Année: 1994 Réalisé par Gordon Freedman Pays: USA Durée: 50 minutes
Documentaire sur la vie et la mort de Marilyn Monroe avec des images d'archives et de nombreuses interviews: Whitey Snyder (maquilleur), Susan Straberg (actrice), Amy Greene (femme de Milton Greene), Douglas Kirkland (photographe), Hugh Hefner (patron de Playboy), Susan Bernard (fille de Bruno Bernard), Norman Mailer, Liz Smith, Leon Katz, Alan Abbott, Susan Griffiths, James Haspiel, John Miner, Robert Slatzer, Donald Spoto, Joan Greenson... >> Fiche du docu sur imdb
Réalisateur: David Lowell Rich Basé sur le roman "The Symbol" de Alvah Bessie Assistant du réalisateur: Tom McCrory Producteur: Douglas S. Cramer Musique: Jeff Alexander, Jeff Williams Directeur photo: J.J. Jones Montage: Byron 'Buzz' Brandt Direction artistique: Ross Bellah Production: ABC Genre: Biographie - Drame Pays: Australie / États-Unis Format: Couleur Durée version censurée: 1h 14min Durée version non censurée: 1h 47 min
Distribution
Connie Stevens: Kelly Williams / Emmaline Kelly Shelley Winters: Agatha Murphy Jack Carter: Manny Fox William Castle: Jack P. Harper Don Murray: Senator Grant O'Neal James Olson: Calvin Bernard Nehemiah Persoff: Nick Fortis Madlyn Rhue: Joy Hudson Milton Selzer: Phil Bamberger Tony Young: Rick Roman William Smith: Butch Wischnewski Rand Brooks: Edward Kelly Malachi Throne: Otto Litsky (voice) Frank Loverde: Investigator Bing Russell: Public Relations Man Dennis Rucker: Tom Brown Joe Turkel: Director Jack Collins: Ted Brown Rita Guerrero: Serena
Captures
Synopsis
Le film met en parralèle la dernière journée d'un star de cinéma Kelly Williams (déprimée, passant de multiples coup de fil), entrecoupée de flashback sur sa vie, sa gloire et sa déchéance. Produit pour la télévision américaine (ABC) par la Columbia, il s'agit du premier film "biopic" sur Marilyn à travers une histoire fictionnelle (les noms ont été changés) mais qui s'inspire directement de sa vie: Orpheline, n'ayant connue que des familles d'accueil dont l'un des pères adoptifs l'a violée, elle tente d'entrer en contact avec son géniteur en l'appelant au téléphone, mais celui-ci la rejette. Mariée jeune avec un marin qui n'accepte pas qu'elle fasse carrière, elle rencontre le vieil agent Phil Bamberger (Milton Selzer)qui la prend en charge mais meurt d'une crise cardiaque (référence à Johnny Hyde) après l'avoir présentée au producteur rongeur de cigares Jack P Harper (William Castle - on pense à Jerry Wald). Dans la vie, elle a une liaison avec le sénateur marié Grant O'Neal (Don Murray se faisant passer pour John F Kennedy) et un mariage de 10 mois à une star du football à la retraite Buck Wischnewski (William Smith, un remplaçant de Joe DiMaggio), puis à l'intellectuel Calvin Bernard (James Olson, l'équivalent d'Arthur Miller) qui l'amène à se cultiver à New York. Chacune de ses relations finissant par échouer, elle n'est entourée dans la vie que de son assistante Joy Hudson (Madlyn Rhue comme Patricia Newcomb pour Marilyn), sa femme de chambre hispanophone (on pense à Lena Pepitone) et son manager Manny Fox (Jack Carter). Les faits et gestes de sa vie devant et hors caméra sont constamment commentés par la journaliste commère à potins Agata Murphy (jouée par Shelley Winters, en référence à Hedda Hopper): ses empreintes au Grauman's Chinese Theatre, son licenciement par Nick Fortis (Nehemiah Persoff) le directeur des studios Phoenix (parallèle des studios de la Fox). Elle finit par sombrer dans la dépendance aux médicaments, à l'alcool, téléphone sans cesse à son psy et meurt seule, allongée nue sur son lit.
Le générique affiche plusieurs stars sex-symbol: outre Marilyn, il y a aussi Jayne Mansfield, Veronica Lake, Carole Lombard, Ann Sheridan, Maria Montez, Betty Grable, Jean Harlow. Parmi les acteurs du film, certains ont connu Marilyn: Don Murray (son partenaire dans "Arrêt d'Autobus"), Rand Brooks (acteur dans "Les Reines du Music-Hall") et Shelley Winters. L'actrice Connie Stevens y apparaît totalement nue: les scènes, jugées indécentes à l'époque, furent coupées au montage pour la version américaine.
The film parallels the last day of a depressed movie star - Kelly Williams -, making multiple phone calls, interspersed with flashbacks on her life, her glory and her decline.Produced for American television (ABC) by Columbia, this is the first "biopic" film about Marilyn through a fictional story (the names have been changed) but which is directly inspired by her life: Orphaned, having only known foster families where one of the adoptive fathers raped her, she tries to contact her father by calling him on the phone, but he rejects her.Married young with a sailor who does not accept that she have a career, she meets the old agent Phil Bamberger (Milton Selzer) who takes care of her but dies of a heart attack (reference to Johnny Hyde) after havingintroduced to cigar-chomping producer Jack P Harper (William Castle – Jerry Wald comes to mind).In life, she has an affair with married senator Grant O'Neal (Don Murray posing as John F Kennedy) and a 10-month marriage to retired football star Buck Wischnewski (William Smith, a stand-in forJoe DiMaggio), then to the intellectual Calvin Bernard (James Olson, the equivalent of Arthur Miller) who leads her to cultivate herself in New York. Each of her relationships ultimately failing, she is surrounded in life only by her assistant Joy Hudson (Madlyn Rhue as Patricia Newcomb for Marilyn), her Spanish-speaking maid (we think of Lena Pepitone) and her manager Manny Fox (Jack Carter). The happenings of her life on and off camera are constantly commented on by gossip columnist Agata Murphy (played by Shelley Winters, in reference to Hedda Hopper): her footprints at Grauman's Chinese Theater, her firing by Nick Fortis (Nehemiah Persoff) the director of the Phoenix studios (parallel to the Fox studios).She ends up falling into dependence on medication and alcohol, constantly calls her therapist and dies alone, lying naked on her bed.
The credits display several sex symbol stars: besides Marilyn, there are also Jayne Mansfield, Veronica Lake, Carole Lombard, Ann Sheridan, Maria Montez, Betty Grable, Jean Harlow.Among the actors in the film, some knew Marilyn: Don Murray (her partner in “Bus Stop”), Rand Brooks (actor in “Ladies of the Chorus”) and Shelley Winters. The actress Connie Stevens appears completely naked: the scenes, considered indecent at the time, were cut during editing for the American version.
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Connie Stevens & Shelley Winters
- Presse -
VIDEO - Film en version originale
Photos publicitaires de Connie Stevens
Connie Stevens
Née le 8 août 1938 à Brooklyn de parents musiciens, Connie Stevens, de son vrai nom Concetta Rosalie Anna Ingoglia, grandit dans la musique. A 15 ans, elle emménage à Los Angeles, s'inscrit dans une école de musique et décroche quelques contrats en tant que chanteuse. Puis elle apparaît dans quelques séries B qui lui permettent de se faire remarquer par Jerry Lewis qui l'engage pour Rock-A-Bye Baby en 1958. La Warner Bros lui signe un contrat. De 1959 à 1962, elle joue dans une série populaire aux US: Hawaiian Eye, avec laquelle elle accède à la notoriété. C'est durant cette période qu'elle rencontre Elvis Presley, avec qui elle vit une romance. Elle sort son premier album Conchetta en 1958 et poursuit ses apparitions télévisées dans des séries au cours des années 1960. Elle se marie deux fois: d'abord avec l'acteur James Stacy (de 1963 à 1967) puis avec le chanteur Eddie Fisher (de 1967 à 1969) avec qui elle a deux filles, devenues aujourd'hui actrices (Joely Fisher et Tricia Leigh Fisher). Elle poursuit sa carrière d'actrice de séries télé et de chanteuse dans les décennies suivantes, étant souvent invitées sur les plateaux télés (Dean Martin Show, Muppet Show, les émissions de Bob Hope). Elle tient le rôle d'une prof sexy dans Grease 2 (en 1982), ce qui lui vaut la reconnaissance tardive de "sex-symbol". Dans les années 1990, elle se lance dans les affaires: elle fonde le "Windfeather project", association pour attribuer des bourses d'étude aux amérindiens; elle lance sa ligne de cosmétiques "Forever Spring"; ouvre un spa à Los Angeles. Alors qu'elle avait des difficultés financières dans les années 1980, elle devient l'une des femmes les plus riches d'Hollywood. Elle possède son étoile sur le Hollywood Walk of Fame.
Born on August 8, 1938 in Brooklyn to musician parents, Connie Stevens, whose real name is Concetta Rosalie Anna Ingoglia, grew up surrounded by music.At 15, she moved to Los Angeles, enrolled in a music school and landed a few contracts as a singer.Then she appeared in a few B series which allowed her to be noticed by Jerry Lewis who hired her for Rock-A-Bye Baby in 1958. Warner Bros signed her to a contract.From 1959 to 1962, she starred in a popular series in the US: Hawaiian Eye, with which she rose to notoriety.It was during this period that she met Elvis Presley, with whom she had a romance.She released her debut album with Conchetta in 1958 and continued her television appearances in series throughout the 1960s. She married twice: first with actor James Stacy (from 1963 to 1967) then with singer Eddie Fisher (from 1967 to 1969) with whom she had two daughters, now actresses (Joely Fisher and TriciaLeigh Fisher).She continued her career as a TV series actress and singer in the following decades, often being a guest on TV sets (Dean Martin Show, Muppet Show, Bob Hope shows). She played the role of a sexy teacher in Grease 2 (in 1982), which earned her late recognition as a "sex symbol".In the 1990s, she went into business: she founded the "Windfeather Project", an association to award scholarships to Native Americans;she launches her cosmetics line “Forever Spring”;opens a spa in Los Angeles.While she struggled financially in the 1980s, she became one of the richest women in Hollywood.She has her Star on the Hollywood Walk of Fame.
Marilyn Monroe en vacances chez les Rosten, à Amagansett, East Hampton (Etat de New York) l'été 1955. Marilyn Monroe in holiday at the Rosten's in Amagansett, East Hampton (New York), in the summer of 1955.
>Marilyn joue au badminton avec Hedda, Norman et leur fille Patricia. Marilyn plays badminton with Hedda, Norman and their daughter Patricia
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> Marilyn tient la main de la petite Patricia Rosten et de Hedda Rosten Marilyn holds the hand of the little Patricia Rosten and Hedda Rosten
> Marilyn et Hedda Rosten Marilyn with Hedda Rosten
> Moments de détente à Long Island Relaxing moments in Long Island
Un soir d'août 1955, la photographe Eve Arnold se promène sur la plage de Miller Place lorsqu'elle rencontre par hasard l'écrivain Norman Rosten, accompagnée d'une blonde. Eve Arnold n'a pas identifié de suite la personne: "la nuit tombait et la jeune femme tournait le dos à la lumière de sorte que j'eus du mal à reconnaître en elle l'éblouissante Marilyn". Elle propose à la photographe un projet photographique pour le magazine Esquire et convient d'un rendez-vous à la plage le lendemain, un samedi après-midi. Lorsque Eve Arnold et son fils Francis arrivent à la plage, ses amis sont déjà là - parmi eux, la famille Rosten: Norman Rosten, le père, Hedda Rosten, sa femme, et leur fille Patricia- mais Marilyn Monroe n'est pas encore arrivée et la photographe n'a pas apporté ses appareils, pensant qu'il s'agit là d'une simple réunion entre amis où Marilyn veut rester incognito. Mais d'un coup, la photographe entend des gens parler et se regrouper au loin: c'est Marilyn qui arrivait, descendant lentement la falaise. Elle portait un bikini au haut croisé d'une cocarde et d'un bas court et moulant blanc, un grand chapeau de paille et une paire de boots de l'armée. Marilyn s'installe sur sa serviette de plage et de plus en plus de mondeaccourent sur la petite plage pour l'apercevoir et lui demander des autographes. C'est ainsi que bon nombre de photographes amateurs mitraillent la star. Puis Marilyn joue au ballon avec Francis, le fils d'Eve Arnold, avant d'aller se baigner. C'est alors qu'une foule l'entoure dans l'eau, ce qui était plutôt dangereux pour sa sécurité. La police a donc dû intervenir pour "sauver" Marilyn en l'emmenant dans leur hors-bord, Marilyn saluant de la main la foule.
Marilyn Monroe avec Fred Chandler, Clifford DeWitt, Norman Rosten, Ettore Rella
Résumé : A l'occasion de la sortie du livre "Fragments" de Marilyn Monroe, dévoilant des textes inédits de l'actrice, l'éditeur français Bernard Comment, revient sur sa formidable quête newyorkaise.
C'est une Marilyn Monroe passionnée de littérature, bouleversante d'intelligence et de lucidité, que dévoile "Fragments", recueil de ses lettres, textes intimes et poèmes écrits depuis ses 17 ans, qui paraît le 7 octobre en France dans une dizaine de pays.
"Seule. Je suis toujours seule, quoi qu'il arrive", avouait au début des années 1950 la mythique Marilyn dans un sobre carnet noir où elle couchait son sentiment persistant de solitude, sa peur panique, avant chaque tournage, de décevoir tout le monde. Plus tôt, en 1943, la jeune Norma Jeane racontait sur des feuillets tapés maladroitement à la machine : "J'étais une jeune fille mince et joliment faite : à 15 ans, j'avais joué le rôle principal dans une pièce pour la télé". C'était un an après son mariage avec James Dougherty. Elle avait 17 ans. "Il y avait des jours ou des semaines entières où je ne voulais avoir de la compagnie qu'occasionnellement, si occupée à lire que toute tentative d'adaptation à une situation qui paraissait légèrement inquiétante devenait une affaire épuisante", poursuivait cette toute jeune femme, qui s'interrogeait avec une incroyable maturité sur le mariage, ses attentes face à la vie, la trahison et l'humiliation. "La souffrance lourde d'un sentiment de rejet et de blessure face à la destruction/la perte d'une sorte d'image idéalisée de l'amour vrai", notait-elle encore lors de la rupture avec son premier mari.
L'intimité sans tapage
L'apparente écervelée platine de Certains l'aiment chaud ou de Les hommes préfèrent les blondes est en fait une jeune femme curieuse qui ne cesse de se cultiver, allant le soir à l'université de Los Angeles, après les tournages. Sa bibliothèque comptait plus de 400 livres. Bien avant d'avoir une relation avec l'écrivain Arthur Miller, elle aborde Ulysse de James Joyce, comme en témoigne une photo. Et le lit vraiment. Marilyn avait deux faces. "Celle, solaire et luminescente, de la pin-up ou de la pétillante blonde. Et celle, lunaire, d'une jeune femme perfectionniste à l'extrême, en quête d'absolu, que la vie ne pouvait que décevoir", relèvent Stanley Buchthal et Bernard Comment, les deux metteurs en scène de ces "Fragments". Ces inédits, c'est "l'intimité sans tapage, l'enregistrement sismique de l'âme" de Marilyn, ajoutent-ils.
A côté de poèmes émouvants et de notes, on retrouve des recettes de cuisine griffonnées, des "bonnes résolutions", l'enfer, en 1961, de son séjour dans une clinique psychiatrique comme sa mère et sa grand-mère avant elle : "Enfermée avec tous ces pauvres fous (...), je me sentais comme dans une prison pour un crime que je n'avais pas commis". En 1958, cette icône adulée de la féminité et du cinéma écrivait d'une main tremblante, cette fois dans un petit cahier rouge : "A l'aide. A l'aide. A l'aide. Je sens que la vie se rapproche alors que tout ce que je veux c'est mourir". Des mots poignants, si peu de temps avant sa mort le 5 août 1962. Le livre est illustré de photos et fac-similés des innombrables écrits de l'actrice, retrouvés après sa mort par Anna Strasberg, veuve du directeur de l'Actors Studio à qui Marilyn Monroe avait légué ses affaires personnelles.
Il y a quarante huit ans jour pour jour, le 5 août 1962, Marilyn Monroe était retrouvée morte. On a gardé de l'artiste son talent devant la caméra, sa frivolité, sa sensibilité, et son physique ravageur. "Fragments", un livre à paraître le 12 octobre prochain aux éditions du Seuil, nous apprend une autre facette de l'actrice.
Quelques séquences filmées le 3 août 1952 où Marilyn Monroe était invitée d'honneur du musicien Ray Anthony qui lui composa une chanson. Marilyn portait la robe rouge du filmNiagara.