Mes Stars, L'album secret de Willy Rizzo Biographie Photos Auteur: Jean-Pierre de Lucovich
Prix éditeur:45 Euros Date de sortie:octobre 2003 Relié 216 pages Langue:français Éditeur:Filipacchi ISBN-10:2850187720 ISBN-13:978-2850187728 Ou le trouver ? sur fnac.comet amazon.fr
Description de l'éditeur: Marilyn Monroe, Jane Fonda, John Wayne, Brigitte Bardot, Marion Brando, Jack Nicholson, mais aussi Picasso, Yves Saint Laurent, Jean-Paul Goude ou Monica Bellucci, Bruce Willis, Sean Penn... Pilier de Paris Match durant vingt ans, Willy Rizzo a photographié les stars et les mannequins du monde entier, mais aussi le procès de Nuremberg ou l'Indochine en guerre... C'est sa vie de spectateur privilégié qu'il nous fait partager dans ce livre, écrit en collaboration avec Jean-Pierre de Lucovich. Plus encore qu'un album de magnifiques photos, voici le témoignage - nostalgique mais lucide - d'un homme qui a été l'ami des plus grands. Il nous parle d'eux avec tendresse et humour, au gré des souvenirs d'une vie fort remplie et des meilleures images qu'il a su capter.
Chapitres: 1/ Les débuts 2/ Les années Match 3/ Hollywood 4/ La mode 5/ Les années 1960 6/ Les écrivains 7/ Marlène, Marilyn, Maria 8/ Bad Boys 9/ Jack, l'ami américain 10/ A suivre... 11/ Vie privée 12/ Interview
* Mon Avis en Bref... 8/10 Beau livre sur le photographe Willy Rizzo qui nous raconte son parcours de vie professionnelle et privée. Chacune de ses rencontres avec les sujets photographiés sont des anecdotes. Le livre contient 6 pages sur Marilyn Monroe (3 photos pleines pages et 3 bandes pellicules) où Rizzo nous livre sa rocambolesque rencontre avec Marilyn, après plusieurs rendez-vous manqués.
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Le 16 avril 1953, Marilyn Monroereçoit le prix "A Halo for a saintly sinner", pour son engagement à l'opération "Give Milk to children" ('Donnons du lait aux enfants') des mains de Jerome Weber et Jester Samuel A Mauuis. Marilyn est alors en tournage de How to marry a millionaire, et reçoit son prix vêtue d'un maillot de bain, tenue de promotion du film. In April 16, 1953, MarilynMonroeis awarded "AHalofor asaintlysinner" for her involvmentin the campaign of "Give milk to children" by Master Jerome Weber and Chief Jester Samuel A Mauuis. Marilynis here on the set of the movie How tomarryamillionaire, andreceives her awardwearing aswimsuit topromotethe film.
Alors que la majorité du dossier de FBI sur Ted Kennedy contient des documents relatifs aux menaces de mort contre le politicien, des mémos datés de 1965 notent qu'une femme de New York fit état d'"information considérable sur des parties de sexes" impliquant les frères Kennedy, Frank Sinatra, Marilyn Monroe, et Sammy Davis Jr. Le mémo, rédigé sous forme typographique, peut être lu ci-dessous. Bien que la source de l'information n'est pas décrite, 'il a été rapporté' que Jacqueline Hammond, l'ex femme riche de l'ambassadeur américain en Espagne, a eu connaissance de ces parties de jambes en l'air à l'hôtel Carlyle (où John F. Kennedy possédait un appartement). Une copie du document fait apparaître dans le dossier du FBI le nom de Ted Kennedy's, mentionné dans le rapport. La page provient d'un rapport du bureau, mais l'auteur du document reste inconnu. D'autres notes inclues dans le dossier de Kennedy indiquent un complot bizzare d'extorsion contre des photos polaroids obscènes; ainsi qu'une requête discrète de la maison blanche de Nixon pour avoir des informations sur les voyages internationaux de Mary Jo Kopechne's; un possible meurtre par arbalète; et une prétendue machination de meurtre en 1980 découverte par un homme d'Arizona aux pouvoirs psychiques.
Le magazine britannique Picturegoer du 16 janvier 1954 consacrait sa couverture à Marilyn Monroe au titre "They're giving Monroe a new look", avecun article intérieur intitulé "They're making an actress of Monroe" et affirme que Marilyn n'est pas seulement une jolie fille à l'image du glamour, mais aussi une véritable actrice capable de fournir de véritable performance en citant "How to marry a millionaire" et "Gentlemen prefer blonds".
Le magazine américain Focus de janvier 1955 consacra sa couverture à Marilyn Monroe et un article intitulé "The picture Marilyn didn't want shot", avec un article intérieur de trois pages sur le film There's no Business like show business que Marilyn ne voulait pas tourner. (Scan source: site Immortal Marilyn)
Michelle Williams : «Pour Marilyn, j'ai repoussé mes propres limites» publié le 3 avril 2012 par Olivier Delcroix en ligne surlefigaro.fr
LE CLAP - Dans My Week With Marilyn, de Simon Curtis, la comédienne Michelle Williams incarne l'icône suprême du septième art. Un sacré défi.
Michelle Williams a l'air tout intimidée lorsqu'elle est prévenue que cet entretien sera un questionnaire spécial Marilyn. Très vite, l'actrice, qui a si bien su se métamorphoser en Norma Jean Baker dans My Week With Marilyn, se prend au jeu, s'amusant à rebondir d'un titre de film à l'autre.
LE FIGARO. - Vous a-t-il fallu Sept ans de réflexion afin d'obtenir le rôle de Marilyn Monroe? Michelle WILLIAMS. - Non (rires). D'une certaine façon, c'est comme si toute ma vie je m'étais préparée pour ce rôle. J'ai grandi avec une photo de Marilyn au-dessus de mon lit. Elle a toujours occupé mes pensées. Jamais je n'aurais rêvé l'incarner au cinéma. Et c'est arrivé, comme ça. Alors, j'ai foncé.
Le Prince et la Danseuse est-il votre film préféré de Marilyn? Non. Je ne peux pas vraiment dire ça… Pourtant, je l'ai vu un nombre incalculable de fois pour les besoins du film de Simon Curtis.
Alors quel est votre film préféré de Marilyn? Probablement Certains l'aiment chaud. Mais je prends aussi beaucoup de plaisir à voir et revoir Les Désaxés (The Misfits).
Seriez-vous une… désaxée? Ne sommes-nous pas tous un peu désaxés?
Pourquoi appréciez-vous The Misfits? Parce que ce fut l'unique occasion pour Marilyn de prouver son talent en interprétant un rôle dramatique. Marilyn a passé sa vie à se débattre à l'intérieur même de sa propre célébrité. Beaucoup de ses films naviguent sur je ne sais quelles eaux. À la surface, tout semble limpide. En regardant plus en profondeur, on découvre que l'eau est trouble. En fait, une des choses passionnantes avec Marilyn est qu'elle n'a jamais été vraiment capable d'utiliser la «méthode» de Lee Strasberg. Chez elle, tout vient du cœur, de sa jeunesse brisée. Pour nourrir ses rôles, elle s'est toujours servie de ses propres souvenirs d'enfance. L'idée qu'on puisse mettre en application une méthode de jeu et en faire de l'art, ce n'était pas fait pour elle. Marilyn n'a jamais su transformer ses expériences personnelles traumatiques en un art dramatique. Mais elle était capable de le transcender dans la comédie. Elle doit son incroyable succès à cela.
Après ce film, savez-vous Comment épouser un millionnaire? Clairement pas! (Elle montre sa main sans alliance.)
Some Like it Hot…Qu'est-ce que vous aimez chaud? Le thé! J'aime le thé très chaud! Et les douches aussi! Et les bains! J'aime beaucoup de choses très chaudes, en fait.
Comme Marilyn, la nuit, ne portez-vous que N° 5 de Chanel? C'est amusant, personne aux États-Unis ne m'a jamais posé cette question. En France, tout le monde me la pose!
Cela vous dérange-t-il? Non, j'adore, au contraire! Vous, les Français!
Dans My Week With Marilyn, vous êtes littéralement métamorphosée. Était-ce difficile de devenir elle? Oui et non. Ce fut très dur et, en même temps, ce fut une joie. C'était surtout quelque chose que je n'avais jamais fait avant. J'ai travaillé d'arrache-pied tous les jours durant dix mois. La tâche était immense. C'est le genre de défi qui fait battre votre cœur et vous fait progresser en tant qu'acteur. Au tennis, pour progresser, il faut toujours jouer avec quelqu'un de plus fort que soi. Je pense que cela vaut pour tout dans la vie. Chaque jour pendant le tournage de ce film, je sentais que je devais repousser mes limites pour incarner Marilyn. J'ai l'impression que j'y suis arrivée.
Incarner une icône américaine, est-ce dangereux ou gratifiant? Les deux à la fois. Le danger est gratifiant et inversement. Ces deux notions vont bien ensemble.
Dernier film, dernière question… Let's Make Love… Votre réponse? Cela dépend de qui pose la question! (Rires)
C'est une rumeur tenace qui court depuis maintenant plus de 30 ans et qui refait régulièrement surface dans l'actualité mondiale. La jeune Marilyn Monroe, qui n'était pas encore une star, aurait joué dans des films à caractère pornographique lors de ses années de vaches maigres, à la fin des années 1940. Cette rumeur est apparue la première fois au début des années 1980, par la découverte de ce que les américains surnomment un "blue movie" (que l'on traduirait par "un film porno" dans notre langue) et d'une vague ressemblance entre l'actrice de ce court métrage et de la jeune Marilyn des années 1947-49.
Le film érotique The Apple knockers and the coke, dont le réalisateur reste anonyme, a été tourné en 1948 et dure moins de 8 minutes. On y voit une jeune femme, détendue sous un arbre, avec un paquet de provisions, qui se déshabille, se lève, en prenant des poses langoureuses, puis s'allonge au sol en faisant rouler une pomme sur sa poitrine pour enfin jouer avec une bouteille de coca.
Les détenteurs de ce court métrage ont alors présenté la jeune femme comme étant Marilyn Monroe; cependant, les fans de Marilyn ont toujours été sceptiques: la jeune femme a en effet une poitrine très généreuse, la coiffure ne correspond pas et le visage ne ressemble pas vraiment à la jeune Marilyn. Finalement, en 1982, le magazine Playboy infirma cette rumeur en déclarant qu’il s’agissait d’une playmate de 1954, Arlene Hunter, qui jouait dans ce film.
Un autre film, à caractère pornographique, et sans titre, a été découvert en 1977 sur un marché aux puces parisien. Il existerait trois copies de ce court métrage de 6 minutes dans le monde. Le propriétaire de l'une de ces copies, un collectionneur espagnol, affirme haut et fort qu'il s'agit de la jeune Marilyn Monroe en 1947, qui s'adonnerait là à des pratiques sexuelles avec un petit bonhomme maigrichon devant la caméra d'un amateur. Dès 1980, quelques magazines (comme Penthouse) publient alors des instantanés capturés de ce film. Le collectionneur va même jusqu'à prouver sa bonne fois par un certificat de l'American Film Institut, qui, cependant, dément totalement ! Ce qui donne une petite idée des scrupules de ce monsieur et de ses héritiers qui ont repris le flambeau après sa mort: ils cherchent uniquement là à se faire beaucoup d'argent ! Ils vendent en effet ce court métrage à hauteur de 350.000 à 500.000 Euros à une prochaine vente aux enchères qui aura lieu à Buenos Aires le 7 août 2011.
> Quelques extraits du film
Là encore, les fans réfutent totalement le fait que ce soit Marilyn: la jeune femme aperçue dans ce film est plutôt grassouillette, des jambes bien potelées, en passant par de grosses fesses, jusqu'au double menton; elle a des sourcils noirs courbés, une poitrine plus que généreuse, et des cheveux blonds mal coupés au carré. Bref, rien à voir avec la Marilyn des années 1947-1948, qui avait de fines jambes, une fine taille marquée, des sourcils en circonflexes, une petite poitrine et de longs cheveux châtains clairs, pour preuve, ces photos datant de 1947 à 1949:
Néanmoins, l'identité de la jeune femme jouant dans ce film n'est toujours pas connu à ce jour... Il ne s'agit pas de Arlene Hunter ! Si vous avez une quelconque information, merci de laisser un message.
>> sur le web: Des faux certificats sur le site monroemovies
Le 14 septembre 1952, Marilyn Monroe participe à la fête nationale et patritique "I am an American" organisé dans l'ampithéâtre plein air d'Hollywood Bowl, sur les hauteurs d'Hollywood. Marilyn était vêtue de la fameuse robe rouge du film Niagara.
>> Marilyn dans les coulisses de l'estrade scénique
He Dreamed of Flying to the Stars, And Practiced by Dancing With One
Just after he got his wings and on the eve of his 20th birthday, Navy aviator Len Cormier danced the night away with Norma Jeane Dougherty at Tommy Dorsey's Casino Gardens in Santa Monica, Calif. He loved to dance almost as much as he loved to fly.
It was a first date for the young pilot and the beautiful model-about-to-be-starlet, who had been introduced by a family friend. That night, they danced to big band music and walked along the midway, where Norma Jeane took aim at milk bottles. "She was good at that," Mr. Cormier told his family. "I know I had a great time and seems like she did too." On one of their dates, Mr. Cormier took Norma Jeane flying. "We did half rolls and slow rolls and loops," he recalled. "She's still the only civilian I've ever taken up in an airplane."
Before he left California for training in Florida, she asked his advice on a career move suggested by a 20th Century Fox executive. He disagreed.
"Norma Jeane asked me about changing her name to Marilyn Monroe, and I didn't think it was too good of an idea, because she would get mixed up with Marilyn Maxwell," Mr. Cormier said of the movie actress and entertainer who performed often with Bob Hope. "I don't know how many people remember Marilyn Maxwell these days, but it's kind of a 'How wrong can you be,' I guess."
Mr. Cormier -- who always spoke fondly of those early years, said his wife -- went on to become a Navy fighter pilot and an executive officer in an anti-submarine warfare patrol squadron. After leaving active duty in 1947, the Boston native received a bachelor's degree in physics from the University of California at Berkley.
Eventually, Mr. Cormier's passion for flying took him to some heady places and brought him in contact with some of the top scientists in the space industry. He became an aerospace consultant and entrepreneur who designed a space van and worked feverishly to find funding for his craft, which would provide low-cost space travel.
Along the way, as one colleague once told him, he was "in the midst of people and organizations that were making history."
During the tense days of the Cold War, he was on the staff of the National Academy of Sciences. He attended the International Geophysical Year proceedings in 1957 and 1958, where U.S. and Soviet scientists were excited about new rocket technologies that made space exploration more than a distant notion.
Mr. Cormier, who spoke some Russian, was present at a reception in Russia on the October day in 1957 when the Soviets surprised everyone with the launch of Sputnik. It left an indelible impression on Mr. Cormier.
For one thing, he said he felt that there was a lot of psychological fallout with the Soviet launch. "However, in my opinion, this was not at all bad," he wrote in a posting on his Web site. "At the reception itself, I found it was almost immediately easier to communicate with some of the Russians -- as if some type of feelings of inferiority suddenly vanished."
Mr. Cormier -- who always spoke fondly of those early years, said his wife -- went on to become a Navy fighter pilot and an executive officer in an anti-submarine warfare patrol squadron. After leaving active duty in 1947, the Boston native received a bachelor's degree in physics from the University of California at Berkley.
Eventually, Mr. Cormier's passion for flying took him to some heady places and brought him in contact with some of the top scientists in the space industry. He became an aerospace consultant and entrepreneur who designed a space van and worked feverishly to find funding for his craft, which would provide low-cost space travel.
Along the way, as one colleague once told him, he was "in the midst of people and organizations that were making history."
During the tense days of the Cold War, he was on the staff of the National Academy of Sciences. He attended the International Geophysical Year proceedings in 1957 and 1958, where U.S. and Soviet scientists were excited about new rocket technologies that made space exploration more than a distant notion.
Mr. Cormier, who spoke some Russian, was present at a reception in Russia on the October day in 1957 when the Soviets surprised everyone with the launch of Sputnik. It left an indelible impression on Mr. Cormier.
The launch also was the beginning of Mr. Cormier's quest toward low-cost, reusable space vehicles. He worked at NASA, at the Los Angeles Division of North American Aviation and at North American Rockwell before forming his own companies. PanAero Inc. is his last firm.
As a charter member of the Department of Transportation's Commercial Space Transportation Advisory Committee, he made recommendations and offered advice about the U.S. commercial space transportation industry.
He was always coming up with new approaches to space transportation, his family said. "He planned to be a pilot of his own spacecraft," said his wife of 29 years, Anne Greenglass.
During his career, he made improvements on satellites and had solid ideas on building launch systems. Some of his engineering approaches are "flying today," said Doug Postman, who met Mr. Cormier in 1983 while he was working as a consultant. ad_icon
"He was methodical in his approach to solutions," said Postman, who calls Mr. Cormier his mentor and friend. "He was a person who was ahead of his time because of the concepts and ideas he had."
Mr. Cormier was part of a small community of private entrepreneurs building affordable, reusable space vehicles. Funding was the biggest hurdle for Mr. Cormier's SpaceVan 2011. He tried but failed in 2003 to win the X Prize, a $10 million award offered to the first private team to fly a manned rocket into space.
Sergi Stepanenko, who lives in St. Petersburg, recalled Mr. Cormier's contacting him in the late 1990s about his ventures for "proposed space transportation, proposed space tourism and proposed space-based telecommunications."
They exchanged letters about ways they could work together. Stepanenko said in an e-mail that he was impressed by Mr. Cormier's boyish "admiration and excitement about the universe and a dream to explore it for himself."
Driven, yet always friendly, Mr. Cormier pushed his ideas and conceptual designs as far as he could for as long as he could, to government and private companies.
At 80, the great-grandfather of three renewed his pilot's license. But his dream of flying again, this time out of Earth's orbit, did not materialize. Leonard N. Cormier, a former Fairfax resident, died June 16 at age 82 of neck and head cancer at the Heartland Hospice in Wilmington, Del.
Color Me Marilyn: Classic Hollywood Moments livre de coloriages Illustrateur: Emmanuel Emmanuele
Date de sortie:août 2010 Broché 128 pages Langue:anglais Éditeur:Running Press ISBN-10: 0762437790 ISBN-13: 978-0762437795 Prix éditeur:12,95 Dollars Ou le commander ? sur amazon.com
Description: Marilyn Monroe captured everyone’s heart in the 1950s with her unforgettable performances, charismatic personality, and well-known signature look. This unique coloring book features classic line drawings of Marilyn in all her glory, both onscreen and off. Captioned images of Hollywood’s most favorite Golden Girl include film premieres, posing with friends and former beaus, singing “Happy Birthday” to President Kennedy, and countless publicity poses and famous film scenes. Artists, fans, film buffs, and collectors alike can use a splash of color in any medium to bring a timeless Marilyn back to life within this book’s pages. The first of its kind, this volume will instantly become a memorable keepsake for Marilyn enthusiasts.
A propos de l'auteur: Emanuel Emanuele est le spécialiste en dessin de stars de légende de l'âge d'or d'Hollywood. He a créé un mur Marilyn, qui a été publié dans plusieurs journaux. C'est un ardent fan de Marilyn et un collectionneur invétéré. Il vit à Hollywood, California.
Billy Wilder's Some Like It Hot Auteur: Billy Wilder
Date de sortie:août 2001 Relié 386 pages Langue:trilingue anglais-français-allemand Éditeur:Taschen CollectionTaschen 25 Years ISBN-10:3822860565 ISBN-13:978-3822860564 Prix éditeur:environ 200 Euros Edition de 2005 à 49,90 Euros Ou le commander ? sur amazonet sur fnac
Description: "Ce fut l'un des films les plus simples à faire mais comportant des difficultés avec Marilyn Monroe," dit Billy Wilder à propos de sa comédie de légende Some Like It Hot, dans ce livre édité par Alison Castle et avec les interviews par Dan Auiler. Ce grand format, inclut des interview récentes des stars du film (comme Jack Lemmon), sur mes coulisses du tournage, le script et des centaines de photos, des captures du film et d'autres illustrations. A l'intérieur de la couverture se trouve le fac similé d'une copie du script de Marilyn Monroe, avec des notes inscrites de la main de Marilyn.
Some Like It Hot: The Official 50th Anniversary Companion Auteur: Laurence Maslon
Date de sortie:octobre 2009 Relié 192 pages Langue:anglais Éditeur:Collins Design ISBN-10:0061761230 ISBN-13:978-0061761232 Prix éditeur:29,30 Euros Ou le commander ? sur amazonet site de l'éditeur harpercollins
Description: Contenant des photos jamais publiées de Marilyn Monroe, Tony Curtis et Jack Lemmon ainsi que des documents des archives de la MGM, le film célèbre le grand classique de Billy Wilder, élu numéro 1 des films les plus drôles de tout les temps par "the American Film Institute". C'est un guide illustré avec des souvenirs sur les coulisses du film, des extraits du scénario, des notes de casting, des anecdotes de tournage, et des informations sur les lieux de tournage (Del Coronado de San Diego), mais aussi les chansons et musique de jazz utilisées dans le film, et des informations sur le Chicago de l'époque de la prohibition, puis l'histoire de la comédie musicale jouée à Broadway et sur la côte Ouest (dont une version avec Tony Curtis), ainsi que le pilote de série de télévision qui inspira le film et les comédies cinématographiques les plus célèbres. Avec aussi des informations sur Arthur Miller, Edward G. Robinson, Al Capone, Tommy Steele, Robert Morse, Tina Louise et Tom Hanks. Un livre pour les amoureux de comédies, de jazz et de films américains.
Le magazine vsd n°?, de 1992 consacrait un article
intérieur de deux pages à Marilyn
Monroe intitulé "Sa Dernière Séance" sur la séance photo de Douglas Kirkland du 17 novembre 1961 (scans perso).
/!/ Je n'ai pas la référence exacte du magazine (date précise, numéro, couverture?) si quelqu'un a plus d'infos, merci de me laisser un commentaire.
Les éditions Taschen éditent un magazine catalogue par saisons, regroupant toutes les sorties de livres de chez eux; pour le magazine de juin 2002, c'était Marilyn
Monroe mise à l'honneur en couverture à l'occasion de la sortie du coffret en édition limitée d'André De Dienes, avec un article
intérieur de onze pages publiant des extraits du livre et de superbes photographies. Ainsi qu'un autre article présentant le contenu du coffret. (scans perso).
>> couverture et dos couverture
>> article "a most rare and unbelievable treasure"
Date de sortie:1 septembre 2010 Broché 231 pages Langue:français Éditeur:Flammarion ISBN-10: 2081243490 ISBN-13:978-2081243491 Prix éditeur:18 Euros Ou le commander ? sur amazon.fr
Description: Agnès Michaux, ancienne journaliste chez Canal+ et auteur de livres (Zelda et Témoin) et de documentaires (À la Recherche de Stanley Kubrick et Sur les traces de Terrence Malick), publiera le 1er septembre son troisième ouvrage : Les Sentiments. Elle y décrit l'histoire d'amour entre Marilyn Monroe et Yves Montand. Les deux légendes se sont rencontrées en 1960 sur le tournage de Let's make love (Le Milliardaire, pour sa version française). Follement éprise de Montand, la plus célèbre des blondes a tout tenté pour le conquérir. En vain, car l'acteur français n'a jamais quitté Simone Signoret...
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Article publié le 13 septembre 2010, par Thomas Lapointe en ligne surlexpress.fr
Kevin McCarthy dans L'invasion des profanateurs de sépulture de Don Siegel (1956)
Kevin McCarthy, un des vétérans d'Hollywood, vient de s'éteindre à l'âge de 96 ans.
Né en 1914 à Seattle, l'acteur Kevin McCarthy, qui débuta sa carrière à Broadway à la fin des années 30 avant d'être un des fondateurs de l'Actor's Studio, est mort samedi à l'hôpital de Cape Cod, dans le Massachussetts, rapporte le Los Angeles Times.
Après avoir incarner Biff Loman sur scène en 1949 puis au cinéma deux ans plus tard dans Mort d'un commis voyageur (avec une nomination à l'Oscar et un Golden Globe à la clé), son rôle du Docteur Miles Bennell dans L'invasion des profanateurs de sépultures, de Don Siegel, chef-d'oeuvre du cinéma de science-fiction des années 1950, lui apporte la notoriété.
Parmi la cinquantaine de films dans lesquels il joue ensuite, on retiendra notamment Les Désaxés de John Huston (1961) et Piranhas de Joe Dante (1978). Plus récemment, on l'a vu dans Remember me d'Allen Coulter aux côtés de Robert Pattinsonet Emilie de Ravin.
Article publié le 30 septembre 2010 en ligne surlefigaro.fr
L'acteur américain a succombé à un arrêt du coeur mercredi soir (29 septembre 2010), à l'âge de 85 ans.
Vers la fin de sa carrière, Tony Curtis était passionné de peinture. Il pose ici devant sa collection, en avril 2008. (Crédits photo : ABACA)
Il est entré dans la légende déguisé en femme dans Certains l'aiment chaud (1959), le film culte de Billy Wilder. Tony Curtis y interprète Joe le saxophoniste, contraint avec Jerry, son copain contrebassiste (Jack Lemmon), de se travestir pour échapper à des gangsters. En perruques, robes et talons hauts, ils se mêlent à un orchestre féminin où la pulpeuse Sugar (Marilyn Monroe), joueuse de banjo, leur fait battre le cœur. Et c'est en entrant dans un autre costume, celui de Junior le milliardaire, que Joe la séduit… Tony Curtis reconnaissait avoir une dette immense à l'égard de Certains l'aiment chaud. «Ce film occupe une place toute particulière dans mon cœur et dans l'histoire du cinéma». Il lui a consacré un livre de souvenirs, publié en France au mois de mars dernier (Certains l'aiment chaud et Marilyn, chez Le Serpent à plumes) qui dévoilait les coulisses du tournage de 1958. Il décrivait d'une plume vive et acérée, sans pudeur et avec humour, le Hollywood de l'époque autant que sa relation avec Marilyn. Une anecdote parmi tant d'autres? Lors d'une scène de baiser, Curtis a du mal à cacher son émotion. Après la prise, un technicien lui demande «Hé Tony! Ça fait quoi d'embrasser Marilyn?» Il rétorque: « Tu crois que c'est comment, mec? Comme d'embrasser Hitler?» Il est alors marié à Janet Leigh, épousée en 1951, avec laquelle il aura deux enfants, Kelly et Jamie. Ce triple rôle où il se démultiplie, où il change d'identité est très révélateur. Il est à l'image même de Tony Curtis, de son vrai nom Bernie Schwartz, dont la personnalité, entre ombre et lumière, est beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît.
Tony Curtis avec Jack Lemmon et Marilyn Monroe, ses partenaires dans Certains l'aiment chaud en 1959. (Crédits photo : ABACA)
«Je me suis toujours identifié à Dr Jekyll et Mr Hyde», confiait l'acteur dont l'existence avait toujours été hantée, obsédée par la schizophrénie de son frère, puis celle de sa mère. Il considérait d'ailleurs à juste titre que sa meilleure interprétation était celle d'Albert De Salvo, le tueur névropathe de L'Étrangleur de Boston (1968) de Richard Fleischer. Et ce n'est pas un hasard s'il choisit bien plus tard, en 1975, d'incarner un gangster schizophrène dans style de Menahem Golan… Du Bronx à Hollywood
Né le 3 juin 1925, Tony Curtis, petit gars du Bronx, fils d'immigrés juifs hongrois son père est tailleur, sa mère déjà usée par la vie à force d'avoir fait des ménages dès l'âge de 6 ans-, sera très jeune victime de l'antisémitisme ambiant. L'enfance pauvre et malheureuse laissera des séquelles. «J'étais battu par ma mère, agressive et hostile.» Une insécurité affective qui le métamorphosera plus tard en play-boy qui n'a pas peur de provoquer… «De toutes mes partenaires féminines, la seule avec qui je n'ai pas couché, c'est Jack Lemmon», confiera-t-il un jour, avec son humour dévastateur. Pour lui, le cinéma est une échappée belle, «nous allions très souvent voir des films, à huit ans je m'entraînais pour rentrer pour de bon dans l'écran».
Après une adolescence passée à jouer des poings autant que de sa belle gueule, il est dans la marine pendant la Seconde Guerre mondiale, à bord du sous-marin . Il assistera à la capitulation du Japon dans la baie de Tokyo, en 1945. À la fin de la guerre, le vétéran reçoit une bourse qui lui permet de s'inscrire au cours d'art dramatique, le GI Bill of Rights. Repéré sur les planches dans Golden Boy, il signe en 1949 un contrat de sept ans avec le studio Universal.
Dès son premier long-métrage, Pour toi, j'ai tué de Robert Siodmak, il devient populaire et enchaîne les films exotiques (Le Voleur de Tanger de R. Maté, Le Fils d'Ali Baba de K. Neumann) comme les rôles bondissants La Patrouille infernale (de S. Heisler). Il obtient la reconnaissance à 30 ans dans Trapèze de Carol Reed où il donne la réplique à Burt Lancaster qu'il retrouve dans Le Grand Chantage, satire implacable du monde de la presse signée Mackendrick. Tony Curtis y incarne un attaché de presse sans morale: «un type dévoré par l'ambition, cela me parlait», avoua-t-il. Plus tard, il n'hésite pas à aller dans plus de noirceur avec le rôle d'un condamné à mort raciste, enchaîné dans sa cavale à un prisonnier noir, incarné par Sydney Poitier (La Chaîne de Stanley Kremer). Après Les Vikings de Richard Fleischer, il est engagé par Kirk Douglas pour faire partie de l'aventure Spartacus de Stanley Kubrick. Il se détend dans les comédies légères: Opération jupons auprès de l'idole de sa jeunesse, Cary Grant, et Vacances à Paris, de Blake Edwards, le réalisateur de La Panthère rose…
Une vie riche et chaotique
Il était à l'aise dans tous les registres. «J'ai joué dans quatre-vingt-huit films, certains sont divertissants, d'autres sont devenus des chefs-d'œuvre immortels.» Sur le petit écran, il est l'inoubliable Danny Wilde: Amicalement vôtre , série des années 1970 devenue culte. Un duo de détectives sympathiques formé par Wilde, homme d'affaires américain, qui, comme Curtis, vient de la rue, face à Brett Saint Clair, le lord interprété par Roger Moore. Vers la fin de sa carrière, Tony Curtis s'était mis à la peinture, après une vie riche et chaotique. Avec ses démons -dépression, drogue- et ses chagrins -la perte d'un fils à la suite d'une overdose-, sans compter ses mariages multiples aussitôt suivis par des divorces. Au final, il aura toujours été sauvé par son ego. Personne n'est parfait.
L'acteur américain s'est éteint à l'âge de 85 ans.
Le magazine Elle n°3379, de la semaine du 1er au 7 octobre 2010, avec Robin Wright en couverture -portant le pull torsadé Marilyn de Gérard Darel- consacre un article intérieur de 5 pages à Marilyn Monroe intitulé "Marilyn monroe ses temps de réflexion", avec des extraits d'interviews d'Anna Strasberg. Prix: 2 Euros
Article publié le 1er octobre 2010 par Jean-Marc Parisis en ligne surlefigaro.fr
Non, elle n'était pas une ravissante idiote ! Les poèmes, notes et lettres laissés par Marilyn montrent que l'actrice américaine savait aussi écrire. Avant sa sortie mondiale dans une dizaine de pays, Jean-Marc Parisis a lu, le livre le plus attendu de l'automne, publié grâce à un éditeur français.
Longtemps elle n'est allée qu'à l'école de la vie dans les faubourgs de Los Angeles. Un père qui s'éclipse avant sa naissance. Une mère schizophrène, avec qui elle vivra brièvement à 7 ans, avant de la voir partir à l'asile. Un séjour à l'orphelinat entre deux familles d'accueil. Des études écourtées pour convoler à 16 ans, en juin 1942, avec James Dougherty, de cinq ans son aîné, le fils d'un voisin d'une famille d'accueil. James «ne coïncidait pas en réalité avec l'idéal de l'homme de mes rêves probablement étais-je très fortement attirée par lui comme l'un des rares jeunes gens pour lesquels je n'avais pas de répulsion sexuelle», explique-t-elle dans la longue note ouvrant les Fragments. L'ensemble de ce texte introspectif, lumineux et chaotique, fut-il vraiment écrit vers 18 ans? Le recul face aux événements, les ruptures de ton et de temps, le choix assumé d'un «point de vue objectif et analytique» (sic) et la frappe à la machine interrogent. Marilyn griffonnait sur des carnets, des feuilles volantes, des bouts de papier. S'agit-il de notes éparses mises au net ultérieurement ? Ce n'est pas la seule zone d'ombre de ces Fragments (manuscrits ou dactylographiés) alignant une Marilyn dans tous ses états d'écriture: écrits intimes, lettres, poèmes, recettes de cuisine, notes diverses. La teneur d'un certain nombre de textes étant loin d'être inédite, c'est autant le fond que la forme de l'ouvrage, son principe d'accumulation, sa mise en perspective biographique qui font sa singularité. Précisons que Marilyn ne se souciait aucunement de reconnaissance littéraire (ses souvenirs sont posthumes et rapportés). Elle n'écrivait que pour se rassembler, se donner l'heure, elle qui était toujours en retard. Dans le monde, pour le monde, elle se voulait actrice.
Dougherty n'aurait donc jamais dû s'embarquer dans la marine marchande, sa petite femme en a profité pour réanimer un rêve de gloire enfantin en posant pour des magazines de pin-up. Quand le marin revient, elle ne pense plus qu'au cinéma, ils divorcent en 1946. Le magnat Howard Hughes a remarqué Norma Jean Baker sur un magazine. Rebaptisée Marilyn Monroe par la Fox, elle commence par jouer les utilités blondes. Même après ses prestations dans Eve de Mankiewicz et dans Quand la ville dort de Huston, elle ne passe pas pour une cérébrale à Hollywood.
En 1951, assistant à une discussion entre Elia Kazan et le dramaturge Arthur Miller, l'auteur de Mort d'un commis voyageur, elle se trouve «effroyablement stupide. Je ne connaissais rien à la peinture, à la musique, à la littérature, à l'histoire, à la géographie»(1). Elle suit un cursus d'histoire de l'art, se plonge dans Freud et les classiques. Bientôt elle lira Ulysse de Joyce en débardeur bariolé. Ce rattrapage se double de cours de comédie ; elle consigne studieusement dans un carnet: «Une actrice n'a pas de bouche», «Ecoute avec les yeux», «Flottement», «Tension». Quand elle note «Seule!!!!!!» et «Je crois en moi jusque dans mes sentiments les plus délicats et ténus», elle a doublement raison. Après Niagara, le producteur Darryl Zanuck, qui la surnommait «Tête de paille»(1) à ses débuts, la voit en poule aux œufs d'or. Mais c'est son tour de mépriser Hollywood, ses têtes vides, ses bourses pleines. Elle préfère parler poésie avec Edith Sitwell. L'envol de sa robe au-dessus de la bouche de métro sur Sept ans de réflexion a pourri son mariage avec l'ex-base-balleur Joe DiMaggio. Elle veut changer d'air, de films, lancer sa maison de production. Fin 1954, en lunettes et perruque noires, elle prend un billet au nom de Zelda Zonk et s'envole pour New York.
A New York, c'est la rencontre décisive avec Lee Strasberg, le directeur artistique de l'Actors Studio. Il collectionne les livres, écoute Mozart et passe pour un gourou. Il conseille à ses élèves d'entamer une psychanalyse pour exprimer leur potentiel. En entrant à l'Actors Studio, Marilyn entre aussi en psychanalyse, chez le Dr Margaret Hohenberg. Sur du papier à en-tête de l'hôtel Waldorf Astoria, où elle loge l'année de son arrivée à New York, elle lâche des mots édifiants sur l'emprise du mentor et de la psy: «Le meilleur des chirurgiens - Strasberg doit m'ouvrir le corps ce qui m'est égal puisque le DrH m'a préparée - m'a donné un anesthésiant, mais elle a fait aussi un diagnostic et est d'accord avec ce qui doit être fait - une opération pour me rendre à la vie et pour de cette terrible maladie, quelle qu'elle soit.» Cela ressemble à un mauvais rêve.
A New York, elle retrouve Arthur Miller. L'homme à la silhouette de héron est inquiété pour ses idées communistes. Marilyn s'en fout, qui griffonne dans un agenda un hymne auseul «être humain que j'ai jamais rencontré que je pourrais aimer non seulement comme un homme que je désire jusqu'à en être pratiquement affolée - mais (...) en tant qu'autre être humain à qui je fais confiance autant qu'à moi-même». Son problème, c'est la confiance en elle. En atteste une note ironique de 1955: «Souviens-toi que tu peux être assise au sommet du monde (on ne dirait pas).» S'asseoir n'est pas son genre. Malgré l'insistance de Tennessee Williams, Kazan ne voudra plus de ses fesses pour Baby Doll: «Il dit que j'ai été à ce point déifiée comme sex symbol que le public ne me verra jamais comme une vierge ou une fille de dix-neuf-vingt ans.»
Le sex-symbol électrise les intellos de Manhattan. Elle se lie avec Carson McCullers, le garçon manqué aux joues en côtes d'agneau. L'inévitable Truman Capote l'escorte en boîte de nuit et se rappellera plus tard que c'est en 1955 qu'elle «commença à avaler trop de cachets et à boire trop de champagne»(1). Quand elle annonce qu'elle veut jouer le rôle de Grushenka dans Les Frères Karamazov, les mongols d'Hollywood ricanent. Là-bas, on l'attend au tournant sur Bus Stop de Joshua Logan. Malgré les cours de Strasberg et la présence de sa femme Paula, dépêchée en chaperon sur le tournage, elle panique toujours autant. «Dès que j'entre dans une scène je perds ma relaxation mentale (...). Ma volonté est en éveil mais je ne peux rien supporter. J'ai l'air folle mais je crois que je suis en train de devenir folle.» Terreur récurrente qui obligera Strasberg à débarquer sur le tournage londonien du Prince et la Danseuse (ça barde avec Laurence Olivier) et Miller à se pointer sur celui de Certains l'aiment chaud pour la sortir de la loge où elle se barricade.
En tournant Le Prince et la Danseuse, nouvellement mariée à Miller en cet été 1956, elle s'aperçoit qu'elle n'est pas la seule à noircir du journal intime. Elle est tombée sur celui de Miller, qui se dit déçu par elle. On ignore si c'est avant ou après la trouvaille qu'elle couche sur du papier de sa résidence du Surrey: «Je pense que j'ai toujours été profondément effrayée à l'idée d'être la femme de quelqu'un car j'ai appris de la vie qu'on ne peut aimer l'autre, jamais, vraiment.» En villégiature dans leur campagne de Roxbury (Connecticut), elle écrit vers 1958 qu'elle «déteste être ici parce qu'il n'y a plus d'amour». Que des barbituriques, des terreurs, des fausses couches et des livres.
La lionne et la poétesse. Dans Certains l'aiment chaud et Marilyn (2), son collègue Tony Curtis raconte qu'elle sortait de la salle de maquillage avec Les Droits de l'homme de Thomas Paine en main. Les livres, les écrivains, les mots furent ses meilleurs compagnons, ceux qui convoquaient ses parts de raison et de goût les plus sûres. Elle fut la première à morigéner Miller à propos des faiblesses du scénario des Désaxés. Perdue à tous les étages de sa vie, elle s'y retrouvait dès que l'esprit flottait quelque part. En 1959, McCullers lui présente Karen Blixen, qui la décrit «d'une vitalité sans frein et d'une incroyable innocence», en «jeune lionne» exhalant un «sentiment presque écrasant de force invincible». Ecrire la tenait aussi debout. Les manuscrits poétiques des Fragments sont fébriles, biffés. On serait tenté d'y voir les signes de son désordre intérieur, mais, après tout, il s'agit d'ébauches, de brouillons, de variations. On connaissait d'ailleurs plusieurs de ces textes pour les avoir rencontrés ailleurs sous une forme ou sous une autre, mais il est toujours bon de lire :
«Vie
Je suis tes deux directions
Demeurant tant bien que mal suspendue vers le bas
le plus souvent
mais forte comme une toile d'araignée dans le vent (...)»
Lapidaires, mouchetés, bousculés ou filant droit, fléchés, métastasiques, voués à la mort, bucoliques, sensibles aux fleuves et aux ponts, striés de terreurs enfantines, les poèmes et la prose de Marilyn exhalent une odeur de nerfs brûlés, mais ils sont comme elle, à large spectre, et témoignent parfois d'un humour sidéral, telle cette espièglerie destinée à son ami le poète Norman Rosten, son lecteur privilégié:
«Norman si difficile à contenter
quand tout ce que je veux c'est taquiner
Si ça doit rimer
Pourquoi s'offusquer?
Après tout ce temps passé sur la terre»
En préface de Fragments, Antonio Tabucchi analyse assez prodigieusement la gentillesse de Marilyn. Il est moins probant quand il suppute que si elle avait été moins belle, elle n'aurait pas fait de cinéma, elle aurait publié ces textes, avant de se suicider comme Sylvia Plath. Marilyn n'a peut-être écrit que parce qu'elle était actrice, contre la pression du star-system et les malentendus induits par sa beauté, dans la position, comme l'écrit Norman Mailer, d'«un poète au coin de la rue essayant de réciter ses vers à une foule qui lui arrache ses vêtements».
Au printemps 1960, c'est une femme au bout du rouleau qui couche avec Yves Montand sur le tournage du Milliardaire et qui le fait savoir à la presse pour écœurer Miller. En juin, avant de démarrer Les Désaxés, radeau de la méduse carbonisé dans les sables du Nevada, John Huston craint le pire. Fin août, elle est hospitalisée, avant de reprendre le collier. Elle n'achèvera plus d'autre film.
Pas de secret d'Etat, des états d'âme. Dans les premiers mois de 1961, après son divorce d'avec Miller, elle écrit deux lettres, déjà publiées, avec quelques variantes, dans Marilyn dernières séances (3) de Michel Schneider. Dans la première, elle appelle à l'aide le couple Strasberg après la trahison du Dr Marianne Kris, la psy qui l'a fait boucler à son insu dans une «division psychiatrique», un «cauchemar», elle se voit «devenir folle», comme sa mère. La seconde est pour un autre psy, le Dr Ralph Greenson, alors qu'elle récupère dans un hôpital plus humain. Elle dit lire la Correspondance de Freud, et pleurer sur la photo d'un Sigmund paraissant «vraiment déprimé». En post-scriptum, elle évoque «Yves», dont elle n'a «aucune nouvelle», mais de qui elle garde «un souvenir fort, tendre, merveilleux».
Il n'y a rien dans ces Fragments sur ses rapports avec John Kennedy, si ce n'est peut-être une allusion dans la lettre à Greenson : «Lorsque j'ai prononcé le nom d'une certaine personne, vous avez lissé votre moustache et regardé le plafond. Vous devinez de qui il s'agit? Il a été pour moi (en secret) un ami très tendre.» S'il s'agit de Kennedy, un poème de la star, intitulé Sur les habits d'hôpital, en forme de cadavre exquis, résonne étrangement :
«Mon derrière
nu
pointe dans l'air
quand ce n'est pas volontaire (...) »
Au milieu des années 50, Kennedy fut opéré du dos. Dans sa chambre un poster, Marilyn debout sur la plage, en short, cambrée sur ses jambes écartées. Détail : le poster est fixé la tête en bas. Dans le sens de la tendresse kennédyenne.
Fragments ne révèle aucun secret d'Etat, seulement les états d'âme de Marilyn. On attend toujours la réapparition de son carnet rouge dit «carnet de secrets»(1) disparu dans les méandres de l'enquête après son improbable suicide, mais c'est une autre histoire. Pour l'instant, il y a cette panthéonisation littéraire qui nous rapproche d'elle intensément. En annexe, on a droit à un échantillonnage de sa bibliothèque: Hemingway, Conrad, Beckett, Flaubert, Camus, Steinbeck... Marilyn a dû souvent poser ses yeux sur ces couvertures : on dirait qu'elles nous regardent.
Fragments, Marilyn Monroe, édité par Stanley Buchthal et Bernard Comment, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Tiphaine Samoyault, préface d'Antonio Tabucchi, Seuil, 269 p., 29 € (en librairie le 7 octobre).
(1) Cité par Don Wolfe, dans Marilyn Monroe. Enquête sur un assassinat (Albin Michel), à qui l'on doit aussi l'anecdote sur le poster de Kennedy.
Le 12 juillet 1962, troisième et dernière séance photos avec Bert Stern, dans le bungalow 96, l'une des plus grande suite du Bel Air Hotel de Los Angeles. Pour ce dernier rendez-vous, Bert Stern voulait un portrait mythique de Marilyn Monroe en noir et blanc. Il s'agit ici d'une mise en abyme: Stern photographie Marilyn qui le photographie avec un appareil Nikon !