note sur les précédents pour ne pas citer Miller pour outrage. Ses avocats voulaient que Walter reçoive la lettre avant que la commission HUAC ne se réunisse le mercredi matin.
On the afternoon, Arthur Miller goes to his lawyer's office Lloyd Garrison and Joseph L. rauh on Madison Avenue, Manhattan, NY. Rauh, who was in Washington, has prepared on the week end several documents to make draft at Miller, as an affidavit consisting of passages from his literary work and interviews that indicated a belief in democracy. And Garrison writes a letter to Chairman Walter requesting ten days to prepare amemorandum on precedents for not citing Miller for contempt. His lawyers wanted tat Walter receive the letter before HUAC meet on Wednesday morning.
Le soir, Arthur Miller et Marilyn Monroe posent brièvement pour les photographes avant d'aller dîner chez Morty Miller, le cousin d'Arthur, qui vit à 2 km de chez eux. On the evening, Arthur Miller and Marilyn Monroe pose briefly for photographers before to go dinner at Morty Miller's, the Arthur's cousin, who lives at a mile and half away.
> photographies de Paul Slade
> photos de presse
>> sources: Marilyn Monroe, biographie de Barbara Leaming Marilyn Monroe, Les inédits, de Marie Clayton. Site corbisimages Site de vidéos itnsource
Le matin du vendredi 29 juin 1956, Arthur Miller et Marilyn Monroe se rendent à South Salem (un hameau à Lewisboro, dans le comté de Westchester, Etat de New York) pour régler les documents administratifs de la licence de mariage. A leur retour à Roxbury, ils découvrent à l'angle des rues Old Tophet et Gold Mine, un nombre considérable de voitures, devant la maison de Miller, qui bloquent les rues. Les reporters ont anticipé l'annonce faite par Miller la veille, de tenir une conférence de presse avec Marilyn. Le cousin de Miller, Morty, et sa femme Florence, invitent Arthur, Marilyn et leurs parents (Augusta et Isadore Miller) à prendre le déjeuner chez eux. Pendant leur absence, d'autres journalistes arrivent chez Miller: jusqu'à 400 journalistes se réunissent devant la maison de Miller, piétinant l'herbe et grimpant aux arbres dans l'espoir d'apercevoir le couple. Mais comme ni Marilyn, ni Arthur, ne se trouvent sur les lieux, certains journalistes mènent l'enquête pour savoir où le couple se trouve. Parmi eux, la journaliste Mara Sherbatoff, chef du bureau new-yorkais du magazine français Paris Match, accompagnée du photographe Paul Slade, et du frère de celui-ci Ira Slade, 18 ans, qui leur sert de chauffeur. Mara et Ira partent chez Morty Miller, qui habite à environ 2 km de chez Arthur alors que Paul Slade reste devant la maison d'Arthur et finit de préparer son matériel photographique. Il fait très chaud, le soleil tape beaucoup. Mara et Ira se garent devant la maison de Morty et attendent. On the morning of Friday, June 29, 1956, Arthur Miller and Marilyn Monroe go to South Salem (in Lewisboro, a hamlet in Westchester County, New York) to set the administrative documents of the marriage license. On their return to Roxbury, they discover at the corner of Old Tophet and Gold Mine, a large number of cars in front of the Miller House, which block the streets. Reporters anticipated the announcement made by Miller the day before, to hold a press conference with Marilyn. Miller's cousin, Morty and his wife Florence, invite Arthur, Marilyn and their parents (Isadore and Augusta Miller) to have lunch at home. During their absence, other journalists arrive at Miller's home: 400 journalists gather at the home of Miller, trampling the grass and climbing trees in the hope of seeing the couple. But as neither Marilyn nor Arthur, are not here, some journalists investigate to find where the couple is. Among them, the journalist Mara Sherbatoff, head of the New York office of the French magazine 'Paris Match', accompanied by the photographer Paul Slade, and his brother Ira, 18 years old, who serves as their driver. Mara and Ira go to Morty Miller's house, who lives about one mile and a half from Arthur's home, while Paul Slade remains outside the home of Arthur and finish to prepare his photographic equipment. It is a very hot day, the sun is a lot. Mara and Ira are parked outside the home of Morty and wait.
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Peu avant 13 heures, Marilyn, Arthur et Morty Miller partent dans un break. Morty conduit très vite car il connait parfaitement la petite route de campagne sinueuse et cahoteuse. Ira Slade et Mara Sherbatoff suivent le break. Peu avant l'arrivée, Ira rate un virage et s'encastre dans un chêne. Le choc est si violent que même les reporters qui attendent dans l'herbe devant la maison de Arthur, entendent le bruit. Morty arrête à son tour sa voiture et avec Arthur et Marilyn, ils courent en direction de la voiture accidentée: Ira, le conducteur, est effondré derrière le volant et Mara, assise du côté passager, a été projetée contre le pare-brise, son visage, couvert de sang, est ouvert des lèvres au front, des dents sont tombées, sa poitrine est écrasée, ses jambes sont cassées et du sang coule dans sa gorge. Elle gémit doucement. Marilyn va aider à déloger Mara et va la poser au sol, à côté de la voiture. Arthur extrait le jeune homme dont les blessures sont beaucoup moins importantes. Paul Slade se précipite sur les lieux en courant, et fait pression sur l'artère de Mara afin de stopper les écoulements de sang. Shortly before 1 p.m, Marilyn, Arthur and Morty go in a station wagon. Morty drives very quickly because he knows perfectly the small winding and bumpy road. Ira and Mara take off after them. Shortly before the arrival, Ira misses a turn and fits into an oak. The shock was so violent that even the reporters waiting in the grass in front of the house of Arthur, hear the noise. Morty stops his car and with Arthur and Marilyn, they run towards the crashed car: Ira, the driver, is crumpled behind the steering wheel and Mara, sat on the passenger side, has been hurled partway through the windshield, her face is covered by blood, cut from the lips to the forehead, teeth are felt, his chest is crushed, her legs are broken and blood flows in her throat. She moaned softly. Marilyn help to dislodge Mara and lies down her on the ground beside the car. Arthur extract the young man whose injuries are much less important. Paul Slade rushed to the scene, and puts pressure on the artery of Mara to stop the flow of blood.
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Marilyn, Arthur et Morty reprennent leur break et accélèrent chez Arthur. Arthur est le premier sorti de la voiture, en se précipitant dans sa maison pour prévenir les secours. Puis, Marilyn et Morty suivent; avec ses lunettes de soleil et son chemisier blanc taché de sang, Marilyn est traumatisée: "Il vient d'y avoir un méchant accident un peu plus haut. Une fille a été terriblement blessée. C'est terrible". L'hôpital le plus proche est à New Milford. Miller apprend que l'ambulance ne sera pas là avant deux bonnes heures; c'est alors qu'il précise à l'opérateur que la fille sur la route est Marilyn Monroe et que l'histoire fera les gros titres dans la presse le lendemain, ce qui va permettre d'accélérer les choses. Marilyn, Arthur and Mortygo back in their station wagonand accelerateat Arthur's home. Arthuris the firstout of the car, rushing into his house tophone at the hospital. Then,MarilynandMorty follow; withher sunglassesandwhite shirtstained with blood, Marilyn is traumatized: "There's beenavery badaccidentup there. A girlhas-beenterriblyhurt. It'sawful." Thenearest hospitalisat NewMilford.Millerlearns that theambulancewill not be there before two hours, then hesaystothe operator that thegirl on the roadisMarilynMonroeandthe storywill makeheadlinesin the pressthe next day;thiswill speedthings up.
>photographie de Samuel Goldstein
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Marilyn monte à l'étage pour se changer et se préparer à la conférence de presse; elle met une chemise de couleur vert moutarde et une jupe noire en lin et malgré la chaleur, Arthur enfile un pull noir en col V par-dessus sa chemise blanche. Personne ne semble vouloir annuler. L'humeur de Marilyn varie entre le bouleversement provoqué par l'accident, et la colère contre son attaché de presse qui a laissé venir la télévision, un média qu'elle déteste. Une trentaine de minutes plus tard, Marilyn est prête et sourit aux journalistes. Mais l'atmosphère qui règne est étrange et dérangeante: pendant que Marilyn, Arthur et ses parents -Isadore et Augusta Miller- posent pour les photographes, l'ambulance arrive. Marilyngoes upstairsto change clothes andprepare forthe press conference, she puts a mustard green shirtand a black linen skirtanddespite the heat,Arthurputs ablackV-necksweateroverhis white shirt. Nobody seems towant to cancel. The Marilyn's moodvaries fromthe troublecaused by theaccident,and the angeragainsthis press secretarywho leftcomingtelevision, amediashe hates. Thirtyminutes later, Marilyn is ready andsmiles atreporters.Butthe atmosphereis strange anddisturbing: whileMarilyn, Arthur and his parents -Isadore and Augusta Miller-posefor photographers,the ambulance arrives.
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Puis, Milton Greene, venu de Weston, gère les dernières dispositions techniques, donne des instructions aux journalistes et présente le couple aux médias, en leur précisant qu'ils n'auront que 20 minutes pour obtenir ce qu'ils veulent. Then, Milton Greene,came fromWeston, manages the latest technicalprovisions, gives instructionsto journalists and introduce the couple to the media,statingthat theywill only have20 minutes toget what they want.
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Arthur Miller et Marilyn Monroeprennent place sous un grand érable. Marilyn va se montrer plutôt anxieuse, reportant son angoisse par des marques d'affection envers Arthur: elle caresse son épaule, l'étreint en le serrant par la taille, et elle se montre peu locace, laissant les déclarations à Miller qui lui, semble préoccupé, en embrassant le front de Marilyn, faisant de nombreux petits gestes de nervosité et fumant beaucoup. C'est la première fois, depuis sa comparution devant la commission, que les reporters l'interviewent. Le couple ne donne aucun détail sur leur mariage à la presse. Arthur andMarilyntake placeunder a large maple tree.Marilynwill be ratheranxious, transposing heranguishby some affectiontoArthur:she caresseshis shoulder, hugs him, hugging by his waist,and sheshows littletalkative, leaving statements to Miller who seemsworried, kissing the foreheadofMarilyn, making many smallgestures ofnervousnessand smokinga lot.This is thefirst time sincehis appearance before theCommittee, thatthereportersinterview him. The coupledoesn't giveany details abouttheir marriageto the press.
>photographies de Milton Greene
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Quelques déclarations: >Arthur Miller, déclare, suite à l'accident: "Jesavais que ça arriverait. Cettechose terribleexpliquepourquoi jene vais pasdireoù ni quandnous nous marierons. Je pense qu'il y a assez de temps pour tout le mondede savoir quandcela arrive.Sila pressene me laisse passeul, nous partirons d'ici pour une destination inconnue." > Journaliste: - Mademoiselle Monroe, quel genre de mariage allez-vous avoir ? Marilyn: - Très tranquille, j'éspère. > Journaliste: -Un petit garçon a trois voeux: faire de l'argent en premier, devenir un ingénieur en deuxième, et en troisième, il dit "quand je serai grand, j'aimerai avoir une blonde, avec des yeux bleus, elle sera comme Marilyn Monroe". Marilyn: -Je suis flattée !
Few Statements: > Arthur Miller, said, refering to the accident: "I knew this would happen. This terrible thing explains why I'm not going to say when and where we'll be married. I think it's time enough for everybody to know when it happens. If the press do not leave me alone, we will leave here for parts unknown." > Journalist: - MissMonroe,what kind of weddingwill youhave ? Marilyn: - Very Quiet, I Hope. > Journalist: -A little boy has three wishes: make money in first, to be an engineer in second, and third, he said "when i grow up, i'd like to have a blond, she had to have blue eyes, she has to be like Marilyn Monroe". -Marilyn: -I'm flattered !
>photographies de Milton Greene
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Après le départ des reporters, on apprend le décès de Mara Sherbatoff sur la table d'opération de l'hôpital de New Milford. Marilyn est affolée. Paula Strasberg, qui se trouve à New York, va déclarer que l'accident est un mauvais présage, ce que va soutenir aussi Marilyn. Arthur Miller, furieux de tout ce tapage, décide alors de se marier immédiatement, s'arrangeant pour que la cérémonie se tienne au Westchester County House de White Plains. After the reporters leave, the death ofMaraSherbatoffon theoperation table at the hospital inNewMilford is learned.Marilynisdistraught. PaulaStrasberg, whois in NewYork,willreportthat the accidentis a bad omen, wichwill also the idea of Marilyn. ArthurMiller, furious of all these disturbances, thendecides to marryimmediately, arranging thattheceremonyheld at theWestchesterHouse in White Plains. > sur le blog: article Le Mariage Civil d'Arthur et Marilyn
.sources: Marilyn Monroe, biographie de Barbara Leaming Les vies secrètes de Marilyn Monroe, d'Anthony Summers Marilyn Monroe, encyclopédie d'Adam Victor
Durant la semaine précédente (du 24 au 29 juin 1956) passée à Roxbury dans la propriété de Arthur Miller, Marilyn Monroe a demandé à Augusta Miller, la mère d'Arthur, de lui apprendre des recettes de plats typiquement juifs. Par ailleurs, Marilyn insiste pour que les Miller téléphonent à un rabbin de la branche réformée du judaïsme, Robert Goldburg, qui accepte de lui donner une brève instruction religieuse et de célébrer la cérémonie nuptiale. During the previousweek (24 to 29 June 1956) into Roxbury, at the home of ArthurMiller, Marilyn Monroeasked to AugustaMiller,Arthur's mother, to teach her recipes from typicalJewish meals. Furthermore,Marilyninsists for that Miller phonetoa rabbiof the reformedbranch of Judaism, RobertGoldburg, whoagrees to give hera briefreligious instruction andto celebratethe wedding ceremony.
Le dimanche 1er juillet 1956, soit deux jours après la cérémonie civile du mariage, est célébré le mariage juif de Marilyn Monroe et Arthur Miller. C'est Marilyn qui avait insisté pour obtenir cette cérémonie religieuse. La cérémonie du mariage est gardée secrète jusqu'au dernier moment. On Sunday1st of July 1956, two days after the civilmarriage ceremony,iscelebrated the Jewish Wedding Ceremony of MarilynMonroeandArthurMiller.This isMarilynwho has insisted to obtain that religiousceremony. The wedding ceremony is kept secret until the last moment.
Plus tôt dans la journée, Marilyn Monroe se convertie au judaïsme -pour ce mariage- dans la ville de Lewisboro, dans l'Etat de New York: elle promet au rabbin Robert Goldburg, que tous ses enfants seraient élevés dans la foi judaïque et prête serment: "Je déclare, en la présence de Dieu et des témoins assemblés ici, rechercher le compagnonnage d'Israël". Parmi les témoins se trouvent Arthur Miller, Kermit Miller le frère d'Arthur, et Milton H. Greene. Le rabbin lui remet un certificat de conversion (cf document ci-contre). Earlierthat day,Marilyn Monroe is converted to Judaism -for this marriage- in the town ofLewisboroin the StateofNewYork: she promisesto RabbiRobertGoldburg, that allher children would beraised inthe Jewishfaith andoath"I declare, inthe presence of Godand witnessesassembledhere, toseekcompanionshipof Israel." Among thewitnesses are Arthur Miller, KermitMiller theArthur's brother, andMiltonH.Greene.The rabbigives hera certificate ofconversion(seedocument).
Arthur Miller et Marilyn Monroe vont signer le Ketubah, un accord prénuptial traditionnellement juif, définissant les droits et les responsabilités de l'époux envers la mariée. Ce document (cf ci-contre), richement coloré, est imprimé sur deux oblongues de feuilles et on peut y lire: "Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi. Aucun homme sans femme, aucune femme sans homme, et ni sans Dieu". Ce certificat témoigne que Arthur Miller et Marilyn Monroe ont été unis dans le mariage dans la ville de Lewisboro, à Westchester, le 1er Juillet 1956, 22 Tamouz 5716, conformément au rite d'Israël et en conformité avec les lois de l'État de New York. Signé par le Rabbin Robert E. Goldburg et par les témoins: le frère d'Arthur, Kermit Miller, ainsi que du professeur d'art dramatique de Marilyn, Lee Strasberg. Arthur Miller and Marilyn Monroe’s ketubah, traditionally a special Jewish prenuptial agreement, outlining the rights and responsibilities of the groom in relation to the bride. This beautiful, richly colored document (see above) is printed on two oblong 8 ½ in. x 11 in. leaves and reads, “I am my beloved’s, and my beloved is mine. No man without woman; no woman without man; and neither without God". This Testimonial witnesses that Arthur Miller and Marilyn Monroe were united in marriage in the city of Lewisboro, Westchester on July 1, 1956, 22nd of Tammuz 5716, In accordance with the rite of Israel and in compliance with the laws of the State of New York. Signed by Rabbi Robert E. Goldburg and witnessed by Arthur’s brother, Kermit Miller, as well as Marilyn’s acting coach, Lee Strasberg.
L'après-midi, les invités (amis et famille) attendent sur la terrasse en dalles de la propriété de l'agent littéraire de Miller, Kay Brown, une ancienne ferme, située à Waccabuc, près de Katonah, dans le Comté de Westchester, dans l'Etat de New York, pendant que les futurs mariés arrivent de Roxbury, où se trouve la propriété de Miller. Les invités sont au nombre de 25 (ou 30 selon les sources) et ne sont composés que d'amis très proches et de la famille de Miller: les enfants (Jane et Robert) et parents (Isadore et Augusta Miller) d'Arthur, son frère Kermit Miller, sa soeur Joan Copeland, son cousin Morty Miller et leurs conjoints respectifs, les Strasberg (Lee et Paula), les Greene (Milton et Amy, ainsi que Cecilia, la mère de Milton et Kitty Owen, la cuisinière des Greene), les Rosten (Norman et Hedda), mais aussi Jay Kanter (l'agent de Marilyn), le scénariste George Axelrod et le couturier John Moore. Il fait très chaud ce jour là, les hommes retirent leurs vestes et les femmes portent des petites robes d'été. De longues tables recouvertes de nappes blanches et des chaises pliantes sont installées dans le jardin, près de la baie vitrée de la maison. Comme à son habitude, Marilyn est en retard. In the afternoon, the guests (friends and family) waiting on the flagstone terrace of the white home of literary agent of Miller, Kay Brown, a former farmhouse, located in Waccabuc, near Katonah, in Westchester County in the State of New York, while the bride and groom come from Roxbury, where there is the Miller's home. Guests are 25 (or 30 depending on the sources) and are composed of only close friends and Miller's family: children (Jane and Robert) and parents (Isadore and Augusta Miller) of Arthur, his brother Kermit Miller, his sister Joan Copeland, his cousin Morty Miller and their respective spouses, the Strasbergs (Lee and Paula) , the Greenes (Milton and Amy, and Cecilia, Milton's mother, and Kitty owen, cooker of the Greene), the Rostens (Norman and Hedda) and also Jay Kanter (Marilyn's publicist), the scriptwriter George Axelrod and the fashion designer John Moore. It is a heat day, so men remove their jackets and women wear little summer dresses. Long tables covered with white tablecloths and folding chairs are set in a large bay window. As usual, Marilyn is late.
> Paula Strasberg
> Amy Greene (à gauche)
> Milton Greene
> Milton Greene avec Cecilia (sa mère) et Kitty Owen (sa cuisinière)
> Jay Kanter et Milton Greene
Puis Marilyn et Arthur arrivent: elle est vêtue d'un simple blue jean et se précipite dans une chambre à l'étage où la dame d'honneur, Hedda Rosten, l'aide à se changer avec la robe de mariée beige en mousseline de soie, signée des créateurs John Moore et Norman Norell, avec des froncessur les manches etle corsageetuneceinture de satinsousle buste. Amy Greene a prêté son voile qu'elle a fait tremper dans du café une semaine auparavant, afin de renforcer l'aspect de douceur d'ombres beige du voile en auréole. (cf illustration de Michelle Shin ci-contre). Le costume qu'Arthurportea étéachetépar Miltonet fourni parJackWalker,un ami proche de Greene,qui a couruau magasinde merceriepour hommesMannieWalker. Miller le porte avec une cravate et a mis une fleur à sa boutonnière. Les autres dames d'honneur sont Judy Kantor et Amy Greene, qui a aidé Marilyn à se coiffer et se maquiller.
Then Marilyn and Arthur arrive: she is wearing a simple blue jeans and rushes into a room upstairs where matron of honor, Hedda Rosten, help her to change with the wedding chiffon beige dress, by the designers John Moore and Norman Norell, with ruching on the sleeves and bodice and a satin sash under the bust. Amy Greene has loaned her veil that she had soaked veil in coffee a week before, to enhance the appearance of smooth beige shadows of halo veil (see illustration below against Michelle Shin). The suit Arthur wears is actually purchased by Milton and provides by Jack Walker, dear friend of the Greene’s, who runs the Mannie Walker men’s haberdashery store. Miller wears a tie and put a flower in his buttonhole. The other matrons of honor are JudyKantorandAmyGreene, who helped Marilyn to make hair and makeup.
Cependant, Marilyn semble perturbée depuis deux jours (en fait, depuis le mariage civil du vendredi): elle est nerveuse, anxieuse et se renferme sur elle-même, comme l'ont constaté Milton et Amy Greene. Milton avait d'ailleurs téléphoné à Irving Stein, l'avocat de Marilyn pour lui demander de "se tenir prêt en cas de difficulté de dernière minute". Pendant que Marilyn se prépare dans la chambre, Milton en profite pour discuter avec elle: "Je ne t'ai pas vu sourire de toute la journée. Tu es bien sûre de ce que tu fais ? (...) Tu veux vraiment de ce mariage ? Tu n'y es pas obligée, tu sais. Si tu veux tout arrêter, ce n'est pas compliqué", lui dit Milton. Des larmes commencent à couler sur le visage de Marilyn et Amy la réconforte en lui précisant: "On peut te mettre dans une voiture pour sortir doucement par la porte de derrière. Nous, on se débrouillera avec les invités. Le mariage civil pourrait certainement être annulé avant que le rituel religieux ne vint apporter sa solennité à l'union". Et Marilyn de répondre calmement: "Non, je crois que je ne veux pas me marier". Milton sort de la chambre et s'apprête à renvoyer tout le monde, mais Marilyn le rappele: "Non, Milton ! On a invité tous ces gens, on ne peut pas faire ça, on ne peut pas les décevoir !" D'après Amy, Marilyn avait vu un mauvais présage dans la mort accidentelle de la journaliste Maria Scherbatoff (le 29 juin, lors de la conférence de presse donnée avec Miller à Roxbury): "Mais elle savait aussi, présage ou pas, qu'elle commettait une terrible erreur en acceptant ce mariage". D'ailleurs, un autre ami de Marilyn confie: "Elle n'était pas sûrede l'aimer, mais elle n'était pas sûre non plus de ne pas l'aimer. Au cœur desa confusion, cependant, étaitson sentimentqu'elle était dépasséeavec cet homme. Soninsécurité allait crescendo à cette époque. Elle ne pouvait pass'empêcher de se demanderce que cet intellectuel voulait d'elle,et cela la rendait folle. Cherchait-iljuste unefemme trophée, commeJoe ? C'est ce qui se passait vraiment ici."
However, Marilyn seems disturbed for two days (in fact, since the civil marriage on Friday ): she is nervous, anxious and contains about herself, as noted by Milton and Amy Greene. Milton has also phoned to Irving Stein, Marilyn's lawyer, asking him to "be ready in case of trouble of last minute." While Marilyn prepares herself in the bedroom, Milton tooks the opportunity to discuss with her: "I have not seen you smile all the day. You're very sure of what you do ? ( ... ) Do you really want to this marriage ? You are not required on it, you know. If you want to stop everything, it's not complicated, " says Milton. Tears begin to flow on the face of Marilyn and Amy comforts her by saying "We can put you in a car to go out softly by the door behind the house. We will attend the guests. Civil marriage certainly could be canceled before the religious ritual come to bring solemnity to the union." And Marilyn answers calmly, "No, I think I don't want to marry." Milton leaves the room and is about to oust everyone but Marilyn recalls him: "No, Milton ! We have invited all these people, we can't do that, we can't let down them !" According to Amy, Marilyn saw a bad omen in the car accidental of journalist Maria Scherbatoff whi diead (on June 29, just before the press conference with Miller in Roxbury): "But she also knew, omen or not, that she was making a terrible mistake by accepting this marriage." Moreover, another friend of Marilyn says: "She wasn't sure that she loved him, but she wasn't sure she didn't. At the core of her confusion, though, was her sense that she was in over her head with this man. Her insecurity were running wild by this time. She couldn't help but Wonder what this intellectual wanted with her, and it was driving her crazy. Was he just looking for a trophy wife, as Joe had ? What was really going on here".
Pendant ce temps, le Rabbin Robert Goldberg et les invités patientent dans le living-room. Milton Greene accompagne Marilyn à la sortie de la chambre pour la mener au bras de Lee Strasberg, qui joue ainsi le rôle du père de substitution de la mariée en la menant à l'autel. La cérémonie, qui a lieu devant la cheminée de marbre du living-room, ne dure qu'à peine 10 minutes et se célèbre selon le rituel juif. Les époux boivent le vin rouge: Marilyn soulève son voile pour déposer ses lèvres sur la coupe. Elle prononce un "je le veux" d'une voix douce et tremblante. Ils s'échangent les alliances: au cours des deux jours précédents, Miller avait acheté un anneau d'or chez Cartier qui portait l'inscription: "A. à M., juin 1956. Maintenant Pour Toujours." Puis, Miller casseson verre en l'écrasant de ses pieds, en souvenir de la destruction de Jérusalem, et la foule s'écrie: "Mazel Tov!" Meanwhile, Rabbi Robert Goldberg and guests wait in the living room. Milton Greene accompanies Marilyn from the bedroom and lead her to the arm of Lee Strasberg, who plays the role of a surrogate father to the bride, leading her to the altar. The ceremony, which takes place in front of the marble fireplace in the living-room, lasts just 10 minutes and is celebrated according to the Jewish ritual. The couple drink red wine: Marilyn raised her veil to submit her lips on the cup. She delivers an "I do " in a soft, tremulous voice. They shall exchange alliances: in the previous two days, Miller has bought a gold ring from Cartier's which bore the inscription: "A. to M., June 1956, Now For Ever." Then Miller crushes his glass under his feet, in remembrance of the destruction of Jerusalem, and the crowd cried "Mazel Tov!"
---En attendant la mariée/Waiting for the bride---
> Kermit Miller, Arthur Miller et Lee Strasberg
> Kitty Owen et Cecilia Greene
> Hedda Rosten, le Rabbin Goldberg et Arthur Miller
---La cérémonie/The ceremony---
Ensuite, le repas du mariage prend des airs bucoliques, avec l'organisation d'un lunch en plein air dans le jardin. Au menu: homard, dinde et champagne, ainsi que la pièce montée (les Miller s'étaient adressés à huit pâtissiers avant d'en trouver un qui accepte de la confectionner en quelques heures). Marilyn et Arthur coupent ensemble les tranches, et s'embrassent sans retenue. Arthur Miller, habituellement stoïque, se montre très attentionnée et enchanté de sa nouvelle épouse; et Marilyn semble très heureuse. Depuis plusieurs mois, les proches de Miller ont observé une aisance physique qui l'avait complètement transformé. Norman Rosten dira: "Le conte de fées était devenu réalité. Le Prince était apparu, la Princesse était sauve." Marilyn écrira au dos d'une photographie du mariage: "Espoir, Espoir, Espoir." Then, theweddingmealtakesbucolicaspect, with the organization of alunchoutside, inthe garden. On the menu:lobster, turkey andchampagneandthe wedding cake(Millershad approachedeightpastrybefore findingone whoagrees tomake itin a few hours). MarilynandArthurcutthe slicestogether, and kiss each other without restraint.ArthurMiller, usually stoic, is very caring anddelighted with hisnew wife, and Marilynseemsvery happy.For severalmonths,Miller's closest friends haveobserved aphysicalease thathascompletely transformed him.NormanRostenwill say that "The fairy tale came true. ThePrinceappeared, thePrincesswas safe." Marilynwroteon the back ofthewedding photography"Hope, Hope, Hope."
---Dans la maison/In the house---
> Kitty Owen (cuisinière des Greene) et Marilyn
> Lee Strasberg et Marilyn
---Sur la terrasse/On the terrace---
> Marilyn, Arthur et Joan Copeland (soeur d'Arthur)
> Arthur, Marilyn et Kermit Miller (frère d'Arthur)
> Arthur, Marilyn et Cecilia (mère de Milton Greene)
> Paula et Lee Strasberg, Marilyn et Arthur
> Marilyn et Arthur
---Le repas/The Lunch---
> La pièce montée
>captures
>videos film footage
>photo de presse
.photographies deMilton H. Greene .sources: Marilyn Monroe, biographie de Barbara Leaming Les vies secrètes de Marilyn Monroe, d'Anthony Summers Marilyn Monroe, encyclopédie d'Adam Victor Les trésors de Marilyn Monroe, de Jenna Glatzer Marilyn Monroe et les caméras, Georges Belmont Life Remembering Marilyn Marilyn in Fashion de Nickens and Zeno