Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Divine Marilyn Monroe
NAVIGUATION
DIVINE MARILYN

Marilyn Monroe
1926 - 1962

BLOG-GIF-MM-BS-1 

Identités

Norma Jeane Mortenson
Norma Jeane Baker
Norma Jeane Dougherty
Marilyn Monroe
Marilyn DiMaggio
Marilyn Miller
Jean Norman
Mona Monroe
Zelda Zonk

Archives
ronr
27 mars 2011

La rivière sans retour vu par DVDclassik

logo_dvd_classikCritique de La rivière sans retour

Article publié par Otis B. Driftwood
en ligne
sur DvdClassik.com

ti_river

ja_river
Réalisé par Otto Preminger
Avec
Robert Mitchum, Marilyn Monroe, Tommy Rettig, Rory Calhoun, Murvyn Vye, Douglas Spencer, Will Wright, Arthur Shields...

Scénario de Frank Fenton d’après une histoire de Louis Lantz
Musique de Cyril J. Mockridge
Chansons de Ken Darby (lyrics) et Lionel Newman (musique)
Photographie Technicolor et Cinémascope de Joseph LaShelle
Montage de Louis R. Loeffler
Chorégraphie de Jack Cole
Produit par Stanley Rubin pour 20th Century-Fox
Distribué par 20th Century-Fox
Durée cinéma 91’ 


dvdclassiktec_modele
DVD 9
Zone 2
Edité par 20th Century-Fox Home Entertainment
Format 16/9 compatible 4/3 2.55 :1
Langues : Anglais Dolby Digital 4.0, Français, Allemand, Espagnol et Italien stéréo
Sous-titres : Français, allemands, anglais pour malentendants, espagnols, italiens et néerlandais
Durée DVD 88’ 

 -----------------------------------------------------------------

his_river1875, quelque part dans les Rocheuses de l’Ouest américain. Matt Calder est un ancien détenu récemment libéré de prison qui aspire à la paix de la vie de fermier en compagnie de son fils Mark, neuf ans, qui ne le connaît pas. L’enfant a récemment perdu sa mère et vivote dans la jungle humaine d’un camp de chercheurs d’or transformé en cité champignon constituée de baraquements de fortune et de toiles de tentes. La chanteuse du ‘‘saloon’’ local, Kay, l’a plus ou moins recueilli. Kay et son amant Harry Weston, un joueur, rêvent tous deux d’une autre vie. L’occasion se présente lorsque Weston prétend avoir gagné une concession minière. Mais les circonstances sont des plus douteuses, et l’aventurier tient à faire enregistrer sa nouvelle propriété au plus vite à Council City. Malheureusement il lui est impossible de trouver un cheval, et, méconnaissant le danger, il décide avec Kay de rallier Council City en radeau. Avant d’embarquer, Harry et Kay se marient. Mais dès les premiers rapides le couple est en difficulté et ne doit son salut qu’à l’intervention de Matt et de Mark. Pour tout remerciement Calder se voit assommé et dépouillé de son cheval et de son fusil par celui à qui il refusait de céder sa monture, si précieuse en ces temps de résurgence de la menace indienne. Choquée par le comportement de son mari, Kay choisit de rester pour soigner la blessure de leur sauveteur, arguant que, de toute façon, Harry rejoindra plus vite le bureau d’enregistrement des concessions sans elle. Elle le rejoindra plus tard. Ce qu’elle ignore, c’est que les Indiens sont sur le pied de guerre. Matt, Kay et Mark, avec pour seules armes une hache et un malheureux couteau, doivent se résoudre à fuir à bord du radeau et défier les dangers de ce fleuve que les Indiens nomment... La rivière sans retour...

-----------------------------------------------------------------

an_riverRiver of no return tient une place à part dans la filmographie d’Otto Preminger, et pas seulement parce qu’il s’agit de sa seule incursion dans le genre alors triomphant du western. Il s’agit d’une commande de Darryl Zanuck au réalisateur le plus prestigieux de son studio à cette date (1953) après le départ de Joseph L. Mankiewicz l’année précédente. Mankiewicz a définitivement dit non au système des studios après Five Fingers mais n’a pas encore livré son premier film indépendant (ce sera The Barefoot Contessa). Preminger quant à lui a profité des largesses du mogul, autrefois son adversaire déclaré et désormais son plus puissant supporter : il a pu mener à bien son premier projet indépendant, The moon is blue, distribué par United Artists. Et avec quel succès ! Néanmoins il doit encore quelques années de contrat et la livraison d’au moins un film à la Fox. Les années de contrat, il les rachètera. Mais il n’est pas en mesure de refuser cette commande un peu particulière : pour la première fois depuis Forever Amber en 1947, il ne sera pas son propre producteur délégué. Même dans le cadre de son prêt à Howard Hughes, un an plus tôt pour le tournage d’Angel Face dans les studios de la RKO, il avait conservé ces prérogatives.

Pourquoi Zanuck exige-t-il la collaboration de son protégé pour ce western ? Parce que le film doit asseoir la popularité ascendante de Marilyn Monroe, dont les succès coup sur coup dans Niagara de Henry Hathaway, dans Gentlemen prefer blondes de Howard Hawks et, triomphale, dans le pourtant très médiocre How to marry a millionnaire de Jean Negulesco viennent de faire rentrer beaucoup d’argent dans les tiroirs-caisses de la 20th Century-Fox.

Après tout, l’occasion de diriger la nouvelle merveille du studio ne se refuse pas et l’idée de profiter d’un tournage en extérieur sur les sites grandioses de la province canadienne de l’Alberta n’est pas pour déplaire au réalisateur. Et surtout, c’est l’occasion pour lui de retrouver Robert Mitchum, un comédien qu’il apprécie tout particulièrement depuis leur collaboration sur Angel face. Un Robert Mitchum qui, lui, semble moins enthousiaste. Il ne se lassera jamais de qualifier ce western de Picture of no return !

Au premier abord, l’histoire de River of no return semble nettement plus marquée par les thèmes chers au scénariste Frank Fenton que par les obsessions premingeriennes. Nous relèverons la récurrence de l’itinéraire physique bien sûr, qui privilégie les dangers naturels aux menaces humaines (indiennes) et qui renvoie à The wild north d’Andrew Marton qu’interprétaient Wendell Corey, Stewart Granger et Cyd Charisse et surtout à cet autre sommet, Garden of evil de Henry Hathaway avec le trio Gary Cooper, Susan Hayward et Richard Widmark. Et de façon plus ostentatoire encore, nous retrouvons ce recours à la structure du trio dans lequel la femme est tiraillée entre une fidélité presque masochiste à son compagnon et une attirance physique irrépressible pour un homme que tout, à priori, semble séparer d’elle : Garden of evil encore, et surtout Ride, vaquero ! de John Farrow, western baroque doublé d’une allégorie religieuse dans lequel, pour le salut de son époux Howard Keel, Ava Gardner était tout proche, devant les yeux du ténébreux Robert Taylor dont elle était pourtant déjà éprise, de s’offrir au bandit Anthony Quinn. Marilyn n’agira pas si différemment ici lorsqu’elle entreprendra - sans trop avoir à se forcer au regard des sentiments qu’elle a déjà manifestement commencer à développer à son endroit - de séduire le placide Robert Mitchum, espérant ainsi le distraire de son obsession de vengeance. Il serait plus exact de dire : d’allumer le pauvre Mitchum, jusqu’à lui faire perdre la tête et de risquer un viol brutal, tout juste interrompu par les cris d’alarme de Mark.

Là réapparaît la "Preminger’s touch" : dans cette franchise sensuelle, dans cette transparence du style mettant à nus les corps comme les âmes. Matt Calder n’est pas que l’icône d’une sagesse exemplaire jetée en pâture au regard admiratif de son fils ; c’est avant tout un homme au passé troublé par un incident tragique, tentant de se reconstruire, psychologiquement et physiquement. Et comme tout héros participant du mythe de Robert Mitchum, c’est un homme qui ne se confie pas ; ni morphologiquement, ni bien sûr verbalement. Mais lorsqu’il se jette sur Marilyn pour l’immobiliser et la prendre de force au cours d’une séquence très peu suggestive qui évoque à plus d’un titre l’interception et la maîtrise de Dorothy Dandridge par Harry Belafonte dans le futur Carmen Jones, c’est toute la dualité de son personnage, ses frustrations d’homme reclus par plusieurs années d’emprisonnement, qu’il exprime avec une évidence patente et indélébile. Et ce n’est que lorsque Mark aura appréhendé cette évidence et accepté son père avec ses forces et ses faiblesses, que son apprentissage filial sera achevé.

‘There is a River
Called the River of No Return.
Sometimes it’s peaceful,
And sometimes wild and free.
Love is a traveller
On the River of No Return,
Swept on forever
To be lost
In the stormy sea.’

Rarement une ballade aura si parfaitement illustré l’étoffe du film dont elle agrémente la vision. Il y a peu d’action dans ce western nonchalant, et encore moins sous la forme de fusillades. Un puma, un duo de prospecteurs se dresseront sur le parcours du trio, puis enfin les Indiens, juste avant le face à face final à Council City, lui-même tronqué : une empoignade de plus, un coup de feu hors champs et ce sera terminé. C’est à peu près tout. Le reste du temps, comme pour The Big Sky de Hawks, comme pour Wagon Master de Ford ou pour le trop méconnu Across the wide Missouri de Wellman, le récit se perdra en méandres et digressions dédramatisées, contemplatives et sensuelles, faisant avec un même bonheur un sort aux corps qui se livrent dans l’effort et aux âmes que la rivière, éternelle source purificatrice du western (Bend of the river, The naked spur), se chargera de laver de leurs préjugés. Le dialogue lui-même se pare parfois d’une poésie solaire des plus inattendues dans le genre :

- I had to get money to get out. When I met Harry he wanted the same thing. Then he won the claim. It was our big chance ; a chance for both of us to get away.
- Where ?
- Out of the lives we were both living. Some place where people live like human beings.
- That’s in Heaven...
- We weren’t thinking of going quite that far with it.

Au terme de cet itinéraire, épuisant mais rédempteur, Matt et Kay auront appris à se défaire de cette défiance d’autrui qui les coupe du monde, et à se défaire de cette pudeur qui les empêche de s’avouer leur amour mutuel.

La merveilleuse alchimie du couple Mitchum - Monroe est pour beaucoup dans le ton heureux et serein de ce beau récit d’apprentissage ; la quiétude, la force tranquille et naturelle émanant du grand Bob, ici dans un emploi sur mesure, offrant un contrepoint parfait à la fragilité refoulée de Marilyn. Il est de notoriété publique que l’actrice s’entendit très mal avec son réalisateur, Preminger allant jusqu’à déclarer que "diriger Marilyn, c’est comme diriger Lassie ; il faut faire quatorze prises pour obtenir l’aboiement adéquat" ! Mais les exemples d’antipathie entre le réalisateur viennois (qui sera néanmoins beaucoup plus patient avec une autre comédienne en proie au doute, Kim Novak, sur le tournage de son admirable film sur la dépendance aux narcotiques, The man with the golden arm) sont légions, et dans son autobiographie, il s’en prendra surtout à la répétitrice de Marilyn sur le tournage, l’Allemande Natasha Lytess, coupable selon lui, non seulement de gâcher le naturel ébouriffant de la comédienne mais aussi de réussir à déstabiliser le très jeune et pourtant déjà très professionnel Tommy Rettig (Les 5000 doigts du Dr.T). Et Preminger de saluer l’initiative de Robert Mitchum, sachant ramener sa partenaire à plus de simplicité à grand recours d’encouragements et au besoin... de puissantes bourrades sur le dos !

Quoi qu’il en soit, il est permis de penser que la comédienne n’a jamais été ni meilleure ni plus désirable que dans ce western. Offerte sans fard à l’objectif caressant de Joseph LaShelle, elle s’y révèle pour la première fois – et peut-être la dernière - femme sous toutes ses facettes : tantôt femme enfant aveuglée par un premier amour factice ; tantôt piquante et séductrice ; tantôt maternelle face au petit Mark, le ravissant d’une merveilleuse complainte en plein air et rajustant sa tenue vestimentaire devant ses yeux, sans aucune fausse pudeur ; tantôt amante, découvrant ses sentiments au cours d’une scène de massage entrée dans toutes les mémoires cinéphiles, mais qui aurait été tournée par Jean Negulesco, après une preview publique assez désastreuse ; loin, très loin, de l’image de fausse ingénue désarmante et charnelle dans laquelle elle resta trop souvent enfermée. C’est peu dire que chacune des chansons qu’elle interprète, tour à tour songeuse (One silver dollar), provocante (I’m gonna file my claim), épanouie (Down in the meadow, donc) ou douloureusement nostalgique (la reprise finale de River of no return) est comme un petit moment de paradis cinégénique.

Western de la plénitude, il est évident que Rivière sans retour doit aussi beaucoup au style de caméra de son réalisateur, qui abordait le format du Cinémascope pour la première fois de sa carrière. Immédiatement conquis (hormis The man with the golden arm et Anatomy of a murder toutes les réussites ultérieures du cinéaste s’exprimeront à travers ce format ou celui, cousin, du SuperPanavision 70) Preminger l’utilise comme un écrin pour valoriser, dans de très amples et très lents mouvements d’appareils, la majesté irréelle de cette nature sauvage des Rocheuses, œuvrant avant tout sur la profondeur de champs pour donner un relief saisissant à ces gorges creusées par le torrent tumultueux ou pour conférer des dimensions sans fins à une vallée encaissée entre deux massifs montagneux. Filmant comme il respire, il sait aussi traduire l’effervescence de cette nouvelle Sodome et Gommorrhe (dixit le fidèle acteur fordien Arthur Shields dans son éternel emploi de prédicateur) que représente le camp de prospecteurs, découvert jusque dans les moindres strates offertes par l’accumulation géométrique des toiles de tentes dans le cadre, toutes grouillantes de vie, au rythme d’un travelling latéral effréné entrepris de droite à gauche après une courte hésitation et la retenue d’un cheval qui se cabre, surpris par la peur ; du grand art.

Après ce western de commande, Preminger vendra sa villa hollywoodienne pour racheter ses dernières années de contrat Fox à Zanuck, et s’exilera à New York, berceau de ses premiers succès américains dans le théâtre. Il livrera alors une série de chefs-d’œuvre amorcée dès le film suivant, Carmen Jones. Mais il ne reviendra malheureusement plus jamais au western. C’est fort dommage, car ne seraient-ce les inévitables transparences dues au sujet qui viennent parfois entacher la saisissante beauté de cet exaltant et très moral récit d’aventures, River of no return aurait sa place parmi les plus beaux fleurons du genre. Il s’en faut d’un rien.

  -----------------------------------------------------------------

dvd_riverAu niveau de l’image, cette édition zone 2 a plus d’allure que de tenue véritable. Le master a été entièrement restauré en 1995, à l’occasion de l’édition du laserdisc par 20th Century-Fox. Cette restauration n’est pas parfaite. La colorimétrie et les contrastes font preuve d’une grande volatilité au détour de chaque séquence s’ouvrant et se fermant en fondu. Il faut parfois six à sept secondes de métrage avant qu’ils ne se stabilisent, comme dans le cas de ce plan de Mitchum transportant Marilyn, trempée et glacée, vers cette fameuse grotte où il la massera, nue sous sa couverture (chapitre 19). En dehors de ce problème de taille le master s’avère très lumineux, assez bien défini et sa propreté est sans reproche. Malheureusement, la compression s’avère fort décevante et porte atteinte à ces qualités. L’image est souvent instable et surtout, dans toutes les séquences en extérieur (évidemment nombreuses !) les arrière-plans fourmillent et pixellisent plus que de raison. La merveilleuse séquence dédiée à la chanson Down in the meadow en souffre ainsi malheureusement beaucoup au chapitre 11. De plus cette pixellisation intempestive porte atteinte à la définition dans les plans les plus mouvants : ainsi des arbres de la forêt détourés par un halo informe dans ce plan très éloigné lors de la descente des rapides au chapitre 14. Précisons toutefois que si l’image déçoit au regard des attentes légitimes soulevées par la splendeur naturelle de l’œuvre originale, elle reste néanmoins d’une qualité au-dessus de la moyenne. Pas d’alarmisme !

Le mixage sonore 4.0 de la bande son dédiée à la version originale se montre séduisant car enveloppant. C’est un vrai plaisir que d’écouter Marilyn nous susurrer ses ballades dans ces conditions. De même, les cœurs langoureux imaginés par Lionel Newman pour faire écho aux flots tumultueux de la rivière y puisent également une ouverture majestueuse. Nous serons néanmoins enclins à regretter la dispersion occasionnelle des dialogues sur les trois voies frontales. Cela reste néanmoins très épisodique et peu pénalisant dans l’ensemble.

Pour une fois la version française (stéréo) semble plutôt satisfaisante. Elle n’écrase pas totalement les bruits d’ambiance mais témoigne néanmoins d’un mixage très différent de celui de sa grande sœur anglaise. Ainsi, la V.O. fait-elle la part belle à l’accompagnement musical du piano mécanique au cours de la séquence où Kay retrouve Harry Weston dans sa loge au chapitre 7. Dans le V.F. par contre ce sont les murmures des clients dans la salle voisine du saloon qui sont mis en avant au détriment du piano. Les disparités de ce type sont légions, mais reconnaissons au moins une qualité à cette V.F. : elle se dispense, heureusement, de faire doubler Marilyn dans toutes les chansons. Compte tenu du nombre de trahisons offertes en ce domaine aux amateurs de comédies musicales par exemple (remember Gigi ?) cette précision n’est peut-être pas anecdotique...

-----------------------------------------------------------------

bo_riverLes menus fixes, muets et franchement laids malgré la silhouette de Marilyn donnent accès au chapitrage (32 segments), au choix des langues et sous-titres et aux suppléments. Ceux-ci restent anecdotiques. Nous y retrouvons :

La bande-annonce originale non sous-titrée, très sombre, excessivement granuleuse et aux couleurs très érodées qui, ô suprême ironie, valorise les trois stars que sont Robert Mitchum, Marilyn Monroe et le Cinémascope alors naissant, mais nous est proposée dans un format rogné au 16/9 plein cadre.


Une comparaison visuelle avant et après la restauration de 1995, introduite par deux pages de texte en Anglais que l’éditeur n’a pas jugé utile de traduire... Autre problème, dans certains cas il est presque impossible de constater à l’écran l’amélioration apportée par ladite restauration... (durée du document : 1min27)

Une galerie de vingt photos d’exploitation et still shots, dont la plupart sont en noir et blanc. Les quelques photogrammes couleurs en présence s’avèrent particulièrement flétris.  

27 mars 2011

La Rivière sans retour vu par Ciné-Club de Caen

logocineclubdecaenLa rivière sans retour 
en ligne sur cineclubdecaen.com

 

Genre: Westernrivieresmall
(River of no return). Avec : Robert Mitchum (Matt Calder), Marilyn Monroe (Kay Weston), Rory Calhoun (Harry Weston), Tommy Rettig (Mark Calder). 1h31.

Canada 1875. Le fermier Matt Calder a passé plusieurs années en prison pour avoir tué l'homme qui menaçait son meilleur ami. Il retrouve son fils Mark, 10 ans, dans un village de prospecteurs, où une chanteuse de saloon, Kay l'a recueilli. Les trois personnages vont donc faire le voyage ensemble, partageant leur temps entre de paisibles haltes nocturnes sur la rive et la dangereuse navigation sur les rapides. La constante menace indienne, une rencontre avec deux inconnus, dont l'un est l'homme à qui appartenait la concession de Harry, seront parmi les nombreux dangers qu'ils croiseront sur leur route. Au contact de Kay, le caractère bougon de Matt, son intolérance, la rigidité de sa nouvelle morale d'aventurier repenti, s'atténueront quelque peu.

Western psychologique, précurseur des westerns écologiques des années 70, c'est une allégorie de la libération que chacun doit provoquer en lui-même pour atteindre le bonheur.

Le bonheur de La rivière sans retour est une notion à la fois formelle et morale. Sur le plan formel, Preminger valorise tous les éléments formels mis à sa disposition : les extérieurs canadiens, le CinémasCope (maîtrise du cadre dès le prégénérique, scènes de salon exploitant avec aisance toutes les ressources de l'écran large, usage de la grue particulièrement brillant) Marilyn Monroe.

Sur le plan moral La rivière sans retour est par excellence le film de la libération. Au fur et à mesure des péripéties, les personnages se débarrassent, s'allègent de leurs préjugés, de leurs illusions comme de leurs biens matériels. Les étiquettes, les vieux démons, les idées fausses volent en éclats ou sont anéantis, tandis que les personnages forment peu à peu une vraie famille, découvrent avec une gravité teintée d'humour ce qui leur convient le mieux. La traversé du fleuve équivaut pour eux à un bain de jouvence d'où le spectateur sort lui aussi régénéré.

24 janvier 2011

Camera janvier 1955

mag_CameraDans le magazine français Caméra de janvier 1955, le film La Rivière sans retour avec Marilyn Monroe et Robert Micthum, est à l'honneur, faisant la couverture et le récit complet du film en six pages intérieures.

mag_camera_1955_jan_p1 
mag_camera_1955_jan_p2 mag_camera_1955_jan_p2b
mag_camera_1955_jan_p3 mag_camera_1955_jan_p3b mag_camera_1955_jan_p4

20 août 2010

Gif River of no Return (4) - Clin d'oeil

Cliquez sur l'image

gif_clindoeil

27 juin 2010

Pubs Westmore, 1954 (USA)

Année: 1954
Marque: Westmore
Produits: le fond de teint liquide "True Glo",
la poudre "Party Puff" et le rouge à lèvres "Kiss Tested"

Pays: USA
Photographie: prise entre 1952 et 1954 - promotion pour le film "Rivière sans retour"

1954-Westmore-1-usa-1 

1954-Westmore-2-usa-1a  

Year: 1954
Brand: Westmore
Products: Liquid make-up "Tru-Glo",
powder "Party Puff" and lipstick "Kiss tested"
Country: USA
Photography: taken between 1952 /1954 - promoting for movie "River of no return"


 - Dans la presse -

American Weekly, 21/03/1954 - USA
1954-Westmore-mag-1954-03-21-american_weekly-1 

Life, 05/04/1954 - USA  
1954-Westmore-mag-1954-04-05-LIFE-1 


Il est possible que la photographie fasse partie de la séance
d'avec Powolny / Richardson de 1952 (elle porte les mêmes boucles d'oreilles)

Photography may be part of the session from Powolny / Richardson in 1952
(she wears the same earrings)

FP-53310438  FP-21463786 

- Blog: 1952, Portraits Studio - Marilyn en robe noire col bijoux


© All images are copyright and protected by their respective owners, assignees or others.

21 juin 2010

Télé 7 Jours 25/01/1975

mag_T7J_1975_01_25_coverLe magazine Télé 7 Jours n°767, de la semaine du 25 au 31 janvier 1975, consacrait sa converture à Marilyn Monroe un article intérieur de deux pages sur le film "La Rivière sans retour".

mag_T7J_1975_01_25_p28 mag_T7J_1975_01_25_p29

 

25 mai 2010

Mon Film La Rivière Sans Retour

mag_monfilm_1955_06_22_num461_cover1Le magazine de films romancés Mon Film n°461 paru le 22 juin 1955, avec en couverture Fernandel, consacre un article de deux pages résumant le film La rivière sans retour, et publie une photographie de Marilyn Monroe dans le film en 4ème de couverture.

mag_monfilm_1955_06_22_num461_p8 mag_monfilm_1955_06_22_num461_p9
mag_monfilm_1955_06_22_num461_cover2

7 juin 2008

21/06/2008, JULIEN'S, "Summer Entertainment Sale": Partie 1

2008-06-21-JULIENS-Summer_Entertainment-cat-01  Enchères "Summer Entertainment Sale"
21 juin 2008
- Partie 1 : Photos diverses + Pellicules

> 21/06/2008, JULIEN'S, "Summer Entertainment Sale": Catalogue


Photos variées


Photos - De gauche à droite: Lot n°273 - Lot n°292 - Lot n°293 (planche contact de Philippe Halsman) - Lot n°297 - Lot n°298 - Lot n°299 - Lot n°301 (Marilyn et Marlon Brando à la Première de la Pièce Rose Tatoo le 12 décembre 1955) - Lot n°313 (dans une classe d'études à l'Actor's Studio, par Roy Schatt) - Lot n°314 (avec Susan Strasberg à l'Actor's Studio en 1955, par Roy Schatt) - Lot n°309 (avec Joe DiMaggio pendant La Rivière Sans Retour en 1954, copyright 1973 par Alskog Inc) -  Lot n°312 (avec Jack Lord devant l'Actor's Studio - par Roy Schatt) - Lot n°321 (avec Arthur Miller à la première du Prince et la Danseuse en 1957) - Lot n°323 (photo signée: "Dear Linda, I wish you luck with your acting. Love and kisses, Marilyn Monroe Miller", destinée à l'enfant star Linda Bennett, Non daté) - Lot n°324 (avec Arthur Miller, Laurence Olivier et Vivien Leigh à Londres) - Lot n°343 (photo kodak prise par un fan) .
- Estimations lots n°312 et 343 de $600-$800.
- Estimations lots n°273 et 292 de $1000-$2000.
- Estimations lots n°293, 297, 298, 299, 301, 309, 313, 314, 321, 324 entre $800 et $1200.
- Estimations lot n°323 entre $4000 et $6000.

mmJuliensAuction_2008_june_child_1 mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot292 mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot293
mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot297 mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot298 mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot299
mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot301 mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot313 mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot314
mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot309 mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot312
mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot321 mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot323 mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot324 mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot343 


2008-06-21-JULIENS-Summer_Entertainment-lot275  Lot n°275 : MARILYN MONROE 3D FILMSTRIP WITH MODELSCOPE VIEWER
Considéré comme étant la première photo de nue de Marilyn Monroe, prise en 1945, attribuée au photographe de Los Angeles, W.O. Schwartz
[A Voir dans le blog: mon  post sur la découverte de la photo].
Ce lot comprend 6 images sur une pellicule stereostopic, dont une représentant Norma Jean Baker; toutes ont été photographiées dans un lieu extérieur, dans la nature. Film 35mm Anscolor, en format 3-D, avec un cadre plastique à utiliser avec le Modelscope Viewer produit à Hollywood, le tout étant contenu dans une boîte. Les images sont créditées de l'Agence "Blue Book Modeling Agency", où Norma Jean signa son 1er contrat de mannequin. 35mm film, stereoscopic viewer in box.
Estimation: $800 to $1200


Films


Photos de La Rivière Sans Retour - De gauche à droite: Lot n°302 (l'affiche) -  Lot n°303 - Lot n°304 -  Lot n°305 (sur le tournage avec un garde montagnes au Canada au Lac Louise, photo de John Vashon)
- Estimations: lot 302: $200-$400 - lot 303/304/305: $800-$1200 

mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot302 mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot303
mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot304 mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot305


Photos de Sept Ans de Réflexion - De gauche à droite: Lot n°306 (photo de Bob Henriques) -  Lot n°311 (photo de Matthew Zimmerman
- Estimations: lot 306/311: $800-$1200

mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot306 mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot311


Photo du Prince et la Danseuse - Lot n°325: photo de toute l'équipe du film, avec les acteurs principaux Marilyn Monroe et Laurence Olivier assis au centre. Estimation: $800-$1200

mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot325_1 mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot325_2


Photos de Certains l'aiment chaud - De gauche à droite: Lot n°327 (sur la plage de Cornado, Californie en 1959) -  Lot n°328 (devant l'hôtel Del Cornado à San Diego en Californie) - Estimations: $600-$800

mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot327 mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot328


Photos du Milliardaire - De gauche à droite: Lot n°330 -  Lot n°331 (photo de John Bryson) - Lot n°332 - Lot n°334
- Estimations: lot 330/332/334: $800-$1200 - lot 331: $200-$400

mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot330 mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot331 mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot332
mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot334


Photos des Misfits - De gauche à droite: Lot n°353 (photo d'Eve Arnold) -  Lot n°354 (photo de Tito Franco)  - Lot n°355 (photo d'Eve Arnold) - Estimations des lots: $800-$1200

mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot353 mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot354 mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot355


Photos de Something's got to give - De gauche à droite: Lot n°358 (photo de Lawrence Schiller et William Read Woodfield) -  Lot n°359 (photo de Schiller et Woodfield. Pour cette scène de la picine, Schiller raconta: "I shot everything with a Nikon SLR and a 180mm Sonnar lens sold to me by [photojournalist] David Douglas Duncan for $50…The lens had been specially modified at Life to fit the camera. The color film was high-speed tungsten Ektachrome pushed one stop, and the black and white was Tri-X.” - Estimations des lots: $800-$1200

mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot358 mmJuliensAuction_2008_june_photo_lot359 


Films Pellicule


Lot n°315 : MARILYN MONROE CANDID BEHIND THE SCENES ORIGINAL FILM - film 8 mm en couleur, d'une durée approximative d'1 minute, montrant Marilyn Monroe sur le tournage de "Bus Stop" (20th Century Fox, 1956), tourné par Kenneth Shumway lorsqu'il visita le plateau, accompagnant les photographes de plateau. Estimation : $2000-$4000

mmJuliensAuction_2008_june_film_lot315_01 mmJuliensAuction_2008_june_film_lot315_02


mmJuliensAuction_2008_june_film_lot352_01Lot n°352 : TWO REEL ORIGINAL 8 MM FILM BEHIND THE SCENES THE MISFITS - Deux films couleur de 8 mm d'époque, d'une durée de 47 minutes 45 seconds, sur le tournage de "The Misfits". Tourné par un photographe amateur, Stanley Floyd Kilarr (1915-1995) qui était membre de l'équipe de tournage. On y aperçoit Marilyn Monroe, Clark Gable, Montgomery Clift, Thelma Ritter, John Huston, Arthur Miller, discutant et tournant les scènes du film. Estimation : $10 000-$20 000

mmJuliensAuction_2008_june_film_lot352_02 mmJuliensAuction_2008_june_film_lot352_16 mmJuliensAuction_2008_june_film_lot352_09
mmJuliensAuction_2008_june_film_lot352_04 mmJuliensAuction_2008_june_film_lot352_03 mmJuliensAuction_2008_june_film_lot352_05
mmJuliensAuction_2008_june_film_lot352_06 mmJuliensAuction_2008_june_film_lot352_07 mmJuliensAuction_2008_june_film_lot352_08
mmJuliensAuction_2008_june_film_lot352_10 mmJuliensAuction_2008_june_film_lot352_11 mmJuliensAuction_2008_june_film_lot352_13
mmJuliensAuction_2008_june_film_lot352_12 mmJuliensAuction_2008_june_film_lot352_14 mmJuliensAuction_2008_june_film_lot352_15

>> A voir dans le blog un extrait de la vidéo et des captures


© All images are copyright and protected by their respective owners, assignees or others.

4 novembre 2007

Sur les traces de Marilyn Monroe en Alberta

par Lucie Lavigne - La Presse - sur cyberpresse.ca
Publié le jeudi 04 octobre 2007

Il subsiste quelques traces du passage de Marilyn Monroe dans les villes de Banff et Jasper. La vedette hollywoodienne y a séjourné du 24 juillet au 31 août 1953, lors du tournage du film River of Nô Return, dans lequel elle incarnait une chanteuse de saloon.

chalet_becker_canada
Marilyn Monroe a dormi dans ce chalet rustique du Becker's Lodge, à cinq kilomètres au sud de Jasper, lors de son séjour dans la région en 1953.
Photo Armand Trottier, La Presse

Les fans de la superstar et les amateurs de cinéma peuvent obtenir des renseignements sur Marilyn et sur le film d'Otto Preminger grâce aux archives du musée Yellowhead, à Jasper.
Lors de ma visite, j'ai dû enfiler des gants de coton blanc avant de pouvoir examiner les documents. J'ai découvert plusieurs photos originales de Marilyn, dont de très beaux portraits réalisés par Ray O'Neill. Son cliché le plus connu est assurément celui de l'actrice posant sa joue contre la tête d'un cheval. La blonde incendiaire porte un jean très cintré, ainsi qu'un corsage à décolleté rond et froncé. Derrière elle, il y a les Rocheuses, dans toute leur splendeur.

Marilyn n'a pas séjourné au Jasper Park Lodge (aujourd'hui Fairmont Jasper Park Lodge), le célèbre hôtel de l'endroit. Elle aurait toutefois tenté de s'y rendre pour dîner, mais on lui en aurait refusé l'accès sous prétexte qu'elle n'était pas habillée convenablement. En clair, elle se serait présentée en jean sexy. Certains prétendent que son décolleté était trop plongeant. D'autres disent qu'elle se serait un peu trop dévêtue pour une prise de photos dans le hall d'entrée.
Peu importe, Marilyn, alors amoureuse du joueur de baseball Joe DiMaggio, a préféré dormir dans les chalets en bois rond Becker's, situés sur la route 93, à cinq kilomètres au sud de la ville de Jasper.
Lors de mon passage, les employés de Becker's Chalets m'ont révélé où Marilyn avait dormi: le chalet numéro 33. Je suis alors partie inspecter cette maisonnette en rondins au charme rustique et, surtout, sans flafla. Je n'ai pu entrer, mais j'ai jeté un oeil par la fenêtre: malgré des rénovations, l'aménagement intérieur semble bien rétro. Je prends quelques minutes pour admirer le même paysage qu'a contemplé Marilyn: à quelques mètres devant le chalet, il y a la rivière Athabasca avec, en arrière-plan, le mont Kerkeslin. Magnifique!

Cap sur Banff. L'autre endroit à visiter est le prestigieux Fairmont Banff Springs. Construit en bois en 1888 par le Canadian Pacific, cet hôtel a été rénové en château de pierre en 1928, à la suite d'un incendie. Il a accueilli une multitude de personnalités, de politiciens et de têtes couronnées.
En haut de l'escalier, parmi plusieurs photos historiques, c'est celle de Marilyn qui attire l'attention des visiteurs. Son visage est lumineux, et elle s'apprête à jouer sur le terrain de golf de l'endroit, dessiné par l'architecte légendaire Stanley Thompson. Elle porte un pull en cachemire à mailles torsadées et une jupe foncée. Détail: l'une de ses chevilles est bandée. Lors du tournage du film, l'actrice s'était blessée en glissant sur une roche mouillée. Elle a même dû utiliser un fauteuil roulant.

L'autre grande vedette du film, Robert Mitchum, a aussi dormi ici, assure Lori Grant, relationniste.
Je prends place sur la terrasse Rundle. Un paysage de carte postale se déploie devant moi. C'est la vallée de la Bow. J'écarquille les yeux devant l'eau turquoise des rivières Spray et Bow. C'est d'ailleurs lors du tournage des scènes en radeau sur ces eaux tumultueuses que Marilyn a séjourné à l'hôtel Banff Springs.

Cody, l'un des serveurs de l'hôtel, m'apporte un martini nommé Blonde Bombshell. Ce cocktail a été concocté pour souligner le passage de la «blonde explosive» au Banff Springs. Des framboises gelées flottent à la surface de ce cocktail rosé, léger et féminin. Bref, très «Marilyn»!

>> source: article de Lucie Lavigne sur cyberpresse.ca 

12 octobre 2007

1953 Canada Marilyn à Becker et Jasper

La rivière sans retour
Sur le tournage

Marilyn Monroe loin du monde des strass et paillettes d'Hollywood, au naturel, signant un autographe en 1953 pendant le tournage du film La Rivière sans retour, à Becker au Canada, où séjourna l'actrice.

> photographie de Alan Whitey Snyder
09_ss_120313_marilyn_cr_6 article-mm03


rare_marilyn_natural_010_1 
  film_ronr_set_jasper_tomada_en_jasper_too 

> Marilyn avec Norm Charach, qui utilisait une cabine téléphonique pour contacter sa femme Evelyn qui était enceinte. Marilyn attendait son tour, pour appeler Joe DiMaggio, et Norm et Marilyn ont discuté ensemble.
Marilyn with Norm Charach, who was using a pay phone to phone his wife Evelyn, who was then pregnant. Marilyn was waiting her turn to use the pay phone to call Joe DiMaggio, and Norm and Marilyn struck up a conversation
(source: Blog poshtodd)
1953-withNorm Charach 


 film_ronr_set_Ronr98721 film_ronr_set_Ronr98721a film_ronr_set_cap_en_jasper


 > Marilyn à Jasper, Canada.
1953_jasper_1 

<< < 10 11 12 13 14 > >>
Visiteurs
Depuis la création 5 672 792
Derniers commentaires
Marilyn sur le web

BLOG-GIF-MM-GPB-1 
Une sélection de sites web

Blog - The Marilyn Report 
Blog - The Marilyn Archive 
Blog - Tara Hanks

  Mesmerizing Marilyn Monroe
Marilyn From the 22nd Row

Collection Greg Schreiner
Collection Scott Fortner
Collection Peter Schnug

Marilyn Geek
Fan Club The Marilyn Remembered

Blog - MM Books
Blog - Marilyn Monroe Animated Gifs 
Instagram Official Marilyn Monroe

Instagram - Silver Technicolor 
Instagram - Marilynraresig

Tumblr - The Marilyn Monroe Visual Vault 
Tumblr - Infinite Marilyn 
Tumblr - Always Marilyn Monroe 
Tumblr - Marilyn in High Quality 
Tumblr - Marilyn Monroe Archive 
Tumblr - Our Girl Marilyn 

Perfectly Marilyn Monroe

Crazy For Marilyn 
Crazy For You
Crazy For You 2

La presse

Blog - Marilyn Cover Girl 
Blog - La MM que j'aime 
Magazines - Famous Fix 

Magazines - Pinterest Lorraine Funke

Archives presse USA - Newspapers 
Archives presse Australia - Trove
Archives presse - Internet Archive 
Archives presse - Lantern

Archives presse - Media History Digital Library 
Archives - Gallica BNF 

Archives magazines - Magazine Art 
LIFE photo archive 
LIFE magazines 

LIFE articles 
Collier's - Unz Review 
Esquire Classic 
Bravo Posters 
Paris Match

 Agence Photos 
Magnum  
Getty images 
mptv images 
Keystone
 profimedia
ullstein bild
Redux Pictures
Roger Viollet
Shutterstock 
topfoto
picryl
iStock by Getty 
Bridgeman images 
AP Images 

Album 

 Photographes 
All About Photo  
Listing Photographes du XXeme 
Allan Grant 
Bernard of Hollywood - instagram 
Bert Stern 
Bill Ray 
Bob Willoughby 
Carl Perutz 
Douglas Kirkland - website 
 Douglas Kirkland - instagram 
Elliott Erwitt - website 
Elliott Erwitt - instagram 
Ernst Haas 
Eve Arnold - website 
Eve Arnold - instagram 
George Barris - website 
George Barris - instagram 
Harold Lloyd  
Henri Dauman 
Jock Carroll 
Lawrence Schiller 
Leigh Wiener 
Nickolas Muray 
Phil Stern 
Philippe Halsman - website 
Philippe Halsman - instagram  
Richard Avedon - website 
Richard Avedon - instagram 
Sam Shaw - website 
Sam Shaw - instagram  
Weegee Arthur Fellig 

Milton H Greene
Milton H Greene - website 
Milton H Greene - instagram 
MHG The Archives Licensing  
The archives LLC - tumblr

 Video Archives 
INA 
British Pathé  
ITN Archive

Paramount & Pathé Newsreel

Culture 
aenigma 
The Blonde at the Film 
Tumblr - Weirland TV
Dr Macro's HQ scans 
Pulp International 
Stirred Straight Up 

BLOG-GIF-MM-KOREA-1 

Sites communautés
Irish Marilyn Monroe Fan Club
listal
The Place 
Who's Dated Who 
Films - imdb 
Films - Classic Movie Hub 
Bio - Wikipedia fr  
Dossiers - FBI Records

 Marilyn Friends
Mona Rae Miracle
Joe DIMaggio
Arthur Miller
Yves Montand 
Montgomery Clift 
Clark Gable 
Marlon Brando 
Jane Russell 
Rock Hudson 
Dean Martin 
Frank Sinatra 
Ava Gardner 
Ralph Roberts 
George Fisher
Joan Crawford
Jeanne Carmen 
Travilla Style - blog 
The Actors Studio